L’envoyé spécial du président français, Emmanuel Macron, pour le Liban, Jean-Yves Le Drian, serait attendu samedi au Caire, afin de rencontrer, dimanche, les responsables égyptiens chargés du dossier libanais de la présidentielle, a avancé le quotidien panarabe Ashark al-awsat, citant des sources parisiennes informées.
Il s'agirait d'une première étape visant à relancer les activités du groupe des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte et Qatar), chargé de suivre le dossier de la présidentielle au Liban. Depuis le 7 octobre, l'attention internationale s’est portée sur les efforts en cours pour une trêve ou un cessez-le-feu à Gaza, lesquels semblent encore aujourd'hui difficiles à réaliser.
Selon les mêmes sources citées par le quotidien panarabe, une réunion des responsables du Quintette devrait se tenir au Caire ou à Riyad. M. Le Drian devrait se rendre à Beyrouth en tant que porte-parole du groupe. L'objectif des Cinq n'est pas d'«imposer le nom d'un candidat» aux députés libanais, car cette tâche «n'est pas de son ressort», ni d’orienter les Libanais vers un troisième ou un quatrième candidat, mais plutôt de les aider à élire un candidat qui possède les «qualifications requises». L'élément le plus important est la «vision que devrait posséder le prochain président pour sortir le Liban de ses multiples crises, ainsi qu’une capacité de communiquer et de dialoguer avec toutes les parties, en plus d’une intégrité morale».
M. Le Drian devrait donc mener une série de consultations, à la suite de la mobilisation initiée par le groupe des Cinq au Liban. Les préparatifs ont commencé par une réunion des ambassadeurs à la résidence de Walid Boukhari, ambassadeur saoudien à Beyrouth, suivie d'une rencontre des diplomates avec le chef du Parlement, Nabih Berry, puis des réunions bilatérales avec les partis locaux.
De même source, on souligne que les tensions entre les différentes parties libanaises ne semblent pas faciliter la tâche du Quintette. L'accès à des solutions institutionnelles au Liban serait alors lié à une désescalade à la frontière sud du Liban, où les combats entre le Hezbollah et Israël se poursuivent depuis le 8 octobre, date à laquelle le Hezb a ouvert un «front de soutien» au Hamas. Les développements positifs attendus au Liban ne se concrétiseront pas tant que la guerre à Gaza perdurera.
Il s'agirait d'une première étape visant à relancer les activités du groupe des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte et Qatar), chargé de suivre le dossier de la présidentielle au Liban. Depuis le 7 octobre, l'attention internationale s’est portée sur les efforts en cours pour une trêve ou un cessez-le-feu à Gaza, lesquels semblent encore aujourd'hui difficiles à réaliser.
Selon les mêmes sources citées par le quotidien panarabe, une réunion des responsables du Quintette devrait se tenir au Caire ou à Riyad. M. Le Drian devrait se rendre à Beyrouth en tant que porte-parole du groupe. L'objectif des Cinq n'est pas d'«imposer le nom d'un candidat» aux députés libanais, car cette tâche «n'est pas de son ressort», ni d’orienter les Libanais vers un troisième ou un quatrième candidat, mais plutôt de les aider à élire un candidat qui possède les «qualifications requises». L'élément le plus important est la «vision que devrait posséder le prochain président pour sortir le Liban de ses multiples crises, ainsi qu’une capacité de communiquer et de dialoguer avec toutes les parties, en plus d’une intégrité morale».
M. Le Drian devrait donc mener une série de consultations, à la suite de la mobilisation initiée par le groupe des Cinq au Liban. Les préparatifs ont commencé par une réunion des ambassadeurs à la résidence de Walid Boukhari, ambassadeur saoudien à Beyrouth, suivie d'une rencontre des diplomates avec le chef du Parlement, Nabih Berry, puis des réunions bilatérales avec les partis locaux.
De même source, on souligne que les tensions entre les différentes parties libanaises ne semblent pas faciliter la tâche du Quintette. L'accès à des solutions institutionnelles au Liban serait alors lié à une désescalade à la frontière sud du Liban, où les combats entre le Hezbollah et Israël se poursuivent depuis le 8 octobre, date à laquelle le Hezb a ouvert un «front de soutien» au Hamas. Les développements positifs attendus au Liban ne se concrétiseront pas tant que la guerre à Gaza perdurera.
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