Porté par son duo Bellingham-Vinicius, le Real Madrid a écrasé son dauphin de Gérone (4-0) samedi au Santiago Bernabéu pour prendre cinq points d'avance en tête de la Liga après ce choc de la 24e journée.
Déjà victorieux à l'aller (3-0), le club merengue a signé une nouvelle démonstration collective et ramené à la réalité le petit club catalan, qui espérait s'offrir dans la capitale le droit de continuer à rêver d'un premier titre de champion d'Espagne.
"Il faut reconnaître quand le rival est plus fort. (...) On a vu un grand Madrid ce soir. S'ils continuent comme cela je pense que cela va être très compliqué de les voir perdre des points et ne pas être champions", a estimé l'entraîneur de Gérone Michel en conférence de presse.
"C'est une défaite d'apprentissage, qui nous remet à notre place. Notre niveau n'est pas celui du Real Madrid, il nous reste encore un ou deux crans à franchir pour être à ce niveau", a-t-il ajouté.
Relégué à cinq longueurs de son adversaire du soir après cette deuxième défaite de la saison, son équipe (2e, 56 points) devra désormais réaliser un sans-faute et espérer des faux-pas du Real, pour éventuellement devenir le premier club à dérober la couronne aux trois grands d'Espagne (Real, Barça, Atlético) depuis Valence il y a vingt ans.
Les supporters catalans, venus en nombre dans la capitale pour ce que la presse espagnole considérait déjà comme la finale du championnat, ont été douchés d’entrée par une superbe frappe enroulée de Vinicius Junior des 20 mètres (6e, 1-0).
Totalement étouffés et surclassés dans les duels, les joueurs de Gérone se sont cassé les dents sur une défense madrilène inédite avec Tchouaméni et Carvajal dans l'axe, en l'absence des quatre centraux de métier (Militao, Alaba, Nacho et Rüdiger).
Ils ont ensuite subi la domination tactique et technique imposée par les hommes de Carlo Ancelotti, portés par un trio Camavinga - Bellingham - Vinicius des grands soirs.
Le prodige anglais de 20 ans, lancé dans la profondeur par un extérieur du pied de son compère brésilien, a effacé Gazzaniga pour conclure dans le but vide (36e, 2-0). De quoi faire résonner à nouveau le tube des Beatles "Hey Jude" dans son nouveau jardin.
Le duo a frappé une troisième fois au retour des vestiaires, Vinicius se jouant de Couto sur son côté gauche, avant que Gazzaniga ne repousse dans les pieds de Bellingham qui n'en demandait pas tant (54e, 3-0).
Les quinzièmes et seizièmes buts de l'international anglais, qui reprend seul la tête du classement des "goleadors" devant l'Ukrainien d'en face Artem Dovbyk, totalement muselé par Tchouaméni et Carvajal.
Touché à la cheville gauche en première période, "Belligol" a cédé sa place dans la foulée à Brahim Diaz, s'empressant d'entourer son pied avec de la glace après une ovation du Bernabéu. Une image de nature à inquiéter les médias ibériques, à trois jours du huitième de finale aller de la Ligue des champions contre Leipzig.
Brouillon jusqu'ici, Rodrygo est allé conclure la balade des Merengues sur leur pelouse en marquant un quatrième but d'une frappe puissante du droit (61e, 4-0).
Son remplaçant Joselu a manqué la balle de "manita", signe d'humiliation ultime en Espagne, en manquant son penalty à la 90e minute.
Battue par son voisin d’Osasuna (1-0) plus tôt dans l'après-midi, la Real Sociedad a elle enchainé un quatrième match sans victoire et sans aucun but marqué, toutes compétitions confondues.
Septième avec 37 points, le club basque compte déjà onze longueurs de retard sur la quatrième place qualificative pour la Ligue des champions, à quatre jours de son huitième de finale aller contre le PSG.
La Real Sociedad est maintenant talonnée par Las Palmas (8e, 35 points), qui s'est imposé à domicile (2-0) contre Valence.
Avec AFP
Déjà victorieux à l'aller (3-0), le club merengue a signé une nouvelle démonstration collective et ramené à la réalité le petit club catalan, qui espérait s'offrir dans la capitale le droit de continuer à rêver d'un premier titre de champion d'Espagne.
"Il faut reconnaître quand le rival est plus fort. (...) On a vu un grand Madrid ce soir. S'ils continuent comme cela je pense que cela va être très compliqué de les voir perdre des points et ne pas être champions", a estimé l'entraîneur de Gérone Michel en conférence de presse.
"C'est une défaite d'apprentissage, qui nous remet à notre place. Notre niveau n'est pas celui du Real Madrid, il nous reste encore un ou deux crans à franchir pour être à ce niveau", a-t-il ajouté.
Relégué à cinq longueurs de son adversaire du soir après cette deuxième défaite de la saison, son équipe (2e, 56 points) devra désormais réaliser un sans-faute et espérer des faux-pas du Real, pour éventuellement devenir le premier club à dérober la couronne aux trois grands d'Espagne (Real, Barça, Atlético) depuis Valence il y a vingt ans.
Les supporters catalans, venus en nombre dans la capitale pour ce que la presse espagnole considérait déjà comme la finale du championnat, ont été douchés d’entrée par une superbe frappe enroulée de Vinicius Junior des 20 mètres (6e, 1-0).
Totalement étouffés et surclassés dans les duels, les joueurs de Gérone se sont cassé les dents sur une défense madrilène inédite avec Tchouaméni et Carvajal dans l'axe, en l'absence des quatre centraux de métier (Militao, Alaba, Nacho et Rüdiger).
Ils ont ensuite subi la domination tactique et technique imposée par les hommes de Carlo Ancelotti, portés par un trio Camavinga - Bellingham - Vinicius des grands soirs.
- Bellingham brille mais sort touché -
Le prodige anglais de 20 ans, lancé dans la profondeur par un extérieur du pied de son compère brésilien, a effacé Gazzaniga pour conclure dans le but vide (36e, 2-0). De quoi faire résonner à nouveau le tube des Beatles "Hey Jude" dans son nouveau jardin.
Le duo a frappé une troisième fois au retour des vestiaires, Vinicius se jouant de Couto sur son côté gauche, avant que Gazzaniga ne repousse dans les pieds de Bellingham qui n'en demandait pas tant (54e, 3-0).
Les quinzièmes et seizièmes buts de l'international anglais, qui reprend seul la tête du classement des "goleadors" devant l'Ukrainien d'en face Artem Dovbyk, totalement muselé par Tchouaméni et Carvajal.
Touché à la cheville gauche en première période, "Belligol" a cédé sa place dans la foulée à Brahim Diaz, s'empressant d'entourer son pied avec de la glace après une ovation du Bernabéu. Une image de nature à inquiéter les médias ibériques, à trois jours du huitième de finale aller de la Ligue des champions contre Leipzig.
Brouillon jusqu'ici, Rodrygo est allé conclure la balade des Merengues sur leur pelouse en marquant un quatrième but d'une frappe puissante du droit (61e, 4-0).
Son remplaçant Joselu a manqué la balle de "manita", signe d'humiliation ultime en Espagne, en manquant son penalty à la 90e minute.
Battue par son voisin d’Osasuna (1-0) plus tôt dans l'après-midi, la Real Sociedad a elle enchainé un quatrième match sans victoire et sans aucun but marqué, toutes compétitions confondues.
Septième avec 37 points, le club basque compte déjà onze longueurs de retard sur la quatrième place qualificative pour la Ligue des champions, à quatre jours de son huitième de finale aller contre le PSG.
La Real Sociedad est maintenant talonnée par Las Palmas (8e, 35 points), qui s'est imposé à domicile (2-0) contre Valence.
Avec AFP
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