©Federica Brignone a partagé la première place du Super-G de Garmisch avec l’autrichienne Cornelia Hütter. Photo d’archives AFP
L'Italienne Federica Brignone, favorite du Super-G de coupe du monde de Garmisch Partenkirchen aujourd’hui, a bien gagné, mais elle n'était pas seule sur la première marche du podium : l'Autrichienne Cornelia Hütter, dans le même centième, a partagé la victoire avec elle. Tamara Tippler, une autre Autrichienne, a pris la troisième place. La Suissesse Corinne Suter, vainqueur de la descente la veille, termine septième.
Pour ce dernier week-end avant les Jeux olympiques de Pékin (4-20 février), toute l'élite de la vitesse n'était pas présente, mais les deux premières du classement de spécialité du Super-G, Brignone et sa compatriote Elena Curtoni, étaient venues chercher les points en jeu dans la station allemande des Alpes bavaroises.
Curtoni n'a pris que la 10e place, et conserve son statut de dauphine de Brignone, désormais largement en tête avec 103 points d'avance (une victoire rapporte 100 points).
Hütter, première ex-aequo, était ravie de cette situation assez rare en ski alpin : "C'est très chouette, a-t-il dit, ça m'a fait un peu bizarre lorsque j'ai passé la ligne d'arrivée, j'ai vu la lumière verte (qui indique la première place) mais l'affichage zéro virgule zéro zéro (qui indique l'écart)". "Quand j'ai réalisé, j'étais vraiment contente de partager cette victoire avec Federica", a-t-elle ajouté.
Alors que la reine de la descente, l'Italienne Sofia Goggia, avait fait l'impasse sur Garmisch pour soigner un genou blessé, et que plusieurs autres favorites des épreuves de vitesse aux Jeux s'étaient abstenues pour mieux se préparer, les filles en forme du week-end en ont profité pour accumuler de la confiance.
"Enorme pression"
"Les conditions étaient excellentes aujourd'hui, s'est félicitée Brignone, et venir ici faisait partie de notre préparation pour les Jeux". "Être là, avec la pression de ma première place en coupe du monde (du Super-G), essayer de produire mon meilleur ski avec cette pression, c'était la meilleure préparation possible pour les JO", a assuré l'Italienne, vainqueur de trois Super-G cet hiver, "cette victoire va me donner beaucoup d'élan et beaucoup de confiance, parce que là-bas, il y aura une pression énorme, beaucoup plus qu'ici".
A 31 ans, Brignone sait que Pékin sera probablement sa dernière chance olympique. Vainqueur du gros globe de cristal de la coupe du monde en 2019-2020, elle n'a jamais vraiment brillé dans les épreuves d'un jour : elle s'était contentée du bronze en Géant aux Jeux de Pyeongchang-2018, et avait glané une médaille d'argent également en Géant aux Mondiaux-2011, en début de carrière.
"Je voudrais emmener cette confiance avec moi", a-t-elle dit dimanche en descendant du podium, "je pense que ce seront mes derniers Jeux olympiques et je voudrais tout donner pour mon pays, pour moi-même et pour tous les gens qui travaillent avec moi". Le Super-G olympique des femmes est programmé le 11 février et la descente olympique le 15.
Pour ce dernier week-end avant les Jeux olympiques de Pékin (4-20 février), toute l'élite de la vitesse n'était pas présente, mais les deux premières du classement de spécialité du Super-G, Brignone et sa compatriote Elena Curtoni, étaient venues chercher les points en jeu dans la station allemande des Alpes bavaroises.
Curtoni n'a pris que la 10e place, et conserve son statut de dauphine de Brignone, désormais largement en tête avec 103 points d'avance (une victoire rapporte 100 points).
Hütter, première ex-aequo, était ravie de cette situation assez rare en ski alpin : "C'est très chouette, a-t-il dit, ça m'a fait un peu bizarre lorsque j'ai passé la ligne d'arrivée, j'ai vu la lumière verte (qui indique la première place) mais l'affichage zéro virgule zéro zéro (qui indique l'écart)". "Quand j'ai réalisé, j'étais vraiment contente de partager cette victoire avec Federica", a-t-elle ajouté.
Alors que la reine de la descente, l'Italienne Sofia Goggia, avait fait l'impasse sur Garmisch pour soigner un genou blessé, et que plusieurs autres favorites des épreuves de vitesse aux Jeux s'étaient abstenues pour mieux se préparer, les filles en forme du week-end en ont profité pour accumuler de la confiance.
"Enorme pression"
"Les conditions étaient excellentes aujourd'hui, s'est félicitée Brignone, et venir ici faisait partie de notre préparation pour les Jeux". "Être là, avec la pression de ma première place en coupe du monde (du Super-G), essayer de produire mon meilleur ski avec cette pression, c'était la meilleure préparation possible pour les JO", a assuré l'Italienne, vainqueur de trois Super-G cet hiver, "cette victoire va me donner beaucoup d'élan et beaucoup de confiance, parce que là-bas, il y aura une pression énorme, beaucoup plus qu'ici".
A 31 ans, Brignone sait que Pékin sera probablement sa dernière chance olympique. Vainqueur du gros globe de cristal de la coupe du monde en 2019-2020, elle n'a jamais vraiment brillé dans les épreuves d'un jour : elle s'était contentée du bronze en Géant aux Jeux de Pyeongchang-2018, et avait glané une médaille d'argent également en Géant aux Mondiaux-2011, en début de carrière.
"Je voudrais emmener cette confiance avec moi", a-t-elle dit dimanche en descendant du podium, "je pense que ce seront mes derniers Jeux olympiques et je voudrais tout donner pour mon pays, pour moi-même et pour tous les gens qui travaillent avec moi". Le Super-G olympique des femmes est programmé le 11 février et la descente olympique le 15.
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