«Les exportations agricoles ont diminué de 40% par rapport à l'année dernière, à la même période, à cause de la crise du transport maritime en mer Rouge». Tels étaient les propos du vice-président de la Chambre de commerce de Zahlé et de la Bekaa, Mounir El-Tini. Il a précisé que les agrumes sont les plus touchés, en plus des restes de la saison des pommes et des pommes de terre.
Il a par ailleurs souligné dans un communiqué que certains commerçants ont recours à des méthodes d'exportation «détournées»: ils exportent des produits en indiquant pour destination la Jordanie. En Jordanie, ils modifient l’origine, indiquant une origine syrienne. La production libanaise est ainsi introduite en Arabie saoudite, dans des voitures jordaniennes, en tant que marchandise syrienne.
«Cela coûte aux exportateurs 10.000 dollars par remorque, au lieu de 2.000 à 2.500 dollars auparavant», ajoute-t-il.
M. Al-Tini a souligné que «ces méthodes détournées sont coûteuses parce que les commerçants paient 400% de plus que le fret pour livrer leurs produits sur le marché saoudien». Il a ajouté que ce coût élevé entraîne pour l'économie libanaise une perte de 7.500 dollars par réfrigérateur de produits agricoles. «Ce n'est pas un chiffre négligeable, car, si l'on considère le nombre de réfrigérateurs qui sortent quotidiennement du pays, soit environ 50, les pertes se chiffrent à 375.000 $ par jour», précise-t-il.
Il a signalé en outre que «le coût de l'exportation en conteneurs a augmenté de 1.400 dollars par rapport à avant la crise», rappelant que «tous les produits agricoles ne peuvent pas être exportés dans des conteneurs».
M. Al-Tini a souligné que «la crise du transport maritime en mer Rouge cause des pertes très importantes, mais que la véritable source de pertes demeure la fermeture des frontières saoudiennes aux produits libanais».
Il a par ailleurs souligné dans un communiqué que certains commerçants ont recours à des méthodes d'exportation «détournées»: ils exportent des produits en indiquant pour destination la Jordanie. En Jordanie, ils modifient l’origine, indiquant une origine syrienne. La production libanaise est ainsi introduite en Arabie saoudite, dans des voitures jordaniennes, en tant que marchandise syrienne.
«Cela coûte aux exportateurs 10.000 dollars par remorque, au lieu de 2.000 à 2.500 dollars auparavant», ajoute-t-il.
M. Al-Tini a souligné que «ces méthodes détournées sont coûteuses parce que les commerçants paient 400% de plus que le fret pour livrer leurs produits sur le marché saoudien». Il a ajouté que ce coût élevé entraîne pour l'économie libanaise une perte de 7.500 dollars par réfrigérateur de produits agricoles. «Ce n'est pas un chiffre négligeable, car, si l'on considère le nombre de réfrigérateurs qui sortent quotidiennement du pays, soit environ 50, les pertes se chiffrent à 375.000 $ par jour», précise-t-il.
Il a signalé en outre que «le coût de l'exportation en conteneurs a augmenté de 1.400 dollars par rapport à avant la crise», rappelant que «tous les produits agricoles ne peuvent pas être exportés dans des conteneurs».
M. Al-Tini a souligné que «la crise du transport maritime en mer Rouge cause des pertes très importantes, mais que la véritable source de pertes demeure la fermeture des frontières saoudiennes aux produits libanais».
Lire aussi
Commentaires