Le métropolite grec orthodoxe de Beyrouth, Élias Audi, a dénoncé «la guerre qui est imposée» aux Libanais, tout en soulignant que «le pouvoir décisionnel de l’État lui est confisqué» et, que dans ces conditions, «aucune évolution n’est possible». Il a aussi déploré le fait que des innocents soient tués.
Dans son homélie dominicale, Mgr Audi a également fait le point sur la situation de crise qui perdure, assurant que «nous ne voulons ni quitter le pays ni la fuite des cerveaux».
Il a alors exprimé ses craintes quant à la voie «chaotique» et «sombre » dans laquelle le Liban continue de s’engouffrer. «Comment un pays peut-il prospérer sans un président qui le dirige conformément à sa Constitution? Comment un pays peut-il prospérer lorsque son armée est affaiblie?», s’est-il alors interrogé, mettant ainsi en exergue la confiscation de la décision suprême, qui est celle de mener une guerre ou pas.
«Comment un pays peut-il jouir de la stabilité et de la prospérité alors que les armes sont omniprésentes, que les frontières sont poreuses, que son système judiciaire est soumis, que ses administrations sont vidées de leurs compétences, que le pouvoir décisionnel de l’État lui est confisqué et que la guerre lui est imposée ainsi qu’à ses citoyens? Comment construire un État quand certains le dominent, d’autres outrepassent ses décisions et d’autres encore ignorent son existence?», s’est-il demandé.
En conclusion, Mgr Audi a également mis en garde contre les politiques de dénigrement, d’accusation, de trahison et de diffamation dont sont victimes à la fois «les hommes politiques, les artistes, les intellectuels, les journalistes, les écrivains et même des personnalités religieuses», dans une allusion claire aux campagnes du Hezbollah qui accusent d’être à la solde des Israéliens toute personne qui ose courageusement critiquer ses actions.
Dans son homélie dominicale, Mgr Audi a également fait le point sur la situation de crise qui perdure, assurant que «nous ne voulons ni quitter le pays ni la fuite des cerveaux».
Il a alors exprimé ses craintes quant à la voie «chaotique» et «sombre » dans laquelle le Liban continue de s’engouffrer. «Comment un pays peut-il prospérer sans un président qui le dirige conformément à sa Constitution? Comment un pays peut-il prospérer lorsque son armée est affaiblie?», s’est-il alors interrogé, mettant ainsi en exergue la confiscation de la décision suprême, qui est celle de mener une guerre ou pas.
«Comment un pays peut-il jouir de la stabilité et de la prospérité alors que les armes sont omniprésentes, que les frontières sont poreuses, que son système judiciaire est soumis, que ses administrations sont vidées de leurs compétences, que le pouvoir décisionnel de l’État lui est confisqué et que la guerre lui est imposée ainsi qu’à ses citoyens? Comment construire un État quand certains le dominent, d’autres outrepassent ses décisions et d’autres encore ignorent son existence?», s’est-il demandé.
En conclusion, Mgr Audi a également mis en garde contre les politiques de dénigrement, d’accusation, de trahison et de diffamation dont sont victimes à la fois «les hommes politiques, les artistes, les intellectuels, les journalistes, les écrivains et même des personnalités religieuses», dans une allusion claire aux campagnes du Hezbollah qui accusent d’être à la solde des Israéliens toute personne qui ose courageusement critiquer ses actions.
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