
Dans deux homélies puissantes ce dimanche, le métropolite Élias Audi et le patriarche maronite, Béchara Raï, ont livré des messages spirituels et nationaux, appelant à la foi, à l’unité et à la réforme, alors que le Liban continue de faire face à des défis croissants.
Présidant la messe dominicale à la cathédrale Saint-Georges, le métropolite Élias Audi, chef de l’archidiocèse grec-orthodoxe de Beyrouth, a commémoré le quatrième concile œcuménique de Chalcédoine, en soulignant la définition de la double nature du Christ – à la fois divine et humaine –, un pilier de la foi orthodoxe.
Il a exhorté les fidèles à rester fermes dans leur foi, mettant en garde contre la propagation d’idées trompeuses à l’ère numérique. «Connaissez l’histoire de votre Église, lisez les Écritures et tenez-vous fermement à la vérité», a-t-il déclaré.
Traçant un parallèle entre vie spirituelle et vie nationale, Mgr Audi a insisté sur l’importance de préserver la Constitution libanaise, qu’il a comparée à la doctrine de l’Église. Il a critiqué la culture du partage du pouvoir au Liban, appelant à des réformes urgentes, à une gouvernance transparente et à la relance des institutions de l’État.
De son côté, depuis Dimane, le patriarche maronite Béchara Raï a centré son sermon sur la valeur fondamentale de la famille, la décrivant comme «le noyau stable, la première école naturelle et la toute première communauté sur Terre». Il a affirmé que, malgré les pressions sociales et économiques croissantes, la famille peut rester «un berceau de sainteté» lorsqu’elle est fondée sur la foi et l’amour mutuel.
Mgr Raï a lié la force de la famille à celle de la nation, déclarant que «lorsque la famille est bâtie sur la foi, la nation se construit sur l’espérance». Il a réaffirmé l’identité du Liban comme lieu de coexistence, fondée sur sa Constitution et l’esprit du Pacte national.
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