Michel Moawad, député du bloc du Renouveau, a déploré, mercredi soir, dans une interview accordée à la chaîne locale LBC, que le gouvernement libanais se soit fait «confisquer» la décision de guerre et de paix par le Hezbollah, estimant que le Premier ministre sortant, Najib Mikati, «a laissé faire le Hezb au détriment de la souveraineté du pays». Pour le député de l’opposition, «la seule solution durable qui garantisse la stabilité est la mise en œuvre effective de la résolution 1701».
«Le gouvernement sortant a renoncé à ses responsabilités et accepté de lier le sort du Liban à celui de Gaza, ce qui constitue un crime contre le Liban», a-t-il ainsi dénoncé.
Concernant la guerre qui se poursuit dans la bande de Gaza, M. Moawad a estimé que ce qui se passe «nous concerne tous», appelant à «une solution à deux États», seul moyen de faire taire les armes et de garantir «le droit du peuple palestinien à un État et à décider de son propre destin».
Il a dans ce contexte accusé l’Iran d’utiliser ce conflit pour étendre son agenda dans la région, pointant du doigt l’ouverture du front sud par le Hezbollah, l’exhortant «à ne pas utiliser le Liban et son peuple» pour servir l'Iran.
Le député de l’opposition a également condamné la guerre et son lourd tribut que paient les Libanais, en particulier les habitants du Liban-Sud. Il a aussi souligné que cette guerre «est un crime» contre tout le Liban, d'autant plus que ce conflit vient se greffer à une crise économique et financière qui perdure depuis 2019.
Par ailleurs, le député Michel Moawad a accusé le Hezbollah d’avoir détourné «la décision de l'État», l’invitant à apprendre de «notre histoire» tout en lui rappelant «que l'excès de puissance ne dure pas».
Concernant les tractations diplomatiques en faveur de la mise en œuvre de la résolution onusienne 1701 (qui a mis fin à la guerre entre le Hezbollah et Israël en 2006), M. Moawad a dénoncé les contradictions du gouvernement sortant en affirmant: «Il ne peut pas à la fois lier le sort du Liban à celui de Gaza et exiger l’application de la résolution 1701.»
En réponse à une question sur l'élection présidentielle et la position du Courant patriotique libre (CPL), le député a assuré que «l’opposition maintient son soutien à son candidat, l’ancien ministre Jihad Azour, et le CPL a également confirmé son adhésion à cette proposition».
M. Moawad a également insisté sur la nécessité d'œuvrer à former «une alliance avec le CPL afin de libérer l'État du Hezbollah et de le récupérer, malgré nos nombreuses divergences».
Il a réaffirmé que l'opposition poursuivra ses efforts jusqu'à ce que le pays soit libéré du joug du Hezbollah et que sa souveraineté soit restaurée.
«Le gouvernement sortant a renoncé à ses responsabilités et accepté de lier le sort du Liban à celui de Gaza, ce qui constitue un crime contre le Liban», a-t-il ainsi dénoncé.
Concernant la guerre qui se poursuit dans la bande de Gaza, M. Moawad a estimé que ce qui se passe «nous concerne tous», appelant à «une solution à deux États», seul moyen de faire taire les armes et de garantir «le droit du peuple palestinien à un État et à décider de son propre destin».
Il a dans ce contexte accusé l’Iran d’utiliser ce conflit pour étendre son agenda dans la région, pointant du doigt l’ouverture du front sud par le Hezbollah, l’exhortant «à ne pas utiliser le Liban et son peuple» pour servir l'Iran.
Le député de l’opposition a également condamné la guerre et son lourd tribut que paient les Libanais, en particulier les habitants du Liban-Sud. Il a aussi souligné que cette guerre «est un crime» contre tout le Liban, d'autant plus que ce conflit vient se greffer à une crise économique et financière qui perdure depuis 2019.
Par ailleurs, le député Michel Moawad a accusé le Hezbollah d’avoir détourné «la décision de l'État», l’invitant à apprendre de «notre histoire» tout en lui rappelant «que l'excès de puissance ne dure pas».
Concernant les tractations diplomatiques en faveur de la mise en œuvre de la résolution onusienne 1701 (qui a mis fin à la guerre entre le Hezbollah et Israël en 2006), M. Moawad a dénoncé les contradictions du gouvernement sortant en affirmant: «Il ne peut pas à la fois lier le sort du Liban à celui de Gaza et exiger l’application de la résolution 1701.»
En réponse à une question sur l'élection présidentielle et la position du Courant patriotique libre (CPL), le député a assuré que «l’opposition maintient son soutien à son candidat, l’ancien ministre Jihad Azour, et le CPL a également confirmé son adhésion à cette proposition».
M. Moawad a également insisté sur la nécessité d'œuvrer à former «une alliance avec le CPL afin de libérer l'État du Hezbollah et de le récupérer, malgré nos nombreuses divergences».
Il a réaffirmé que l'opposition poursuivra ses efforts jusqu'à ce que le pays soit libéré du joug du Hezbollah et que sa souveraineté soit restaurée.
Lire aussi
Commentaires