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- Des Sudistes intentent un procès à l’État pour négligence
Des habitants du Liban-Sud ont intenté un procès contre l’État libanais, qu’ils accusent de négligence et de mettre leur vie en danger, à cause de la guerre déclenchée par le Hezbollah contre Israël, le 8 octobre dernier.
Leur avocat, Elie Mahfoud, également chef du Mouvement du changement, a fait part de ces poursuites au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue, samedi. «Nous avons déposé une plainte auprès du Parquet le 20/02/2024 sous le numéro 440/2024 et le dossier a été transféré à la cour d’appel de Beyrouth le 22/02/2024», a déclaré M. Mahfoud.
Il a également indiqué qu’«un avertissement a été adressé à l’État libanais par l’intermédiaire du ministère des Finances, dans lequel nous demandons une indemnisation pour les familles touchées sous peine de poursuivre l’État devant les tribunaux compétents».
Au nom de ses clients, M. Mahfoud a estimé que l’État libanais n’avait pas protégé ses citoyens et n’avait pas assumé ses responsabilités. Il a insisté sur le fait que «la fonction de protection des populations au Liban-Sud n’est plus entre les mains de l’État, mais que la vie de ces derniers dépend de la milice de facto, qui a hypothéqué la décision de guerre et de paix» dans le pays.
En outre, il a insisté sur la nécessité, pour l’État, de déployer l’armée libanaise, «laquelle est la seule habilitée à assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire national et non pas seulement au Liban-Sud». «L’État doit se conformer à la Constitution et aux résolutions 1559, 1701 et 1680 du Conseil de sécurité de l’ONU».
Leur avocat, Elie Mahfoud, également chef du Mouvement du changement, a fait part de ces poursuites au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue, samedi. «Nous avons déposé une plainte auprès du Parquet le 20/02/2024 sous le numéro 440/2024 et le dossier a été transféré à la cour d’appel de Beyrouth le 22/02/2024», a déclaré M. Mahfoud.
Il a également indiqué qu’«un avertissement a été adressé à l’État libanais par l’intermédiaire du ministère des Finances, dans lequel nous demandons une indemnisation pour les familles touchées sous peine de poursuivre l’État devant les tribunaux compétents».
Au nom de ses clients, M. Mahfoud a estimé que l’État libanais n’avait pas protégé ses citoyens et n’avait pas assumé ses responsabilités. Il a insisté sur le fait que «la fonction de protection des populations au Liban-Sud n’est plus entre les mains de l’État, mais que la vie de ces derniers dépend de la milice de facto, qui a hypothéqué la décision de guerre et de paix» dans le pays.
En outre, il a insisté sur la nécessité, pour l’État, de déployer l’armée libanaise, «laquelle est la seule habilitée à assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire national et non pas seulement au Liban-Sud». «L’État doit se conformer à la Constitution et aux résolutions 1559, 1701 et 1680 du Conseil de sécurité de l’ONU».
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