Le président de la Confédération générale des travailleurs libanais (CGTL), Béchara Asmar, indique qu’il est nécessaire d'augmenter les salaires dans les secteurs public et privé et ce faisant, une partie des souffrances des citoyens seraient soulagées.
Dans un entretien accordé au site IMLebanon, il indique que la situation économique au Liban se détériore et continue de décliner en raison des mauvaises politiques mises en œuvre par les responsables politiques au Liban depuis les années 1990.
Il souligne que «l’augmentation du salaire minimum doit être logique et nous avons préparé une étude au sein de la CGTL sur le minimum acceptable, qui doit atteindre environ 52 millions de livres comprenant le panier alimentaire, éducatif et sanitaire, en plus du logement, c’est-à-dire l’électricité, l’eau, les communications et les transports».
Il s’est demandé si cela pouvait être appliqué sur le terrain, révélant que «les organismes économiques ont absolument rejeté ce chiffre lors des discussions et ont exigé l’adoption de 15 millions de livres. Il a rappelé qu’après de grands efforts, les indemnités de transport ont été majorées à 450.000 livres par jour, l'équivalent de 10,8 millions de livres par mois, soit plus que le salaire minimum, qui est de 9 millions de livres.»
Il a souligné que l’augmentation du salaire minimum ne se répercute pas seulement sur les moyens de subsistance de l’employé, mais aussi sur sa santé, parce que les 450.000 travailleurs du secteur privé sont inscrits à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et paient des cotisations. «Selon nos estimations, si le Smic atteint 20 millions de livres, les prestations de santé pourront être couvertes avec le fonds, soit 80% des soins médicaux et 90% des hospitalisations», a-t-il avancé.
M. Asmar a, par ailleurs, révélé à IMLebanon, qu’«une grande partie des employeurs du secteur privé ne déclarent pas le salaire réel. En 2019, environ 55% des employeurs ont annoncé que le salaire de leurs travailleurs était inférieur à un million de livres, ce qui a provoqué une baisse de la capacité du fonds de la CNSS à accomplir ses tâches».
Le syndicaliste a également assuré qu’il existe des incitations très importantes qui peuvent être accordées au travailleur en plus du salaire, comme l’indemnisation familiale, qui a été multipliée par 10, les bourses scolaires, (dont la multiplication par 5 est exigée) et les indemnités de transport.
Il a souligné que «la réalité économique des institutions, des usines et des professions libérales a connu un changement qualitatif en 2023 puisqu’elles se sont toutes orientées vers la dollarisation et que les salaires des employés sont désormais partiellement ou totalement libellés en dollars américains».
Dans un entretien accordé au site IMLebanon, il indique que la situation économique au Liban se détériore et continue de décliner en raison des mauvaises politiques mises en œuvre par les responsables politiques au Liban depuis les années 1990.
Il souligne que «l’augmentation du salaire minimum doit être logique et nous avons préparé une étude au sein de la CGTL sur le minimum acceptable, qui doit atteindre environ 52 millions de livres comprenant le panier alimentaire, éducatif et sanitaire, en plus du logement, c’est-à-dire l’électricité, l’eau, les communications et les transports».
Il s’est demandé si cela pouvait être appliqué sur le terrain, révélant que «les organismes économiques ont absolument rejeté ce chiffre lors des discussions et ont exigé l’adoption de 15 millions de livres. Il a rappelé qu’après de grands efforts, les indemnités de transport ont été majorées à 450.000 livres par jour, l'équivalent de 10,8 millions de livres par mois, soit plus que le salaire minimum, qui est de 9 millions de livres.»
Il a souligné que l’augmentation du salaire minimum ne se répercute pas seulement sur les moyens de subsistance de l’employé, mais aussi sur sa santé, parce que les 450.000 travailleurs du secteur privé sont inscrits à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et paient des cotisations. «Selon nos estimations, si le Smic atteint 20 millions de livres, les prestations de santé pourront être couvertes avec le fonds, soit 80% des soins médicaux et 90% des hospitalisations», a-t-il avancé.
M. Asmar a, par ailleurs, révélé à IMLebanon, qu’«une grande partie des employeurs du secteur privé ne déclarent pas le salaire réel. En 2019, environ 55% des employeurs ont annoncé que le salaire de leurs travailleurs était inférieur à un million de livres, ce qui a provoqué une baisse de la capacité du fonds de la CNSS à accomplir ses tâches».
Le syndicaliste a également assuré qu’il existe des incitations très importantes qui peuvent être accordées au travailleur en plus du salaire, comme l’indemnisation familiale, qui a été multipliée par 10, les bourses scolaires, (dont la multiplication par 5 est exigée) et les indemnités de transport.
Il a souligné que «la réalité économique des institutions, des usines et des professions libérales a connu un changement qualitatif en 2023 puisqu’elles se sont toutes orientées vers la dollarisation et que les salaires des employés sont désormais partiellement ou totalement libellés en dollars américains».
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