La grève des fonctionnaires, qui se poursuit depuis près de deux semaines au Liban, pèse lourd sur de nombreux Libanais, notamment ceux qui souffrent de maladies chroniques.
Ce mouvement de protestation, mené en appui à des revendications salariales et sociales, a perturbé gravement la distribution des médicaments. Si le ministère de la Santé s’est voulu rassurant, en indiquant que «la crise» est en voie de règlement, il est resté très vague sur les délais.
Le bureau de presse du ministère de la Santé a ainsi regretté, mercredi, dans un communiqué, la «nouvelle crise des médicaments» qui a conduit à «une pénurie temporaire d’un certain nombre de remèdes contre le cancer et les maladies incurables, en raison des retards dans le processus de livraison des médicaments, conséquence directe de la grève des employés du secteur public».
Dans les faits, cette grève généralisée aurait notamment «retardé le transfert de fonds aux importateurs». Selon le texte, le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, a tenté d’intervenir auprès des importateurs de médicaments pour qu’ils livrent les médicaments «présents dans les entrepôts», en attendant un dénouement, mais ces derniers auraient refusé de le faire «jusqu’à ce qu’ils soient payés».
Bien que le ministère se soit voulu rassurant en faisant part de «progrès» dans le dénouement de cette nouvelle crise et d’«un rétablissement du mécanisme de transfert financier dans les prochains jours», il n’a pas donné de précisons sur un point fondamental: que feront entretemps les patients qui ne peuvent pas retarder un traitement et qui n’ont pas la possibilité ou les moyens d’assurer leurs médicaments?
Le ministère a indirectement appelé les fonctionnaires en grève et les importateurs de médicaments à faire montre de compassion et d’empathie, tout en essayant de se montrer rassurant à leur égard.
Il a aussi exhorté «les parties concernées dans tous les secteurs à prendre en considération les répercussions de leurs actes sur les plus vulnérables», en allusion aux fonctionnaires en grève.
Aux importateurs, il a souligné que «le mécanisme de paiement convenu avec les autorités financières officielles constitue une garantie que les sommes dues aux importateurs ne s’accumuleront pas».
Ce mouvement de protestation, mené en appui à des revendications salariales et sociales, a perturbé gravement la distribution des médicaments. Si le ministère de la Santé s’est voulu rassurant, en indiquant que «la crise» est en voie de règlement, il est resté très vague sur les délais.
Le bureau de presse du ministère de la Santé a ainsi regretté, mercredi, dans un communiqué, la «nouvelle crise des médicaments» qui a conduit à «une pénurie temporaire d’un certain nombre de remèdes contre le cancer et les maladies incurables, en raison des retards dans le processus de livraison des médicaments, conséquence directe de la grève des employés du secteur public».
Dans les faits, cette grève généralisée aurait notamment «retardé le transfert de fonds aux importateurs». Selon le texte, le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, a tenté d’intervenir auprès des importateurs de médicaments pour qu’ils livrent les médicaments «présents dans les entrepôts», en attendant un dénouement, mais ces derniers auraient refusé de le faire «jusqu’à ce qu’ils soient payés».
Bien que le ministère se soit voulu rassurant en faisant part de «progrès» dans le dénouement de cette nouvelle crise et d’«un rétablissement du mécanisme de transfert financier dans les prochains jours», il n’a pas donné de précisons sur un point fondamental: que feront entretemps les patients qui ne peuvent pas retarder un traitement et qui n’ont pas la possibilité ou les moyens d’assurer leurs médicaments?
Le ministère a indirectement appelé les fonctionnaires en grève et les importateurs de médicaments à faire montre de compassion et d’empathie, tout en essayant de se montrer rassurant à leur égard.
Il a aussi exhorté «les parties concernées dans tous les secteurs à prendre en considération les répercussions de leurs actes sur les plus vulnérables», en allusion aux fonctionnaires en grève.
Aux importateurs, il a souligné que «le mécanisme de paiement convenu avec les autorités financières officielles constitue une garantie que les sommes dues aux importateurs ne s’accumuleront pas».
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