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- Convoi d'aide pillé à Gaza
Un premier examen du drame survenu le 29 février à Gaza, où 120 personnes, selon les autorités du Hamas, ont été tuées autour d'un convoi d'aide humanitaire pris d'assaut par une foule affamée, montre que des soldats israéliens ont «tiré précisément sur plusieurs suspects», a indiqué vendredi l'armée israélienne.
«L'examen, mené par le commandement, a révélé que les troupes [israéliennes] n'ont pas tiré sur le convoi humanitaire, mais sur un certain nombre de suspects qui s'approchaient [de soldats israéliens] et présentaient une menace», écrit l'armée dans un communiqué.
Selon un témoin interrogé par l'AFP ce jour-là, les violences ont éclaté alors que des milliers de personnes désespérées en quête de nourriture s'agglutinaient dans l'ouest de la ville de Gaza. Au passage d'un convoi d'aide, «des milliers de personnes [ont] pris d'assaut les camions» et «les soldats [israéliens présents] ont tiré sur la foule, car les gens s'approchaient trop des chars», avait indiqué ce témoin.
Le soir du drame, le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne, avait insisté sur le fait que l'armée israélienne protégeait ce convoi, affrété selon lui par l'Égypte, pour lui permettre d'arriver à bon port, dans le nord de la bande de Gaza, où l'ONU redoute une famine imminente après cinq mois de guerre entre Israël et le Hamas.
Mais, selon l'armée israélienne, le convoi, attaqué vers 4h30 (2h30 GMT) sur la route côtière dans l'ouest de la ville de Gaza, a été «pillé» par «une foule d'environ 12.000 Gazaouis».
«Pendant que se déroulait le pillage, des incidents ayant porté grand tort aux civils ont été provoqués par [une] bousculade et le fait que des gens ont été renversés par des camions», écrit l'armée.
De plus, «des dizaines de Gazaouis se sont approchés des troupes [israéliennes], se tenant à quelques mètres d'eux, constituant ainsi une menace réelle» pour ces soldats.
«À ce stade, les soldats ont tiré de façon préventive pour maintenir les suspects à distance. Comme les suspects continuaient d'avancer vers eux, les troupes ont tiré précisément sur plusieurs d'entre eux pour éliminer la menace», indique encore le communiqué de l'armée. Il ne donne toutefois pas de détails sur le nombre éventuel de décès résultant de ces tirs, de l'affolement général ou des accidents impliquant des véhicules.
L'offensive militaire israélienne lancée en représailles à l'attaque du 7 octobre a fait jusqu'ici 30.878 morts à Gaza, en majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé à Gaza.
Avec AFP
«L'examen, mené par le commandement, a révélé que les troupes [israéliennes] n'ont pas tiré sur le convoi humanitaire, mais sur un certain nombre de suspects qui s'approchaient [de soldats israéliens] et présentaient une menace», écrit l'armée dans un communiqué.
Selon un témoin interrogé par l'AFP ce jour-là, les violences ont éclaté alors que des milliers de personnes désespérées en quête de nourriture s'agglutinaient dans l'ouest de la ville de Gaza. Au passage d'un convoi d'aide, «des milliers de personnes [ont] pris d'assaut les camions» et «les soldats [israéliens présents] ont tiré sur la foule, car les gens s'approchaient trop des chars», avait indiqué ce témoin.
Le soir du drame, le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne, avait insisté sur le fait que l'armée israélienne protégeait ce convoi, affrété selon lui par l'Égypte, pour lui permettre d'arriver à bon port, dans le nord de la bande de Gaza, où l'ONU redoute une famine imminente après cinq mois de guerre entre Israël et le Hamas.
Mais, selon l'armée israélienne, le convoi, attaqué vers 4h30 (2h30 GMT) sur la route côtière dans l'ouest de la ville de Gaza, a été «pillé» par «une foule d'environ 12.000 Gazaouis».
«Pendant que se déroulait le pillage, des incidents ayant porté grand tort aux civils ont été provoqués par [une] bousculade et le fait que des gens ont été renversés par des camions», écrit l'armée.
De plus, «des dizaines de Gazaouis se sont approchés des troupes [israéliennes], se tenant à quelques mètres d'eux, constituant ainsi une menace réelle» pour ces soldats.
«À ce stade, les soldats ont tiré de façon préventive pour maintenir les suspects à distance. Comme les suspects continuaient d'avancer vers eux, les troupes ont tiré précisément sur plusieurs d'entre eux pour éliminer la menace», indique encore le communiqué de l'armée. Il ne donne toutefois pas de détails sur le nombre éventuel de décès résultant de ces tirs, de l'affolement général ou des accidents impliquant des véhicules.
L'offensive militaire israélienne lancée en représailles à l'attaque du 7 octobre a fait jusqu'ici 30.878 morts à Gaza, en majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé à Gaza.
Avec AFP
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