Présidentielle: Raï salue l’initiative de la Modération nationale
Le patriarche maronite, Béchara Raï, a salué «l’initiative du bloc de la Modération nationale et les efforts des ambassadeurs du groupe des Cinq» (composé de la France, des États-Unis, du Qatar, de l’Arabie saoudite et de l’Égypte), en vue de débloquer la présidentielle.

«Nous voyons d’un bon œil l’initiative du bloc de la Modération nationale et les efforts des ambassadeurs. Nous espérons, par ailleurs, qu’ils seront couronnés de succès», a fait valoir Mgr Raï, dans son homélie du dimanche, soulignant à cet effet «l’urgence d’élire immédiatement un président de la République».

Il convient de rappeler que le bloc de la Modération nationale effectue une tournée auprès des différents partis politiques dans le cadre de son initiative visant à débloquer la présidentielle. Celle-ci consiste à organiser, place de l’Étoile, des concertations parlementaires au terme desquelles les députés appelleront le président de la Chambre à tenir une séance électorale ouverte avec des tours successifs, jusqu’à l’élection d’un président.


D’autre part, le patriarche maronite a imputé aux responsables politiques la paralysie du pays. Ces derniers «doivent dépasser leurs intérêts personnels pour redresser le pays dans tous ses aspects», a-t-il souligné.

Concernant la guerre à Gaza, le patriarche maronite a fermement condamné la «guerre d’anéantissement à Gaza», tout en espérant que «le Liban ne se laissera pas entraîner dans cette guerre aveugle», d’où «la nécessité de protéger le sud et les citoyens».

«Nous demandons au monde d’y mettre fin et nous condamnons son silence face à la guerre israélienne contre Gaza. Les pays craignent que leurs intérêts financiers soient menacés, sacrifiant ainsi un peuple qui a droit à son propre État», a-t-il dénoncé. Il a enfin plaidé en faveur de l’application de la résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations unies, concernant la partition de la Palestine en deux États: l’un juif et l’autre arabe, en plus de la délimitation de ses frontières.
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