©(Yasser Al-Zayyat / AFP)
L’opposition au Koweït conserve la majorité au Parlement, selon les résultats des élections législatives publiées vendredi dans ce pays du Golfe, quelques mois après l’avènement d’un nouvel émir.
Les candidats de l’opposition ont obtenu 29 sièges sur les 50 que compte l’assemblée, selon les résultats publiés par l’agence de presse officielle KUNA, au lendemain du scrutin.
Les élus de l’opposition comprennent des islamistes et des indépendants qui ne sont pas liés à la famille régnante des Al-Sabah.
Ce résultat ne change pas la configuration du Parlement qui comptait avant sa récente dissolution 29 élus de l’opposition.
Au total, 39 parlementaires ont conservé leur siège, tandis que onze nouveaux visages font leur entrée dans cette assemblée, la seule des monarchies arabes du Golfe à être élue au suffrage universel.
Avec ce résultat, l’impasse politique devrait se poursuivre, selon Badr al-Saif, professeur d’histoire à l’université de Koweït. «Une nouvelle épreuve de force se prépare. (...) Certains des nouveaux élus sont réputés pour ne pas mâcher leurs mots», souligne-t-il.
Les législatives sont devenues un événement annuel pour ce pays, en raison de conflits récurrents entre pouvoirs législatif et exécutif. Ces tensions ont entraîné des blocages récurrents, retardant des réformes jugées indispensables, ce qui a été critiqué par l’émir Mechaal al-Ahmad Al-Sabah, arrivé au pouvoir en décembre à 83 ans, après la mort de son demi-frère et prédécesseur, cheikh Nawaf.
L’assemblée nationale a été dissoute en février par le nouvel émir après des critiques formulées par un élu à l’encontre d’une déclaration de cheikh Mechaal sur les crises politiques répétition.
Le scrutin de jeudi, le troisième depuis 2022 et le quatrième en cinq ans, revêt une importance particulière car le nouveau Parlement sera chargé d’approuver le choix du prince héritier de cheikh Mechaal. Si l’assemblée devait rejeter la personne choisie par l’émir, celui-ci lui soumettrait alors trois candidats parmi lesquels elle devra choisir le futur émir du Koweït.
Les Koweïtiens constituent une minorité au sein d’une population majoritairement expatriée de plus de 4,3 millions d’habitants. Le corps électoral est composé de quelque 835.000 électeurs et le taux de participation a atteint 62%, selon des chiffres officiels.
Avec AFP
Les candidats de l’opposition ont obtenu 29 sièges sur les 50 que compte l’assemblée, selon les résultats publiés par l’agence de presse officielle KUNA, au lendemain du scrutin.
Les élus de l’opposition comprennent des islamistes et des indépendants qui ne sont pas liés à la famille régnante des Al-Sabah.
Ce résultat ne change pas la configuration du Parlement qui comptait avant sa récente dissolution 29 élus de l’opposition.
Au total, 39 parlementaires ont conservé leur siège, tandis que onze nouveaux visages font leur entrée dans cette assemblée, la seule des monarchies arabes du Golfe à être élue au suffrage universel.
Avec ce résultat, l’impasse politique devrait se poursuivre, selon Badr al-Saif, professeur d’histoire à l’université de Koweït. «Une nouvelle épreuve de force se prépare. (...) Certains des nouveaux élus sont réputés pour ne pas mâcher leurs mots», souligne-t-il.
Les législatives sont devenues un événement annuel pour ce pays, en raison de conflits récurrents entre pouvoirs législatif et exécutif. Ces tensions ont entraîné des blocages récurrents, retardant des réformes jugées indispensables, ce qui a été critiqué par l’émir Mechaal al-Ahmad Al-Sabah, arrivé au pouvoir en décembre à 83 ans, après la mort de son demi-frère et prédécesseur, cheikh Nawaf.
L’assemblée nationale a été dissoute en février par le nouvel émir après des critiques formulées par un élu à l’encontre d’une déclaration de cheikh Mechaal sur les crises politiques répétition.
Le scrutin de jeudi, le troisième depuis 2022 et le quatrième en cinq ans, revêt une importance particulière car le nouveau Parlement sera chargé d’approuver le choix du prince héritier de cheikh Mechaal. Si l’assemblée devait rejeter la personne choisie par l’émir, celui-ci lui soumettrait alors trois candidats parmi lesquels elle devra choisir le futur émir du Koweït.
Les Koweïtiens constituent une minorité au sein d’une population majoritairement expatriée de plus de 4,3 millions d’habitants. Le corps électoral est composé de quelque 835.000 électeurs et le taux de participation a atteint 62%, selon des chiffres officiels.
Avec AFP
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