Le Conseil des ministres a approuvé, jeudi, l’augmentation du salaire minimum dans le secteur privé à 18 millions de livres libanaises, ainsi que la majoration de 100% des allocations scolaires. Ainsi, le salaire minimum passe de 9 à 18 millions de livres, entièrement déclaré à la Caisse nationale de sécurité sociale et intégré au salaire de base. Concernant les allocations scolaires, pour les enfants des employés fréquentant l’école publique, le montant par élève (jusqu’à quatre) est désormais de 4 millions de livres. L’allocation scolaire pour les élèves inscrits dans des établissements privés passera de 6 millions à 12 millions de livres pour l’année scolaire 2024-2025.
Commentant cette décision sur la chaîne de télévision MTV, le président de la Confédération générale des travailleurs libanais (CGTL), Béchara Asmar, a estimé que «les 18 millions de livres représentent une fraction du salaire de base qui devrait avoisiner les 50 millions de livres». Il a, à cet égard, souligné qu'avec le coût élevé de la vie, «une famille ne peut pas subsister avec un revenu de 18 millions, auxquels s'ajoutent 9 millions pour les frais de déplacements».
M. Asmar a rappelé qu’en 2019, avant la crise, le salaire minimum était de 450 dollars, alors qu’aujourd’hui, avec les frais de transport, il frôle les 300 dollars.
Il a souligné que la décision du Conseil des ministres représente «une étape dans un dialogue continu visant à restituer la vraie valeur des salaires». Selon lui, cela nécessite «un calme sécuritaire» et un «calme politique qui se reflèteraient sur l’économie», ce qui n'est pas actuellement le cas au Liban en raison des hostilités depuis le 8 octobre entre le Hezbollah et Israël à la frontière sud du pays, ainsi que de l'absence d'un chef d'État.
M. Asmar a, en outre, indiqué que la CGTL s'est engagée avec les acteurs économiques à reprendre le dialogue en vue d'établir un nouveau salaire minimum dès que la situation sécuritaire dans le sud se stabilisera.
Commentant cette décision sur la chaîne de télévision MTV, le président de la Confédération générale des travailleurs libanais (CGTL), Béchara Asmar, a estimé que «les 18 millions de livres représentent une fraction du salaire de base qui devrait avoisiner les 50 millions de livres». Il a, à cet égard, souligné qu'avec le coût élevé de la vie, «une famille ne peut pas subsister avec un revenu de 18 millions, auxquels s'ajoutent 9 millions pour les frais de déplacements».
M. Asmar a rappelé qu’en 2019, avant la crise, le salaire minimum était de 450 dollars, alors qu’aujourd’hui, avec les frais de transport, il frôle les 300 dollars.
Il a souligné que la décision du Conseil des ministres représente «une étape dans un dialogue continu visant à restituer la vraie valeur des salaires». Selon lui, cela nécessite «un calme sécuritaire» et un «calme politique qui se reflèteraient sur l’économie», ce qui n'est pas actuellement le cas au Liban en raison des hostilités depuis le 8 octobre entre le Hezbollah et Israël à la frontière sud du pays, ainsi que de l'absence d'un chef d'État.
M. Asmar a, en outre, indiqué que la CGTL s'est engagée avec les acteurs économiques à reprendre le dialogue en vue d'établir un nouveau salaire minimum dès que la situation sécuritaire dans le sud se stabilisera.
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