Le leader des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a souligné que «la résolution de la question des déplacés syriens est entre les seules mains du gouvernement libanais».
Dans un communiqué publié samedi, M. Geagea a répondu de manière directe à l’annonce du Premier ministre sortant, Najib Mikati, jeudi, selon laquelle un plan gouvernemental pour le règlement de la crise des déplacés syriens serait dévoilé fin avril au public et qu’il entreprend à cette fin des contacts avec la communauté internationale.
Selon le chef FL, cette manœuvre est «une perte de temps», car «selon le droit international, le Liban n'est pas un pays d'asile, et l'application des lois sur son territoire relève d'une décision souveraine» que détient, selon lui, le gouvernement.
Dans ce sens, la solution au problème des déplacés «ne nécessite pas de discussions, ni avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, ni avec les agences affiliées aux Nations unies, ni avec d'autres associations internationales concernées par les affaires humanitaires», selon M. Geagea.
«La résolution de la question des réfugiés est entre vos mains et celles de votre gouvernement, conformément, au moins, aux multiples circulaires émises par le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, à ce sujet», a-t-il déclaré à l’attention de M. Mikati.
Pour M. Geagea, «le moment est venu, même tard, pour que le gouvernement assume sa responsabilité dans ce domaine», à travers «la stricte application» des circulaires précitées auprès des municipalités.
En outre, «le ministre sortant de la Défense, Maurice Slim, devrait demander aux départements militaires et sécuritaires de veiller à l’application immédiate de ces circulaires», a-t-il ajouté.
«Si le gouvernement n'entreprend pas de telles mesures et ne les suit pas jusqu'à leur pleine exécution, il sera tenu entièrement responsable de tous les dommages causés au Liban et aux Libanais; le chaos actuel, sous prétexte de la présence de déplacés syriens, en est un exemple flagrant», a-t-il conclu.
Dans un communiqué publié samedi, M. Geagea a répondu de manière directe à l’annonce du Premier ministre sortant, Najib Mikati, jeudi, selon laquelle un plan gouvernemental pour le règlement de la crise des déplacés syriens serait dévoilé fin avril au public et qu’il entreprend à cette fin des contacts avec la communauté internationale.
Selon le chef FL, cette manœuvre est «une perte de temps», car «selon le droit international, le Liban n'est pas un pays d'asile, et l'application des lois sur son territoire relève d'une décision souveraine» que détient, selon lui, le gouvernement.
Dans ce sens, la solution au problème des déplacés «ne nécessite pas de discussions, ni avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, ni avec les agences affiliées aux Nations unies, ni avec d'autres associations internationales concernées par les affaires humanitaires», selon M. Geagea.
«La résolution de la question des réfugiés est entre vos mains et celles de votre gouvernement, conformément, au moins, aux multiples circulaires émises par le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, à ce sujet», a-t-il déclaré à l’attention de M. Mikati.
Pour M. Geagea, «le moment est venu, même tard, pour que le gouvernement assume sa responsabilité dans ce domaine», à travers «la stricte application» des circulaires précitées auprès des municipalités.
En outre, «le ministre sortant de la Défense, Maurice Slim, devrait demander aux départements militaires et sécuritaires de veiller à l’application immédiate de ces circulaires», a-t-il ajouté.
«Si le gouvernement n'entreprend pas de telles mesures et ne les suit pas jusqu'à leur pleine exécution, il sera tenu entièrement responsable de tous les dommages causés au Liban et aux Libanais; le chaos actuel, sous prétexte de la présence de déplacés syriens, en est un exemple flagrant», a-t-il conclu.
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