Drones et tapis volants
Nous ne sommes pas près d'oublier la nuit de samedi à dimanche. Entre lancement de missiles et envoi de drones, parsemés de quelques «feux d'artifice» au-dessus de Jérusalem et de Tel Aviv, les tisseurs de tapis ont décidément assuré le show.
Orchestré à la minute près, parfaitement proportionné, le spectacle offert par la République islamique est une production digne d'une série B. Celle-ci est convaincue d'avoir «terrorisé les Israéliens» et d'avoir causé des «dommages irréparables», qualifiant cette attaque de «victoire divine», grand bien leur fasse. Divine par le fait d'avoir lancé 110 missiles balistiques, dont seulement 7 ont été déifiés (le reste ayant été rapidement intercepté par l'armée israélienne soutenue par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, ndlr), ou par le fait d'avoir averti 48 heures à l'avance qu'une attaque allait probablement avoir lieu? Nul ne le sait vraiment.

Quoi qu'il en soit, les drones utilisés par les Persans n'ont décidément pas percé, notamment à cause de leur qualité et de leur performance ludiques, face à l'artillerie déployée par l'Occident. Il serait sans doute préférable que les barbus de Téhéran dépoussièrent leurs tapis volants, histoire de pouvoir riposter incognito aux «agressions» de l'État hébreu sans être détectés par les radars.
Le Hezbollah, quant à lui, fête ces exploits militaires à coups de pétards (mouillés!) et salue le courage et la solidarité inébranlable du régime des mollahs envers la cause palestinienne, comme nous avons pu le voir hier dans les rues de la banlieue sud. Si les menaces proférées par le secrétaire-général du groupe pro-iranien, Hassan Nasrallah, et les quelques tirs iraniens en direction d'Israël leur font plaisir tant que cela, alors soit! Mais le reste du peuple libanais, lui, refuse d'être soumis au diktat de Téhéran et s'oppose farouchement à cette guerre multidimensionnelle qui l'enfoncerait plus encore dans l'abîme où il se trouve «pour les yeux de Nasrallah»...
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