Un des membres du bloc parlementaire de la Modération nationale, Walid Baarini, a fait un constat d’échec, mercredi, en déclarant, dans le cadre d’un entretien radiodiffusé, que son groupe est «sur le point d’annoncer la mort de son initiative» pour un déblocage de la présidentielle.
Sur plusieurs semaines avant le Ramadan, le bloc a effectué une tournée auprès des principales parties politiques représentées à la Chambre pour tenter de dégager un terrain d’entente autour d’une initiative qui consiste à les encourager à mener des discussions informelles autour de la présidentielle, avant d’appeler le président du Parlement, Nabih Berry, à convoquer une séance électorale avec des tours successifs, jusqu’à ce qu’un président soit élu.
Plusieurs chefs de file politiques avaient réagi positivement à cette initiative même s’ils n’y croyaient vraiment pas, à l’instar des Forces libanaises et des Kataëb. Et ils ont fini par avoir raison, à cause du durcissement de position du Hezbollah, qui a récemment fait savoir à une délégation du bloc de la Modération que tout dialogue au sujet de la présidentielle, informel ou pas, devrait être présidé par Nabih Berry. Ce que l’opposition rejette, parce qu’elle part du principe que le rôle du président de la Chambre est de convoquer une réunion parlementaire pour élire un président, dans une application stricte du texte correspondant de la Constitution.
Walid Baarini a reconnu que l’échec de l’initiative de son bloc est dû «aux divisions profondes entre les forces politiques». Selon lui, même le groupe des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte, Qatar), qui a relancé, après le Fitr, et toujours à travers ses représentants à Beyrouth, sa dynamique pour réaliser une brèche dans l’impasse de la présidentielle, «fait du surplace».
M. Baarini a en outre fait état de divergences au sein même du Quintette concernant l’approche du dossier de la présidentielle, sans s’étendre sur la question.
Ses propos interviennent alors que les ambassadeurs des Cinq viennent de reprendre leurs concertations avec les différentes forces politiques. Ils ont réuni, mardi, en la résidence de l’ambassadeur d’Égypte, Alaa Moussa, des représentants des blocs parlementaires de l’Entente nationale, du Renouveau, du Changement et du Tachnag.
Ils doivent se rendre aujourd’hui auprès des chefs du Marada, Sleiman Frangié, et des Kataëb, Samy Gemayel.
Sur plusieurs semaines avant le Ramadan, le bloc a effectué une tournée auprès des principales parties politiques représentées à la Chambre pour tenter de dégager un terrain d’entente autour d’une initiative qui consiste à les encourager à mener des discussions informelles autour de la présidentielle, avant d’appeler le président du Parlement, Nabih Berry, à convoquer une séance électorale avec des tours successifs, jusqu’à ce qu’un président soit élu.
Plusieurs chefs de file politiques avaient réagi positivement à cette initiative même s’ils n’y croyaient vraiment pas, à l’instar des Forces libanaises et des Kataëb. Et ils ont fini par avoir raison, à cause du durcissement de position du Hezbollah, qui a récemment fait savoir à une délégation du bloc de la Modération que tout dialogue au sujet de la présidentielle, informel ou pas, devrait être présidé par Nabih Berry. Ce que l’opposition rejette, parce qu’elle part du principe que le rôle du président de la Chambre est de convoquer une réunion parlementaire pour élire un président, dans une application stricte du texte correspondant de la Constitution.
Walid Baarini a reconnu que l’échec de l’initiative de son bloc est dû «aux divisions profondes entre les forces politiques». Selon lui, même le groupe des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte, Qatar), qui a relancé, après le Fitr, et toujours à travers ses représentants à Beyrouth, sa dynamique pour réaliser une brèche dans l’impasse de la présidentielle, «fait du surplace».
M. Baarini a en outre fait état de divergences au sein même du Quintette concernant l’approche du dossier de la présidentielle, sans s’étendre sur la question.
Ses propos interviennent alors que les ambassadeurs des Cinq viennent de reprendre leurs concertations avec les différentes forces politiques. Ils ont réuni, mardi, en la résidence de l’ambassadeur d’Égypte, Alaa Moussa, des représentants des blocs parlementaires de l’Entente nationale, du Renouveau, du Changement et du Tachnag.
Ils doivent se rendre aujourd’hui auprès des chefs du Marada, Sleiman Frangié, et des Kataëb, Samy Gemayel.
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