Le Liban 11e sur 12 pays arabes dans le classement ESG, selon Goldman Sachs
La banque d’investissement Goldman Sachs a classé le Liban au 66e rang sur 74 marchés émergents et au 11e rang sur 12 pays arabes dans le classement environnemental, social et de gouvernance (ESG) de 2024 pour les marchés émergents.

Le Liban s’était classé 63e parmi les marchés émergents et 11e dans le monde arabe en 2023, sur la base du même groupe de pays qu’en 2024. Le Liban a donc reculé de trois places sur les marchés émergents tandis que son classement régional est resté inchangé par rapport à l’année dernière.

La banque utilise la base de données d’indicateurs environnementaux, sociaux et de gouvernance de la Banque mondiale (BM), en complétant ces dernières par des variables provenant d’autres sources, pour produire l’indice qui se compose de 26 variables, réparties en catégories d’environnement, de conditions sociales et de gouvernance.

Par ailleurs, la banque calcule les scores des indices en classant les catégories ESG de chaque pays sur une échelle de zéro à 10, la note 10 reflétant la meilleure performance. Le score global d’un pays est une moyenne équipondérée des scores dans les trois catégories.


La banque a noté que les agences de notation prennent de plus en plus en compte les catégories ESG lorsqu’elles effectuent des évaluations de notation et lorsqu’elles prennent des mesures concernant les fonds souverains considérant que des scores ESG plus élevés tendent à être favorables aux notations souveraines.

Le Liban a obtenu de meilleurs résultats pour l’indice ESG que la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Pakistan alors que sa performance a été plus faible que celle du Gabon, de l’Éthiopie et de la Zambie parmi les marchés émergents. Il a obtenu un score de 5,09 points pour l’année 2024, contre un score de 5,3 en 2023, par rapport à un score moyen des marchés émergents de 6,22 points et au score moyen des pays arabes de 5,9 points. Le score du Liban était également inférieur au score moyen des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG)  (6,37) et au score moyen des pays arabes non-membres du CCG (5,42).

Parallèlement, le Liban a précédé la Bolivie, l’Azerbaïdjan et Bahreïn, tandis qu’il était derrière la Trinité-et-Tobago, le Koweït et l’Indonésie parmi les marchés émergents dans la catégorie environnementale. Cette composante couvre l’utilisation des ressources naturelles par le pays, le niveau de pollution et la consommation d’énergie, ainsi que les risques environnementaux principalement liés au changement climatique.

Quant à la catégorie sociale, qui examine les inégalités dans un pays en termes d’emploi et d’accès aux ressources de base telles que l’accès aux services propres, au combustible de cuisine et à l’électricité, ainsi que les niveaux de santé et de nutrition de la population, le Liban devance juste la Jordanie et l’Irak
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