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Après les explosions en Iran, attribuées à Israël par des responsables américains, la communauté internationale a appelé à la désescalade.
Des appels à la désescalade ont été lancés par plusieurs capitales, quelques heures après l'attaque menée par Israël contre Isfahan en Iran, sans que Tel Aviv ne confirme la frappe et sans que Téhéran n'en accuse l'État hébreu, dans une volonté évidente de tourner la page des attaques directes pour revenir au statu quo ante.
Il n'en demeure pas moins que ce nouveau développement dans les rapports tendus entre l'Iran et Israël a suscité l'inquiétude de plusieurs capitales qui redoutent des dérapages et qui se sont empressées de lancer des appels à la retenue.
"Il est absolument nécessaire que la région reste stable et que toutes les parties s'abstiennent de toute nouvelle action", a dit la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors d'un déplacement en Finlande.
"Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que toutes les parties s'abstiennent de toute escalade dans cette région", a-t-elle ajouté.
Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani, qui préside à Capri une réunion de ses homologues du G7, a appelé à son tour "à la prudence et à éviter l'escalade". "Le G7 veut une désescalade absolue dans une région en proie à une grave tension", a-t-il ajouté à la télévision publique RAI.
"La position de la France, c'est d'appeler tous les partenaires de la région à la désescalade et à la retenue", a pour sa part déclaré sur une radio française le ministre français délégué à l'Europe, Jean-Noël Barrot.
"Nous devons éviter toute action pouvant conduire à une escalade du conflit au Proche-Orient. La gravité du moment exige responsabilité et retenue de la part de toutes les parties", a déclaré le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez dans un message publié sur le réseau social X.
"La désescalade doit être le message du moment", a souligné Steffen Hebestreit, porte-parole du chancelier Olaf Scholz lors d'une conférence de presse régulière à Berlin.
La Turquie a mis en garde également contre le risque d'un "conflit permanent" après les explosions en Iran qu'elle a attribuées à des représailles menées par Israël.
"Il devient de plus en plus évident que les tensions initialement provoquées par l'attaque illégale d'Israël contre l'ambassade iranienne à Damas risquent de se transformer en un conflit permanent", a dénoncé le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.
"Nous appelons toutes les parties à s'abstenir de toute mesure susceptible de conduire à un conflit plus large", a-t-il ajouté.
"La Chine s'oppose à toute action susceptible d'entraîner une escalade des tensions et continuera à jouer un rôle constructif pour une désescalade", a assuré devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Lin Jian.
"Des contacts ont eu lieu entre les dirigeants de la Russie et de l'Iran, et entre nos représentants et les Israéliens. Nous avons été très clairs lors de ces échanges, nous avons dit aux Israéliens que l'Iran ne veut pas d'escalade", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans un entretien à des médias russes.
Oman, pays du Golfe qui a longtemps joué les médiateurs entre Téhéran et les Occidentaux, a condamné "l'attaque israélienne de ce matin contre Ispahan, en République islamique d'Iran, ainsi que les agressions militaires répétées d'Israël dans la région", a affirmé un porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié sur X.
Évoquant une "forte menace de représailles militaires et d'attaques terroristes", le gouvernement australien a exhorté les Australiens en Israël et dans les territoires palestiniens occupés à s'en aller, a écrit le ministère des Affaires étrangères dans une note.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a, elle aussi, appelé dans un message sur X "chacun à une extrême retenue", signalant qu'"aucun dégât" sur des sites nucléaires n'avait été constaté. Elle a réaffirmé que "jamais aucune installation nucléaire ne devrait être ciblée lors de conflits militaires".
Avec AFP
Des appels à la désescalade ont été lancés par plusieurs capitales, quelques heures après l'attaque menée par Israël contre Isfahan en Iran, sans que Tel Aviv ne confirme la frappe et sans que Téhéran n'en accuse l'État hébreu, dans une volonté évidente de tourner la page des attaques directes pour revenir au statu quo ante.
Il n'en demeure pas moins que ce nouveau développement dans les rapports tendus entre l'Iran et Israël a suscité l'inquiétude de plusieurs capitales qui redoutent des dérapages et qui se sont empressées de lancer des appels à la retenue.
"Il est absolument nécessaire que la région reste stable et que toutes les parties s'abstiennent de toute nouvelle action", a dit la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors d'un déplacement en Finlande.
"Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que toutes les parties s'abstiennent de toute escalade dans cette région", a-t-elle ajouté.
Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani, qui préside à Capri une réunion de ses homologues du G7, a appelé à son tour "à la prudence et à éviter l'escalade". "Le G7 veut une désescalade absolue dans une région en proie à une grave tension", a-t-il ajouté à la télévision publique RAI.
"La position de la France, c'est d'appeler tous les partenaires de la région à la désescalade et à la retenue", a pour sa part déclaré sur une radio française le ministre français délégué à l'Europe, Jean-Noël Barrot.
"Nous devons éviter toute action pouvant conduire à une escalade du conflit au Proche-Orient. La gravité du moment exige responsabilité et retenue de la part de toutes les parties", a déclaré le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez dans un message publié sur le réseau social X.
"La désescalade doit être le message du moment", a souligné Steffen Hebestreit, porte-parole du chancelier Olaf Scholz lors d'une conférence de presse régulière à Berlin.
La Turquie a mis en garde également contre le risque d'un "conflit permanent" après les explosions en Iran qu'elle a attribuées à des représailles menées par Israël.
"Il devient de plus en plus évident que les tensions initialement provoquées par l'attaque illégale d'Israël contre l'ambassade iranienne à Damas risquent de se transformer en un conflit permanent", a dénoncé le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.
"Nous appelons toutes les parties à s'abstenir de toute mesure susceptible de conduire à un conflit plus large", a-t-il ajouté.
"La Chine s'oppose à toute action susceptible d'entraîner une escalade des tensions et continuera à jouer un rôle constructif pour une désescalade", a assuré devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Lin Jian.
"Des contacts ont eu lieu entre les dirigeants de la Russie et de l'Iran, et entre nos représentants et les Israéliens. Nous avons été très clairs lors de ces échanges, nous avons dit aux Israéliens que l'Iran ne veut pas d'escalade", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans un entretien à des médias russes.
Oman, pays du Golfe qui a longtemps joué les médiateurs entre Téhéran et les Occidentaux, a condamné "l'attaque israélienne de ce matin contre Ispahan, en République islamique d'Iran, ainsi que les agressions militaires répétées d'Israël dans la région", a affirmé un porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié sur X.
Évoquant une "forte menace de représailles militaires et d'attaques terroristes", le gouvernement australien a exhorté les Australiens en Israël et dans les territoires palestiniens occupés à s'en aller, a écrit le ministère des Affaires étrangères dans une note.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a, elle aussi, appelé dans un message sur X "chacun à une extrême retenue", signalant qu'"aucun dégât" sur des sites nucléaires n'avait été constaté. Elle a réaffirmé que "jamais aucune installation nucléaire ne devrait être ciblée lors de conflits militaires".
Avec AFP
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