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- La police démantèle un campement pro-Palestinien à l'UCLA
©(Photo par ETIENNE LAURENT / AFP)
La police a démantelé, jeudi, manu militari un campement érigé à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) par des étudiants protestant contre l’offensive israélienne dans la bande de Gaza et interpellé des dizaines d’entre eux.
Depuis deux semaines, une vague de manifestations en soutien aux Palestiniens de Gaza déferle sur les campus américains où la police est intervenue à plusieurs reprises pour déloger les protestataires.
À UCLA, des dizaines de protestataires ont été interpellés un par un et menottés, puis escortés par les forces de l’ordre à l’issue d’un face à face tendu, rapporte un journaliste de l’AFP sur les lieux.
Pendant plusieurs heures, des centaines de membres des forces de l’ordre en tenue anti-émeute ont fait face aux étudiants portant des parapluies ou des casques blancs et formant une ligne, accrochés les uns les autres par les bras.
En même temps, les policiers ont démonté méthodiquement les palettes de bois et panneaux de contreplaqué d’une barricade entourant le camp et ont défait les tentes des manifestants, dont bon nombre portaient des keffiehs. «Libérez la Palestine», pouvait-on entendre.
La nuit précédente, des affrontements avaient éclaté sur ce campus quand des contre-manifestants, pour beaucoup masqués, avait attaqué le campement propalestinien.
Les assaillants avaient tenté d’enfoncer une barricade. Manifestants et contre-manifestants s’étaient ensuite affrontés à coups de bâtons et s’étaient envoyés des projectiles.
Graeme Blair, professeur de sciences politiques à l’UCLA, regrette jeudi une crise «ô combien inutile». «L’université et les autorités avaient l’occasion d’une désescalade. Ils ont envoyé la police très tardivement contre les extrémistes la nuit dernière (lors de l’attaque des contre-manifestants, NDLR) et maintenant ils s’en prennent aux étudiants participant à une manifestation pacifique», confie-t-il à l’AFP.
Le président de l’UCLA, Gene D. Block, avait mis en garde avant ces violences contre la présence de personnes extérieures au campus. Les incidents survenus «ont provoqué, tout particulièrement chez nos étudiants juifs, une profonde anxiété et de la peur», a-t-il ajouté.
Dimanche, des militants propalestiniens et proisraéliens, soutenus par de nombreux manifestants arrivés de l’extérieur, en étaient venus aux mains, avec des bousculades et des insultes.
Avec AFP
Depuis deux semaines, une vague de manifestations en soutien aux Palestiniens de Gaza déferle sur les campus américains où la police est intervenue à plusieurs reprises pour déloger les protestataires.
À UCLA, des dizaines de protestataires ont été interpellés un par un et menottés, puis escortés par les forces de l’ordre à l’issue d’un face à face tendu, rapporte un journaliste de l’AFP sur les lieux.
Pendant plusieurs heures, des centaines de membres des forces de l’ordre en tenue anti-émeute ont fait face aux étudiants portant des parapluies ou des casques blancs et formant une ligne, accrochés les uns les autres par les bras.
En même temps, les policiers ont démonté méthodiquement les palettes de bois et panneaux de contreplaqué d’une barricade entourant le camp et ont défait les tentes des manifestants, dont bon nombre portaient des keffiehs. «Libérez la Palestine», pouvait-on entendre.
La nuit précédente, des affrontements avaient éclaté sur ce campus quand des contre-manifestants, pour beaucoup masqués, avait attaqué le campement propalestinien.
Les assaillants avaient tenté d’enfoncer une barricade. Manifestants et contre-manifestants s’étaient ensuite affrontés à coups de bâtons et s’étaient envoyés des projectiles.
Graeme Blair, professeur de sciences politiques à l’UCLA, regrette jeudi une crise «ô combien inutile». «L’université et les autorités avaient l’occasion d’une désescalade. Ils ont envoyé la police très tardivement contre les extrémistes la nuit dernière (lors de l’attaque des contre-manifestants, NDLR) et maintenant ils s’en prennent aux étudiants participant à une manifestation pacifique», confie-t-il à l’AFP.
Le président de l’UCLA, Gene D. Block, avait mis en garde avant ces violences contre la présence de personnes extérieures au campus. Les incidents survenus «ont provoqué, tout particulièrement chez nos étudiants juifs, une profonde anxiété et de la peur», a-t-il ajouté.
Dimanche, des militants propalestiniens et proisraéliens, soutenus par de nombreux manifestants arrivés de l’extérieur, en étaient venus aux mains, avec des bousculades et des insultes.
Avec AFP
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