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- Les rassemblements étudiants propalestiniens se poursuivent en Europe
©(Photo par JULIEN DE ROSA / AFP)
Des étudiants propalestiniens en Europe ont continué à se mobiliser mardi, occupant des campus et tentant de bloquer des locaux universitaires notamment à Paris, Berlin, Cologne et en Suisse.
Dans la capitale française, la police est de nouveau intervenue mardi, à deux reprises, devant les locaux historiques de la prestigieuse école Sciences Po Paris pour disperser des rassemblements propalestiniens.
En début de matinée, des poubelles et du mobilier urbain obstruaient l’entrée du bâtiment situé dans le 7ème arrondissement huppé de Paris. Une vingtaine d’étudiants étaient présents. Une étudiante en première année, qui a refusé d’être identifiée, a justifié le blocage par les mêmes revendications qui agitent les campus de Sciences Po Paris depuis plusieurs semaines, notamment une enquête sur les partenariats avec des universités israéliennes.
Des étudiants de Sciences Po ont par ailleurs entamé une grève de la faim depuis la fin de semaine dernière. Ils sont actuellement treize, selon la direction.
Des étudiants ont annoncé également occuper un amphithéâtre de l’université de la Sorbonne, à Paris, «en solidarité» avec Gaza et «contre la répression des mouvements étudiants» propalestiniens.
Près de 80 étudiants ont pris possession d’un amphithéâtre en fin d’après-midi, «avec des tentes», a indiqué à l’AFP Lorélia Fréjo, étudiante présente devant l’université parisienne avec environ 200 manifestants, a constaté une journaliste de l’AFP. Les forces de l’ordre sont intervenues mardi soir dans la prestigieuse université pour les déloger.
À Amsterdam, les forces de l’ordre ont dispersé dans la nuit de lundi à mardi un campement étudiant sur un campus, arrêtant 125 manifestants qui appelaient à ce que l’université rompe tout lien avec Israël.
Selon des images de la chaîne publique NOS, des policiers ont chargé des manifestants à coups de matraque et détruit des tentes vers 4h00 (02h00 GMT) après qu’ils eurent refusé de quitter le campus. «La manifestation a pris un caractère violent (...) des grosses pierres ont été retirées du sol», a indiqué la police dans un communiqué.
En Allemagne, les protestations étudiantes sont pour l’instant de moindre ampleur, concentrées essentiellement à Berlin et Cologne (ouest).
Mardi matin, dans la capitale allemande, entre 60 et 80 personnes avaient érigé un campement de protestation sur le site de l’université libre de Berlin, l’une des plus prestigieuses du pays, avant d’être délogées par la police.
Des tentes, des drapeaux palestiniens et des banderoles portant l’inscription «la grève est la résistance», avaient été disposés sur les pelouses du campus. «Cette forme de protestation n’est pas axée sur le dialogue», a déclaré dans un communiqué le président de l’université, Günter Ziegler. Il a qualifié d’«inacceptable» cette occupation des lieux qui a provoqué «des dégâts matériels».
En Suisse, le mouvement d’étudiants propalestiniens a pris de l’ampleur, avec l’occupation de locaux à Lausanne, mais aussi Zurich et Genève. Mardi, le mouvement qui avait commencé la semaine dernière s’est étendu à la prestigieuse École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Un groupe d’étudiants propalestiniens a annoncé avoir décidé «d’occuper pacifiquement» le hall de l’établissement. Ils sont plusieurs dizaines, a indiqué à l’AFP une porte-parole de l’université.
Les étudiants exigent «un boycott académique» des institutions israéliennes. Ils plaident aussi pour un cessez-le-feu, le rétablissement du financement de l’Unrwa et la fin «de l’occupation et de l’apartheid», écrivent-ils lundi dans un communiqué.
L’école-sœur de Zurich a également vu quelques dizaines d’étudiants s’asseoir dans le hall d’entrée de l’EPFZ mardi peu avant midi. Les manifestants ont notamment crié «Free Palestine» et posé sur le sol une affiche sur laquelle on pouvait lire «no Tech for Genocide», avant d’être évacués par la police, selon l’agence de presse Keystone-ATS.
À Genève, la Coordination étudiante Palestine-Université de Genève (CEP-UnigGe) a investi un hall de l’université avec des tables, des chaises et des canapés aux alentours de midi, rapporte l’agence.
Avec AFP
Dans la capitale française, la police est de nouveau intervenue mardi, à deux reprises, devant les locaux historiques de la prestigieuse école Sciences Po Paris pour disperser des rassemblements propalestiniens.
En début de matinée, des poubelles et du mobilier urbain obstruaient l’entrée du bâtiment situé dans le 7ème arrondissement huppé de Paris. Une vingtaine d’étudiants étaient présents. Une étudiante en première année, qui a refusé d’être identifiée, a justifié le blocage par les mêmes revendications qui agitent les campus de Sciences Po Paris depuis plusieurs semaines, notamment une enquête sur les partenariats avec des universités israéliennes.
Des étudiants de Sciences Po ont par ailleurs entamé une grève de la faim depuis la fin de semaine dernière. Ils sont actuellement treize, selon la direction.
Des étudiants ont annoncé également occuper un amphithéâtre de l’université de la Sorbonne, à Paris, «en solidarité» avec Gaza et «contre la répression des mouvements étudiants» propalestiniens.
Près de 80 étudiants ont pris possession d’un amphithéâtre en fin d’après-midi, «avec des tentes», a indiqué à l’AFP Lorélia Fréjo, étudiante présente devant l’université parisienne avec environ 200 manifestants, a constaté une journaliste de l’AFP. Les forces de l’ordre sont intervenues mardi soir dans la prestigieuse université pour les déloger.
À Amsterdam, les forces de l’ordre ont dispersé dans la nuit de lundi à mardi un campement étudiant sur un campus, arrêtant 125 manifestants qui appelaient à ce que l’université rompe tout lien avec Israël.
Selon des images de la chaîne publique NOS, des policiers ont chargé des manifestants à coups de matraque et détruit des tentes vers 4h00 (02h00 GMT) après qu’ils eurent refusé de quitter le campus. «La manifestation a pris un caractère violent (...) des grosses pierres ont été retirées du sol», a indiqué la police dans un communiqué.
En Allemagne, les protestations étudiantes sont pour l’instant de moindre ampleur, concentrées essentiellement à Berlin et Cologne (ouest).
Mardi matin, dans la capitale allemande, entre 60 et 80 personnes avaient érigé un campement de protestation sur le site de l’université libre de Berlin, l’une des plus prestigieuses du pays, avant d’être délogées par la police.
«Free Palestine»
Des tentes, des drapeaux palestiniens et des banderoles portant l’inscription «la grève est la résistance», avaient été disposés sur les pelouses du campus. «Cette forme de protestation n’est pas axée sur le dialogue», a déclaré dans un communiqué le président de l’université, Günter Ziegler. Il a qualifié d’«inacceptable» cette occupation des lieux qui a provoqué «des dégâts matériels».
En Suisse, le mouvement d’étudiants propalestiniens a pris de l’ampleur, avec l’occupation de locaux à Lausanne, mais aussi Zurich et Genève. Mardi, le mouvement qui avait commencé la semaine dernière s’est étendu à la prestigieuse École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Un groupe d’étudiants propalestiniens a annoncé avoir décidé «d’occuper pacifiquement» le hall de l’établissement. Ils sont plusieurs dizaines, a indiqué à l’AFP une porte-parole de l’université.
Les étudiants exigent «un boycott académique» des institutions israéliennes. Ils plaident aussi pour un cessez-le-feu, le rétablissement du financement de l’Unrwa et la fin «de l’occupation et de l’apartheid», écrivent-ils lundi dans un communiqué.
L’école-sœur de Zurich a également vu quelques dizaines d’étudiants s’asseoir dans le hall d’entrée de l’EPFZ mardi peu avant midi. Les manifestants ont notamment crié «Free Palestine» et posé sur le sol une affiche sur laquelle on pouvait lire «no Tech for Genocide», avant d’être évacués par la police, selon l’agence de presse Keystone-ATS.
À Genève, la Coordination étudiante Palestine-Université de Genève (CEP-UnigGe) a investi un hall de l’université avec des tables, des chaises et des canapés aux alentours de midi, rapporte l’agence.
Avec AFP
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