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- Rafah: plus de 110.000 Palestiniens ont fui, selon l'ONU
©(Said KHATIB, AFP)
Plus de 110.000 Palestiniens ont fui la ville de Rafah sous la menace d'un assaut israélien, provoquant un exode massif de 30.000 personnes par jour et des pénuries humanitaires alarmantes en eau, nourriture et carburant, selon l'ONU.
Quelque 30.000 personnes fuient «chaque jour» la ville de Rafah – menacée d'un assaut à grande échelle par l'armée israélienne. Ils sont déjà plus de 110.000 à avoir cherché refuge ailleurs sur l'étroit territoire palestinien, ont indiqué des responsables de l'ONU vendredi.
«Le récent ordre d'évacuation du gouvernement israélien lié à l'opération militaire à Gaza concerne désormais 110.000 personnes ou plus déplacées vers le nord», a indiqué le responsable du bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) pour Gaza, Georgios Petropoulos.
«La plupart de ces gens ont déjà dû se déplacer à 5 ou 6 reprises» depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, a-t-il précisé pendant le point de presse régulier de l'ONU à Genève.
«Quelque 30.000 personnes fuient la ville chaque jour», a-t-il souligné.
Selon l'ONU, quelque 1,4 million de personnes se sont massées à Rafah, fuyant les violents combats et bombardements plus au nord.
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Sans approvisionnement dans les prochains jours, un grand nombre d'établissements de santé devraient manquer du carburant nécessaire pour continuer à fonctionner, a précisé le responsable d'OCHA.
Sont concernés: cinq hôpitaux gérés par le ministère de la Santé de Gaza; cinq hôpitaux de campagne; 17 centres de soins de santé primaires gérés par l'Unrwa (l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens) et d'autres partenaires; 10 cliniques mobiles qui fournissent des services de vaccination, de soins de traumatologie et de malnutrition; et 23 installations médicales à Al-Mawasi, une localité qui se trouve au nord de Rafah, en bord de mer.
Selon OCHA, la production d'eau à Rafah a été arrêtée et les installations sont entretenues juste assez pour éviter qu'elles ne soient définitivement perdues.
«La principale production d'eau dans les gouvernorats du nord de Gaza et de la ville de Gaza a été interrompue, laissant 450.000 personnes avec un accès très limité à l'eau potable», a encore précisé OCHA.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'UNRWA seront à court de nourriture à distribuer dans les prochains jours, précise encore OCHA.
«L’entrepôt principal du PAM est inaccessible et aucune aide n’est entrée dans Rafah depuis deux jours», souligne l'organisation.
Quatre boulangers sont toujours opérationnels dans la ville de Gaza, avec suffisamment de carburant et de stock pour produire du pain pendant environ une semaine, ajoute t-elle.
Au 10 mai, sur les 12 boulangeries soutenues par les partenaires humanitaires au sud de Wadi Gaza, huit avaient cessé leurs activités faute de carburant et de stocks.
«Les quatre qui fonctionnaient encore à capacité réduite à Deir al Balah et Rafah seront également en rupture de stock et de carburant d'ici à lundi si la situation humanitaire ne s'améliore pas», précise OCHA.
Avec AFP
Quelque 30.000 personnes fuient «chaque jour» la ville de Rafah – menacée d'un assaut à grande échelle par l'armée israélienne. Ils sont déjà plus de 110.000 à avoir cherché refuge ailleurs sur l'étroit territoire palestinien, ont indiqué des responsables de l'ONU vendredi.
«Le récent ordre d'évacuation du gouvernement israélien lié à l'opération militaire à Gaza concerne désormais 110.000 personnes ou plus déplacées vers le nord», a indiqué le responsable du bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) pour Gaza, Georgios Petropoulos.
«La plupart de ces gens ont déjà dû se déplacer à 5 ou 6 reprises» depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, a-t-il précisé pendant le point de presse régulier de l'ONU à Genève.
«Quelque 30.000 personnes fuient la ville chaque jour», a-t-il souligné.
Selon l'ONU, quelque 1,4 million de personnes se sont massées à Rafah, fuyant les violents combats et bombardements plus au nord.
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Sans approvisionnement dans les prochains jours, un grand nombre d'établissements de santé devraient manquer du carburant nécessaire pour continuer à fonctionner, a précisé le responsable d'OCHA.
Sont concernés: cinq hôpitaux gérés par le ministère de la Santé de Gaza; cinq hôpitaux de campagne; 17 centres de soins de santé primaires gérés par l'Unrwa (l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens) et d'autres partenaires; 10 cliniques mobiles qui fournissent des services de vaccination, de soins de traumatologie et de malnutrition; et 23 installations médicales à Al-Mawasi, une localité qui se trouve au nord de Rafah, en bord de mer.
Selon OCHA, la production d'eau à Rafah a été arrêtée et les installations sont entretenues juste assez pour éviter qu'elles ne soient définitivement perdues.
«La principale production d'eau dans les gouvernorats du nord de Gaza et de la ville de Gaza a été interrompue, laissant 450.000 personnes avec un accès très limité à l'eau potable», a encore précisé OCHA.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'UNRWA seront à court de nourriture à distribuer dans les prochains jours, précise encore OCHA.
«L’entrepôt principal du PAM est inaccessible et aucune aide n’est entrée dans Rafah depuis deux jours», souligne l'organisation.
Quatre boulangers sont toujours opérationnels dans la ville de Gaza, avec suffisamment de carburant et de stock pour produire du pain pendant environ une semaine, ajoute t-elle.
Au 10 mai, sur les 12 boulangeries soutenues par les partenaires humanitaires au sud de Wadi Gaza, huit avaient cessé leurs activités faute de carburant et de stocks.
«Les quatre qui fonctionnaient encore à capacité réduite à Deir al Balah et Rafah seront également en rupture de stock et de carburant d'ici à lundi si la situation humanitaire ne s'améliore pas», précise OCHA.
Avec AFP
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