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- Des experts de l'ONU dénoncent les attaques contre la CPI
De nombreux experts indépendants de l'ONU ont dénoncé vendredi les attaques dont fait l'objet la Cour pénale internationale (CPI), en particulier venant d'Israël et des États-Unis, qui «promeuvent une culture d'impunité».
«Il est affligeant de voir des responsables d'État menacer de représailles un tribunal parce qu'il poursuit la justice internationale», ont écrit ces experts dans un communiqué, à l'heure où le monde devrait s'unir pour mettre fin au terrible bain de sang à Gaza et demander justice pour les personnes illégalement tuées, blessées, traumatisées ou prises en otages.
Mandatés par le Conseil des droits de l'homme, ces experts ne s'expriment pas au nom de l'ONU.
La semaine dernière, la CPI avait elle-même lancé une mise en garde aux «individus qui (la) menacent de représailles», elle ou son personnel, en affirmant que de telles actions pourraient constituer une «atteinte à l'administration de la justice».
Elle s'exprimait suite à des informations selon lesquelles la Cour s'apprêtait à délivrer des mandats d'arrêt contre des membres du gouvernement israélien - dont pourrait faire partie le Premier ministre Benjamin Netanyahou - en lien avec les opérations militaires menées par Israël à Gaza en riposte à l'attaque du Hamas.
Le Premier ministre avait riposté sur X qu'une inculpation pour crime de guerre de responsables israéliens «serait un scandale aux proportions historiques», alléguant que la CPI «essayait de mettre Israël sur le banc des accusés».
Le site d'information américain Axios avait rapporté qu'Israël avait averti Washington qu'il prendrait des mesures de représailles contre l'Autorité palestinienne qui pourraient conduire à son effondrement si la CPI émettait des mandats d'arrêt. Des membres du Congrès américain ont également mis en garde contre des représailles de la part de Washington, a rapporté Axios.
La Maison Blanche s'est dite opposée à l'idée d'une inculpation mais a condamné toute menace à l'encontre de la CPI.
Ni Israël ni les États-Unis ne sont partie à la CPI.
Avec AFP
«Il est affligeant de voir des responsables d'État menacer de représailles un tribunal parce qu'il poursuit la justice internationale», ont écrit ces experts dans un communiqué, à l'heure où le monde devrait s'unir pour mettre fin au terrible bain de sang à Gaza et demander justice pour les personnes illégalement tuées, blessées, traumatisées ou prises en otages.
Mandatés par le Conseil des droits de l'homme, ces experts ne s'expriment pas au nom de l'ONU.
La semaine dernière, la CPI avait elle-même lancé une mise en garde aux «individus qui (la) menacent de représailles», elle ou son personnel, en affirmant que de telles actions pourraient constituer une «atteinte à l'administration de la justice».
Elle s'exprimait suite à des informations selon lesquelles la Cour s'apprêtait à délivrer des mandats d'arrêt contre des membres du gouvernement israélien - dont pourrait faire partie le Premier ministre Benjamin Netanyahou - en lien avec les opérations militaires menées par Israël à Gaza en riposte à l'attaque du Hamas.
Le Premier ministre avait riposté sur X qu'une inculpation pour crime de guerre de responsables israéliens «serait un scandale aux proportions historiques», alléguant que la CPI «essayait de mettre Israël sur le banc des accusés».
Le site d'information américain Axios avait rapporté qu'Israël avait averti Washington qu'il prendrait des mesures de représailles contre l'Autorité palestinienne qui pourraient conduire à son effondrement si la CPI émettait des mandats d'arrêt. Des membres du Congrès américain ont également mis en garde contre des représailles de la part de Washington, a rapporté Axios.
La Maison Blanche s'est dite opposée à l'idée d'une inculpation mais a condamné toute menace à l'encontre de la CPI.
Ni Israël ni les États-Unis ne sont partie à la CPI.
Avec AFP
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