©L'attaquant norvégien n°9 de Manchester City Erling Haaland tire un penalty et marque le deuxième but de son équipe contre Tottenham.
BEN STANSALL / AFP
Manchester City a profité de son match en retard à Tottenham (2-0), mardi, pour reprendre la tête de la Premier League aux dépens d'Arsenal avant l'ultime journée et tutoyer le rêve d'un quatrième titre d'affilée, une série jamais réalisée en Angleterre.
Les «Citizens» n’ont pas tout maîtrisé, il leur a parfois manqué du tonus et de la précision, mais ils sont allés chercher une victoire dorée dans un Tottenham Hotspur Stadium où ils n’avaient jamais gagné, ni même marqué, en championnat depuis l’inauguration en 2019.
La délivrance est venue d’un doublé d’Erling Haaland (51e, 90e+1), désormais auteur de 27 buts en 30 matchs de Premier League disputés cette saison, une cadence encore infernale pour son deuxième exercice en Angleterre.
Le géant norvégien a d’abord repris en renard des surfaces un service de Kevin De Bruyne, son serial-passeur préféré (51e, 1-0), avant d’inscrire un pénalty (90e+1) obtenu par Jérémy Doku.
Cinq minutes plus tôt, pourtant, les Mancuniens ont été pris d’un énorme frisson quand Heung-min Son est venu défier Stefan Ortega. Mais le gardien allemand, entré plus tôt à la place d’Ederson, blessé, a réalisé une superbe parade à la manière d’un gardien de handball (86e).
Public chambreur
Manchester City (1er, 88 pts) devra encore finir le travail dimanche (17h00) face à West Ham à l’Etihad pour empêcher Arsenal (2e, 86 pts), hôte d’Everton au même moment, de rafler son premier titre depuis 2004.
Les «Gunners» espéraient un coup de pouce de Tottenham, leur rival historique du nord de Londres, mais il n’est pas venu, malgré l’envie affichée par les «Spurs».
Le gardien Guglielmo Vicario a retardé l’échéance comme sur cette volée du gauche de Phil Foden (16e), repoussée du bras droit, ou cette frappe en pivot de Kevin De Bruyne (47e), écartée non sans mal.
Mais le successeur de Hugo Lloris a fini par céder devant le maître des passes décisives, De Bruyne, et le finisseur en chef, Haaland, devenu au passage le premier «Citizen» à marquer en Premier League au Tottenham Hotspur Stadium. Les supporters des «Spurs» n’ont pas apprécié, mais ils en ont profité pour chambrer leur ennemi de l’Emirates, à sept kilomètres de là: «Are you watching, Arsenal?» (Est-ce que vous regardez, Arsenal?)
Aston Villa en C1
Pour Tottenham (5e, 63 pts), le revers à domicile enterre l’espoir de disputer la Ligue des champions la saison prochaine.
Le dernier ticket reviendra à Aston Villa (4e, 68 pts), de retour dans l’élite continentale plus de 40 ans après sa dernière apparition (Coupe des clubs champions en 1982-1983).
L’équipe d’Ange Postecoglou, brillante en début de saison, irrégulière ensuite, devra se contenter de la Ligue Europa.
Arsenal réalise une deuxième partie de saison fantastique, avec une défense de fer et une attaque de feu, mais il pourrait connaître une deuxième désillusion d’affilée, après s’être fait doubler l’an dernier dans la dernière ligne droite.
L’issue serait probablement encore plus cruelle avec le revirement subi mardi, cinq jours avant la 38e et ultime journée du championnat.
Mais la machine Manchester City a aussi tourné à plein régime à l’approche de l’arrivée, sa spécialité d’année en année. L’armada de Pep Guardiola a enchaîné 22 matchs sans défaite en Premier League depuis la dernière, début décembre contre Aston Villa.
Pierre Daccache, avec AFP
Les «Citizens» n’ont pas tout maîtrisé, il leur a parfois manqué du tonus et de la précision, mais ils sont allés chercher une victoire dorée dans un Tottenham Hotspur Stadium où ils n’avaient jamais gagné, ni même marqué, en championnat depuis l’inauguration en 2019.
La délivrance est venue d’un doublé d’Erling Haaland (51e, 90e+1), désormais auteur de 27 buts en 30 matchs de Premier League disputés cette saison, une cadence encore infernale pour son deuxième exercice en Angleterre.
Le géant norvégien a d’abord repris en renard des surfaces un service de Kevin De Bruyne, son serial-passeur préféré (51e, 1-0), avant d’inscrire un pénalty (90e+1) obtenu par Jérémy Doku.
Cinq minutes plus tôt, pourtant, les Mancuniens ont été pris d’un énorme frisson quand Heung-min Son est venu défier Stefan Ortega. Mais le gardien allemand, entré plus tôt à la place d’Ederson, blessé, a réalisé une superbe parade à la manière d’un gardien de handball (86e).
Public chambreur
Manchester City (1er, 88 pts) devra encore finir le travail dimanche (17h00) face à West Ham à l’Etihad pour empêcher Arsenal (2e, 86 pts), hôte d’Everton au même moment, de rafler son premier titre depuis 2004.
Les «Gunners» espéraient un coup de pouce de Tottenham, leur rival historique du nord de Londres, mais il n’est pas venu, malgré l’envie affichée par les «Spurs».
Le gardien Guglielmo Vicario a retardé l’échéance comme sur cette volée du gauche de Phil Foden (16e), repoussée du bras droit, ou cette frappe en pivot de Kevin De Bruyne (47e), écartée non sans mal.
Mais le successeur de Hugo Lloris a fini par céder devant le maître des passes décisives, De Bruyne, et le finisseur en chef, Haaland, devenu au passage le premier «Citizen» à marquer en Premier League au Tottenham Hotspur Stadium. Les supporters des «Spurs» n’ont pas apprécié, mais ils en ont profité pour chambrer leur ennemi de l’Emirates, à sept kilomètres de là: «Are you watching, Arsenal?» (Est-ce que vous regardez, Arsenal?)
Aston Villa en C1
Pour Tottenham (5e, 63 pts), le revers à domicile enterre l’espoir de disputer la Ligue des champions la saison prochaine.
Le dernier ticket reviendra à Aston Villa (4e, 68 pts), de retour dans l’élite continentale plus de 40 ans après sa dernière apparition (Coupe des clubs champions en 1982-1983).
L’équipe d’Ange Postecoglou, brillante en début de saison, irrégulière ensuite, devra se contenter de la Ligue Europa.
Arsenal réalise une deuxième partie de saison fantastique, avec une défense de fer et une attaque de feu, mais il pourrait connaître une deuxième désillusion d’affilée, après s’être fait doubler l’an dernier dans la dernière ligne droite.
L’issue serait probablement encore plus cruelle avec le revirement subi mardi, cinq jours avant la 38e et ultime journée du championnat.
Mais la machine Manchester City a aussi tourné à plein régime à l’approche de l’arrivée, sa spécialité d’année en année. L’armada de Pep Guardiola a enchaîné 22 matchs sans défaite en Premier League depuis la dernière, début décembre contre Aston Villa.
Pierre Daccache, avec AFP
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