© (Photo par ANWAR AMRO / AFP)
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a minimisé l’importance des menaces à peine voilées du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, au sujet de «plans israéliens pour rétablir la sécurité à la frontière nord» avec le Liban.
«Netanyahou pense pouvoir mener une guerre psychologique, en parlant de surprises qu’il prévoit, pour montrer qu’il est fort dans ce domaine, mais ma réponse est la suivante: c’est de nous qu’il doit s’attendre à des surprises», a-t-il lancé juste avant de clôturer, vendredi, un discours qu’il a consacré à Ebrahim Raïssi, tué dimanche dans un crash d’hélicoptère. «Je n’exagère pas et je voudrais dire au gouvernement israélien que nous avons étudié toutes les hypothèses et les scénarios auxquels vous pourriez avoir recours», a poursuivi Hassan Nasrallah, en faisant remarquer que «les ruses israéliennes et les pressions (américaines) ne feront pas fléchir la résistance».
S’adressant aux officiers de l’armée israélienne, lors d’une tournée, jeudi, à la frontière nord, Benjamin Netanyahou a fait savoir que son gouvernement a «des plans détaillés et importants, voire surprenants», pour rétablir la sécurité dans cette partie de son pays. «Mais je ne les partage pas avec notre ennemi», a-t-il ajouté, en référence au Hezbollah.
Hassan Nasrallah a souligné dans le même ordre d’idées, que l’ouverture du front sud, le 8 octobre 2023, «avait deux objectifs: établir un front de soutien au Hamas et prévenir une opération militaire israélienne anticipée contre le Liban». «Je lis bien la presse israélienne et celle-ci avait totalement exclu une intervention du Hezbollah dans la guerre déclenchée par Tel Aviv contre le Hamas et Gaza, en évoquant 'une situation difficile du Hezb et du Liban', mais nous leur avons démontré qu’ils se trompaient», s’est-il réjoui, en notant qu’une fois «engagés dans cette guerre, il nous fallait réfléchir aux acquis à récolter au profit de la sécurité nationale».
Il a insisté sur le fait que «c’est la résistance qui détient, depuis le 7 octobre, l’élément de surprise dans la guerre avec Israël». «Nous avons dépassé le stade des menaces. Vous devez vous attendre à de nouvelles surprises de notre part», a lancé Hassan Nasrallah à Benjamin Netanyahou.
Comme à chacun de ses discours depuis le 8 octobre, pas un mot sur les destructions massives au Liban-Sud ou sur les Libanais morts à cause d’une guerre qui ne concerne pas le Liban, mais qui sert l’agenda de son parrain iranien. Hassan Nasrallah s’est contenté de relever au passage que ses propos sur l’importance du front sud «ne plaisent pas à beaucoup de Libanais». Il a toutefois omis un détail important: ce sont la politique et les comportements internes et transfrontaliers de cette formation que beaucoup de Libanais rejettent totalement.
«Netanyahou pense pouvoir mener une guerre psychologique, en parlant de surprises qu’il prévoit, pour montrer qu’il est fort dans ce domaine, mais ma réponse est la suivante: c’est de nous qu’il doit s’attendre à des surprises», a-t-il lancé juste avant de clôturer, vendredi, un discours qu’il a consacré à Ebrahim Raïssi, tué dimanche dans un crash d’hélicoptère. «Je n’exagère pas et je voudrais dire au gouvernement israélien que nous avons étudié toutes les hypothèses et les scénarios auxquels vous pourriez avoir recours», a poursuivi Hassan Nasrallah, en faisant remarquer que «les ruses israéliennes et les pressions (américaines) ne feront pas fléchir la résistance».
S’adressant aux officiers de l’armée israélienne, lors d’une tournée, jeudi, à la frontière nord, Benjamin Netanyahou a fait savoir que son gouvernement a «des plans détaillés et importants, voire surprenants», pour rétablir la sécurité dans cette partie de son pays. «Mais je ne les partage pas avec notre ennemi», a-t-il ajouté, en référence au Hezbollah.
Hassan Nasrallah a souligné dans le même ordre d’idées, que l’ouverture du front sud, le 8 octobre 2023, «avait deux objectifs: établir un front de soutien au Hamas et prévenir une opération militaire israélienne anticipée contre le Liban». «Je lis bien la presse israélienne et celle-ci avait totalement exclu une intervention du Hezbollah dans la guerre déclenchée par Tel Aviv contre le Hamas et Gaza, en évoquant 'une situation difficile du Hezb et du Liban', mais nous leur avons démontré qu’ils se trompaient», s’est-il réjoui, en notant qu’une fois «engagés dans cette guerre, il nous fallait réfléchir aux acquis à récolter au profit de la sécurité nationale».
Il a insisté sur le fait que «c’est la résistance qui détient, depuis le 7 octobre, l’élément de surprise dans la guerre avec Israël». «Nous avons dépassé le stade des menaces. Vous devez vous attendre à de nouvelles surprises de notre part», a lancé Hassan Nasrallah à Benjamin Netanyahou.
Comme à chacun de ses discours depuis le 8 octobre, pas un mot sur les destructions massives au Liban-Sud ou sur les Libanais morts à cause d’une guerre qui ne concerne pas le Liban, mais qui sert l’agenda de son parrain iranien. Hassan Nasrallah s’est contenté de relever au passage que ses propos sur l’importance du front sud «ne plaisent pas à beaucoup de Libanais». Il a toutefois omis un détail important: ce sont la politique et les comportements internes et transfrontaliers de cette formation que beaucoup de Libanais rejettent totalement.
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