©L'ancien président américain Donald Trump à Bedminster, New Jersey, le 13 juin 2023. (Ed JONES / AFP)
L'avocat de Donald Trump a terminé sa plaidoirie mardi en déclarant aux jurés du procès de l'affaire des pots-de-vin à New York que l'acquittement du républicain devrait être «facile».
Un acquittement «vite fait, bien fait»: la défense au procès aux enjeux hors normes de Donald Trump a demandé pour la dernière fois mardi aux jurés de lui épargner une condamnation pénale aux conséquences incalculables en pleine campagne présidentielle.
À l'issue de ce procès pénal historique, une première pour un ancien président des États-Unis, le jury doit déterminer si Donald Trump est coupable de 34 falsifications de documents comptables. Ces falsifications auraient été commises pour dissimuler un paiement de 130.000 dollars à l'actrice de films pour adultes Stormy Daniels, dans le but d'éviter un scandale sexuel à la fin de sa campagne présidentielle de 2016.
Cependant, «il n'y avait pas d'intention de fraude ni de complot pour influencer l'élection de 2016», a assuré Todd Blanche, l'avocat du candidat des républicains, énumérant «dix raisons d'avoir un doute raisonnable».
Face aux douze jurés, il a demandé de s'en tenir «aux preuves, et si vous le faites, le verdict sera une déclaration de non-culpabilité, vite fait, bien fait».
La défense a notamment eu une ultime occasion de torpiller la crédibilité de l'accusateur numéro un, l'ex-homme de confiance de Donald Trump, Michael Cohen, devenu son ennemi juré.
«C'est le plus grand menteur de tous les temps», a assuré Todd Blanche, c'est «l'incarnation du doute raisonnable».
Michael Cohen avait versé l'argent sur ordre de son patron, selon lui, à Stormy Daniels, pour acheter son silence sur une relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue en 2006 avec le milliardaire, alors qu'il était déjà marié avec son épouse Melania.
Un épisode nié par Donald Trump, sur lequel l'actrice est longuement revenue durant un témoignage choc devant les jurés, évoquant une relation consentie, mais où le «rapport de force» était «déséquilibré».
«Tout a démarré par une extorsion et cela s'est très bien terminé pour Mlle Daniels», a déclaré l'avocat de l'ancien président.
Une fois Donald Trump élu et à la Maison Blanche, Michael Cohen s'était fait rembourser à l'aide, selon l'accusation, de fausses factures et d'entrées maquillées en «frais juridiques» dans les comptes de son groupe d'entreprises, la Trump Organization, d'où les poursuites pour falsifications comptables.
La défense n'a besoin de convaincre qu'un seul juré de ne pas condamner Donald Trump, car tout verdict de culpabilité ou d'acquittement exige l'unanimité du jury.
En arrivant au tribunal de Manhattan, Donald Trump a mis en garde contre un «jour dangereux pour l'Amérique», en se présentant une nouvelle fois comme une victime de poursuites politiques.
Au pied du bâtiment judiciaire, le célèbre acteur Robert De Niro, un anti-Trump notoire, est venu, lui, mettre en garde contre un «clown» qui pourrait devenir un «tyran».
Les procureurs, qui doivent encore prendre la parole, vont marteler qu'à travers le paiement caché à Stormy Daniels, qu'ils assimilent à une dépense de campagne dissimulée, Donald Trump a «corrompu» l'élection de 2016.
Le juge Juan Merchan confiera ensuite aux jurés, peut-être dès mercredi, le sort de l'affaire.
S'il est jugé coupable, le candidat des républicains à la présidentielle, 77 ans, pourra faire appel et, dans tous les cas, se présenter le 5 novembre. Cependant, une condamnation pénale aurait un poids considérable, surtout dans le contexte d'un duel serré avec Joe Biden, âgé de 81 ans.
L'enjeu est d'autant plus important que ce procès sera probablement le seul à avoir lieu avant la présidentielle, parmi les quatre affaires dans lesquelles Donald Trump est inculpé, notamment celle, d'une ampleur beaucoup plus importante, sur ses tentatives présumées illégales de renverser les résultats du scrutin présidentiel de 2020.
Au fil des débats, les jurés ont plongé dans les coulisses d'une autre campagne présidentielle, celle de 2016, où la crainte d'un scandale sexuel semblait omniprésente, surtout après la diffusion d'une vidéo dans laquelle Donald Trump se vantait crûment d'«attraper» les femmes «par la chatte».
Un ancien directeur de tabloïd, ami du milliardaire, a témoigné à la barre qu'il était ses «yeux et oreilles» pour étouffer toute révélation embarrassante, allant jusqu'à payer 150.000 dollars à une mannequin de Playboy pour qu'elle garde le silence sur une aventure avec Donald Trump.
Là encore, rien de répréhensible, a assuré l'avocat de Donald Trump.
«L'objectif d'une campagne est d'amplifier les aspects positifs d'un candidat. C'est une campagne, pas un crime», a-t-il déclaré.
Gregory Walton, avec AFP
Un acquittement «vite fait, bien fait»: la défense au procès aux enjeux hors normes de Donald Trump a demandé pour la dernière fois mardi aux jurés de lui épargner une condamnation pénale aux conséquences incalculables en pleine campagne présidentielle.
À l'issue de ce procès pénal historique, une première pour un ancien président des États-Unis, le jury doit déterminer si Donald Trump est coupable de 34 falsifications de documents comptables. Ces falsifications auraient été commises pour dissimuler un paiement de 130.000 dollars à l'actrice de films pour adultes Stormy Daniels, dans le but d'éviter un scandale sexuel à la fin de sa campagne présidentielle de 2016.
Cependant, «il n'y avait pas d'intention de fraude ni de complot pour influencer l'élection de 2016», a assuré Todd Blanche, l'avocat du candidat des républicains, énumérant «dix raisons d'avoir un doute raisonnable».
Face aux douze jurés, il a demandé de s'en tenir «aux preuves, et si vous le faites, le verdict sera une déclaration de non-culpabilité, vite fait, bien fait».
La défense a notamment eu une ultime occasion de torpiller la crédibilité de l'accusateur numéro un, l'ex-homme de confiance de Donald Trump, Michael Cohen, devenu son ennemi juré.
«C'est le plus grand menteur de tous les temps», a assuré Todd Blanche, c'est «l'incarnation du doute raisonnable».
«Chef du monde libre»
Michael Cohen avait versé l'argent sur ordre de son patron, selon lui, à Stormy Daniels, pour acheter son silence sur une relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue en 2006 avec le milliardaire, alors qu'il était déjà marié avec son épouse Melania.
Un épisode nié par Donald Trump, sur lequel l'actrice est longuement revenue durant un témoignage choc devant les jurés, évoquant une relation consentie, mais où le «rapport de force» était «déséquilibré».
«Tout a démarré par une extorsion et cela s'est très bien terminé pour Mlle Daniels», a déclaré l'avocat de l'ancien président.
Une fois Donald Trump élu et à la Maison Blanche, Michael Cohen s'était fait rembourser à l'aide, selon l'accusation, de fausses factures et d'entrées maquillées en «frais juridiques» dans les comptes de son groupe d'entreprises, la Trump Organization, d'où les poursuites pour falsifications comptables.
La défense n'a besoin de convaincre qu'un seul juré de ne pas condamner Donald Trump, car tout verdict de culpabilité ou d'acquittement exige l'unanimité du jury.
En arrivant au tribunal de Manhattan, Donald Trump a mis en garde contre un «jour dangereux pour l'Amérique», en se présentant une nouvelle fois comme une victime de poursuites politiques.
Au pied du bâtiment judiciaire, le célèbre acteur Robert De Niro, un anti-Trump notoire, est venu, lui, mettre en garde contre un «clown» qui pourrait devenir un «tyran».
Les procureurs, qui doivent encore prendre la parole, vont marteler qu'à travers le paiement caché à Stormy Daniels, qu'ils assimilent à une dépense de campagne dissimulée, Donald Trump a «corrompu» l'élection de 2016.
Le juge Juan Merchan confiera ensuite aux jurés, peut-être dès mercredi, le sort de l'affaire.
Craintes
S'il est jugé coupable, le candidat des républicains à la présidentielle, 77 ans, pourra faire appel et, dans tous les cas, se présenter le 5 novembre. Cependant, une condamnation pénale aurait un poids considérable, surtout dans le contexte d'un duel serré avec Joe Biden, âgé de 81 ans.
L'enjeu est d'autant plus important que ce procès sera probablement le seul à avoir lieu avant la présidentielle, parmi les quatre affaires dans lesquelles Donald Trump est inculpé, notamment celle, d'une ampleur beaucoup plus importante, sur ses tentatives présumées illégales de renverser les résultats du scrutin présidentiel de 2020.
Au fil des débats, les jurés ont plongé dans les coulisses d'une autre campagne présidentielle, celle de 2016, où la crainte d'un scandale sexuel semblait omniprésente, surtout après la diffusion d'une vidéo dans laquelle Donald Trump se vantait crûment d'«attraper» les femmes «par la chatte».
Un ancien directeur de tabloïd, ami du milliardaire, a témoigné à la barre qu'il était ses «yeux et oreilles» pour étouffer toute révélation embarrassante, allant jusqu'à payer 150.000 dollars à une mannequin de Playboy pour qu'elle garde le silence sur une aventure avec Donald Trump.
Là encore, rien de répréhensible, a assuré l'avocat de Donald Trump.
«L'objectif d'une campagne est d'amplifier les aspects positifs d'un candidat. C'est une campagne, pas un crime», a-t-il déclaré.
Gregory Walton, avec AFP
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