Le chef du Parlement libanais, Nabih Berry, a accusé le leader des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, d’entraver le scrutin présidentiel.
«Il semble désormais évident que M. Geagea ne veut ni dialogue ni élection de président de la République; et ce, dans une tentative de pousser à l’adoption du fédéralisme duquel il ne s’est pas désisté», a déclaré M. Berry lors d’un entretien accordé, lundi, au journal Al-Jamhouria.
Le chef du Législatif s’est aussi dit «flexible et réceptif aux efforts entrepris par le groupe des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Qatar et Égypte) en faveur d’un déblocage du scrutin», entravé depuis le 31 octobre 2022.
Répondant à ses détracteurs, dont M. Geagea qui l’accuse de vouloir torpiller la présidentielle, M. Berry a expliqué que «cela ne le dérangeait pas de remplacer (la table de) dialogue par une consultation comme certaines parties le demandent. J’ai d’ailleurs informé l’émissaire français, Jean-Yves Le Drian, de ma position», s’est aussi défendu M. Berry. Et d’ajouter que «consultation et dialogue» sont synonymes.
Toutefois, le chef du Parlement s’est montré inflexible sur le «lieu naturel» où devraient prendre place les discussions entre les blocs, à savoir au Parlement libanais.
Il a souligné qu’il s’agissait «de constantes sur lesquelles il ne pouvait pas transiger, voire des règles institutionnelles» et «non de simples formalités comme certains peuvent le penser».
Également interrogé sur le plan de paix dans le cadre du conflit de Gaza présenté par le président américain, Joe Biden, le chef du Parlement libanais l’a estimé «acceptable», tout en appelant à ce «qu’il soit développé».
M. Berry a toutefois souligné que cette proposition «entrait dans le cadre des pressions exercées sur M. Biden par une large partie de la population américaine afin qu’il mette fin au conflit de Gaza» et ce «à quelques mois du scrutin présidentiel américain».
Sur l’après-guerre et ses répercussions sur le Liban-Sud, le chef du Parlement s’est dit optimiste. «Une fois la trêve obtenue dans la bande de Gaza, elle s’appliquera automatiquement au front sud. Le lendemain, l’envoyé américain Amos Hochstein sera au Liban pour poursuivre les négociations sur l’avenir de la situation à la frontière avec la Palestine occupée», a ajouté M. Berry.
Dans ce contexte, il a certifié qu’il était favorable à la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU estimant que c’est «le seul régulateur du jour suivant (de l’après-guerre) sur le front sud».
M. Berry a qualifié «d’étrange» l’opposition du leader des Forces libanaises à la fourniture par le gouvernement libanais de compensations aux habitants du Liban-Sud après la guerre. Il a défendu que «les habitants du sud méritaient de telles compensations qui ne dépassent pas un million de dollars» dans la mesure où ils sont en train de payer le prix de la confrontation avec Israël.
«Il semble désormais évident que M. Geagea ne veut ni dialogue ni élection de président de la République; et ce, dans une tentative de pousser à l’adoption du fédéralisme duquel il ne s’est pas désisté», a déclaré M. Berry lors d’un entretien accordé, lundi, au journal Al-Jamhouria.
Le chef du Législatif s’est aussi dit «flexible et réceptif aux efforts entrepris par le groupe des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Qatar et Égypte) en faveur d’un déblocage du scrutin», entravé depuis le 31 octobre 2022.
Répondant à ses détracteurs, dont M. Geagea qui l’accuse de vouloir torpiller la présidentielle, M. Berry a expliqué que «cela ne le dérangeait pas de remplacer (la table de) dialogue par une consultation comme certaines parties le demandent. J’ai d’ailleurs informé l’émissaire français, Jean-Yves Le Drian, de ma position», s’est aussi défendu M. Berry. Et d’ajouter que «consultation et dialogue» sont synonymes.
Toutefois, le chef du Parlement s’est montré inflexible sur le «lieu naturel» où devraient prendre place les discussions entre les blocs, à savoir au Parlement libanais.
Il a souligné qu’il s’agissait «de constantes sur lesquelles il ne pouvait pas transiger, voire des règles institutionnelles» et «non de simples formalités comme certains peuvent le penser».
Également interrogé sur le plan de paix dans le cadre du conflit de Gaza présenté par le président américain, Joe Biden, le chef du Parlement libanais l’a estimé «acceptable», tout en appelant à ce «qu’il soit développé».
M. Berry a toutefois souligné que cette proposition «entrait dans le cadre des pressions exercées sur M. Biden par une large partie de la population américaine afin qu’il mette fin au conflit de Gaza» et ce «à quelques mois du scrutin présidentiel américain».
Sur l’après-guerre et ses répercussions sur le Liban-Sud, le chef du Parlement s’est dit optimiste. «Une fois la trêve obtenue dans la bande de Gaza, elle s’appliquera automatiquement au front sud. Le lendemain, l’envoyé américain Amos Hochstein sera au Liban pour poursuivre les négociations sur l’avenir de la situation à la frontière avec la Palestine occupée», a ajouté M. Berry.
Dans ce contexte, il a certifié qu’il était favorable à la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU estimant que c’est «le seul régulateur du jour suivant (de l’après-guerre) sur le front sud».
M. Berry a qualifié «d’étrange» l’opposition du leader des Forces libanaises à la fourniture par le gouvernement libanais de compensations aux habitants du Liban-Sud après la guerre. Il a défendu que «les habitants du sud méritaient de telles compensations qui ne dépassent pas un million de dollars» dans la mesure où ils sont en train de payer le prix de la confrontation avec Israël.
Lire aussi
Commentaires