Le procureur général près la Cour de cassation par intérim, le juge Jamal Hajjar, envisage de prendre des mesures punitives à l’encontre de la procureure générale près la cour d’appel, Ghada Aoun, démise de ses fonctions en mai 2023, à la suite de comportements qui ont nui à la magistrature libanaise.
En cause: son refus de se conformer à ses décisions et aux instructions qu’il lui avait données au sujet de dossiers qu'elle a bloqués et qui lui ont valu une cascade de recours dont elle a refusé d’être notifiée dans les règles.
Selon des sources judiciaires citées par notre confrère Houna Loubnan, le juge Hajjar avait adressé une note à Mme Aoun, conformément aux procédures en vigueur, pour demander à prendre connaissance de certains dossiers sur base desquels des plaintes ont été déposées contre elle.
Mme Aoun a cependant refusé d'obtempérer, répondant à M. Hajjar sur un ton irrespectueux, selon les mêmes sources. Elle aurait également tenu des propos irrévérencieux à l’égard de certains de ses collègues, notamment le procureur général près la cour d’appel du Liban-Sud, le magistrat Rahif Ramadan.
La juge démise de ses fonctions avait été déférée par le Conseil supérieur de la magistrature devant l’Inspection judiciaire, en raison de son refus de se conformer aux décisions de ses supérieurs et parce qu’elle porte atteinte à l'intégrité de ses collègues.
En cause: son refus de se conformer à ses décisions et aux instructions qu’il lui avait données au sujet de dossiers qu'elle a bloqués et qui lui ont valu une cascade de recours dont elle a refusé d’être notifiée dans les règles.
Selon des sources judiciaires citées par notre confrère Houna Loubnan, le juge Hajjar avait adressé une note à Mme Aoun, conformément aux procédures en vigueur, pour demander à prendre connaissance de certains dossiers sur base desquels des plaintes ont été déposées contre elle.
Mme Aoun a cependant refusé d'obtempérer, répondant à M. Hajjar sur un ton irrespectueux, selon les mêmes sources. Elle aurait également tenu des propos irrévérencieux à l’égard de certains de ses collègues, notamment le procureur général près la cour d’appel du Liban-Sud, le magistrat Rahif Ramadan.
La juge démise de ses fonctions avait été déférée par le Conseil supérieur de la magistrature devant l’Inspection judiciaire, en raison de son refus de se conformer aux décisions de ses supérieurs et parce qu’elle porte atteinte à l'intégrité de ses collègues.
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