Après une phase inédite de durcissement monétaire, la Banque centrale européenne (BCE) a commencé, jeudi, à abaisser ses taux directeurs, offrant un léger bol d’air pour apaiser les tensions sur le crédit immobilier et les prêts aux entreprises.
Servant de référence, le taux sur les dépôts de 4%, son plus haut atteint en septembre dernier, a été ramené à 3,75%, selon un communiqué de l’institution.
Le recul notable de l’inflation en zone euro depuis le pic atteint à l’automne 2022, en affichant 2,6% en mai, a fini par convaincre le conseil des gouverneurs de la BCE de relâcher la bride monétaire à compter de juin, au sortir d’un cycle de relèvement des taux sans précédent lancé en juillet 2022, puis neuf mois de pause à des niveaux records.
Néanmoins, la BCE voit encore l’inflation «rester supérieure à l’objectif» de 2% et ce, «pendant une grande partie de l’année prochaine».
La dernière baisse des taux de la BCE remonte à presque cinq ans, en septembre 2019.
La question est de savoir si le timide mouvement opéré jeudi va créer un choc psychologique précurseur d’une reprise de l’activité, le tout sans voir l’inflation repartir à la hausse.
L’impact le plus visible devrait concerner le marché de l’immobilier, où les emprunteurs, surtout ceux à taux variable, ont été pris à la gorge par la hausse brutale des taux.
Celle-ci a provoqué un écroulement du volume des nouveaux prêts aux ménages candidats à l’achat d’un logement, sans avoir un effet significatif sur les prix des logements.
Jean-Philippe Lacour, AFP
Servant de référence, le taux sur les dépôts de 4%, son plus haut atteint en septembre dernier, a été ramené à 3,75%, selon un communiqué de l’institution.
Le recul notable de l’inflation en zone euro depuis le pic atteint à l’automne 2022, en affichant 2,6% en mai, a fini par convaincre le conseil des gouverneurs de la BCE de relâcher la bride monétaire à compter de juin, au sortir d’un cycle de relèvement des taux sans précédent lancé en juillet 2022, puis neuf mois de pause à des niveaux records.
Néanmoins, la BCE voit encore l’inflation «rester supérieure à l’objectif» de 2% et ce, «pendant une grande partie de l’année prochaine».
La dernière baisse des taux de la BCE remonte à presque cinq ans, en septembre 2019.
La question est de savoir si le timide mouvement opéré jeudi va créer un choc psychologique précurseur d’une reprise de l’activité, le tout sans voir l’inflation repartir à la hausse.
L’impact le plus visible devrait concerner le marché de l’immobilier, où les emprunteurs, surtout ceux à taux variable, ont été pris à la gorge par la hausse brutale des taux.
Celle-ci a provoqué un écroulement du volume des nouveaux prêts aux ménages candidats à l’achat d’un logement, sans avoir un effet significatif sur les prix des logements.
Jean-Philippe Lacour, AFP
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