Le leader des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a fait parvenir mardi une lettre au secrétaire général de l'ONU, António Guterres, profitant de la visite de sa représentante au Liban, Jeanine Hannes-Plasschaert, pour dénoncer «la position adoptée par le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) concernant la présence syrienne au Liban». Selon lui, cette position ne contribue en rien à résoudre «le dilemme» que pose par cette présence aux niveaux sociétal, économique et sécuritaire.
Dans cette missive, M. Geagea a ainsi tiré la sonnette d’alarme au sujet «des menaces qui pèsent sur la souveraineté et l’identité libanaise», en raison de «l’afflux massif et non réglementé de migrants syriens au Liban depuis plus de treize ans», à la suite du déclenchement de la guerre en Syrie en 2011. Cet afflux est «en croissance continue», comme l’a déploré le leader des FL, les migrants représentant aujourd’hui «40% à 45%» de la population vivant au Liban.
Geagea dénonce les violations du HCR
M. Geagea a estimé que «la position adoptée par le HCR au Liban dans la gestion de la crise des migrants syriens rend encore plus difficile la résolution de ce dilemme». Pour lui, «le HCR prend toutes les mesures nécessaires pour faciliter l'intégration des Syriens dans la société libanaise, sans chercher à les réinstaller dans des pays tiers ni à faciliter leur retour en Syrie, notamment dans les zones sécurisées qui représentent désormais plus de 90% du territoire syrien.». L’organisation onusienne, a-t-il aussi dénoncé, «va parfois jusqu’à entraver ce retour ou à inciter les Syriens désireux de rentrer (en Syrie) à s'abstenir de le faire».
Dans cette lettre, M. Geagea a aussi souligné «la vulnérabilité des institutions de l'État ainsi que les crises majeures auxquelles le pays est confronté, qu'il s'agisse du vide présidentiel en cours depuis le 31 octobre 2022, de la crise économique avec l'effondrement financier, ou encore des défis sécuritaires liés à la guerre en cours dans le sud depuis le 8 octobre 2023, et à la double explosion survenue au port de Beyrouth le 4 août 2020».
Ces facteurs «ont exacerbé la question des migrants syriens, la transformant en un dilemme imminent menaçant le Liban, avec une série de risques susceptibles d'exploser à tout moment», a-t-il aussi alerté.
M. Geagea a aussi déploré «refus du HCR de partager avec les autorités libanaises les informations qu'il a recueillies concernant les Syriens entrant au Liban, malgré une demande en ce sens. Cela dénote une mauvaise foi dans les relations avec le pays hôte et une volonté injustifiée de ne pas coopérer avec lui».
Pire encore, selon le chef des FL, «le HCR refuse même de mettre en œuvre le protocole d'accord qu'il a signé avec la direction générale de la sûreté générale le 9 septembre 2003, et qui a été ratifié par le gouvernement libanais par le décret n°11262 du 30 octobre 2003. Un protocole d’accord dans lequel le HCR reconnaît pourtant que le Liban n'est pas un pays d'asile, mais un pays de transit. L’organisation onusienne s’était ainsi engagée à mettre en place des mécanismes de travail clairs, en coopération, les autorités libanaises pour rapatrier les réfugiés ou les réinstaller dans des pays tiers», a-t-il aussi rappelé.
Parmi les autres violations du HCR dénoncées par M. Geagea, figure celle «d’accorder aux réfugiés syriens des cartes d'asile et des permis de logement, contournant ainsi l'autorité exclusive de l'État libanais en la matière». Il a par ailleurs rappelé que la mission du HCR «se limite strictement à apporter une aide aux personnes auxquelles l'État libanais a accordé des permis temporaires, sans le droit d'intervenir davantage».
M. Geagea a ensuite exhorté M. Guterres à veiller à ce que les accords de protocoles conclus entre le HCR et le Liban soient respectés par le bord onusien.
«Tout cela sous peine de poursuivre les mesures légales disponibles contre le HCR au Liban». Il a averti que le non-respect de ces accords «pourrait conduire à une requête devant la justice nationale libanaise, visant à fermer les bureaux du HCR à Beyrouth et à suspendre ses activités dans le pays».
Dans cette missive, M. Geagea a ainsi tiré la sonnette d’alarme au sujet «des menaces qui pèsent sur la souveraineté et l’identité libanaise», en raison de «l’afflux massif et non réglementé de migrants syriens au Liban depuis plus de treize ans», à la suite du déclenchement de la guerre en Syrie en 2011. Cet afflux est «en croissance continue», comme l’a déploré le leader des FL, les migrants représentant aujourd’hui «40% à 45%» de la population vivant au Liban.
Geagea dénonce les violations du HCR
M. Geagea a estimé que «la position adoptée par le HCR au Liban dans la gestion de la crise des migrants syriens rend encore plus difficile la résolution de ce dilemme». Pour lui, «le HCR prend toutes les mesures nécessaires pour faciliter l'intégration des Syriens dans la société libanaise, sans chercher à les réinstaller dans des pays tiers ni à faciliter leur retour en Syrie, notamment dans les zones sécurisées qui représentent désormais plus de 90% du territoire syrien.». L’organisation onusienne, a-t-il aussi dénoncé, «va parfois jusqu’à entraver ce retour ou à inciter les Syriens désireux de rentrer (en Syrie) à s'abstenir de le faire».
Dans cette lettre, M. Geagea a aussi souligné «la vulnérabilité des institutions de l'État ainsi que les crises majeures auxquelles le pays est confronté, qu'il s'agisse du vide présidentiel en cours depuis le 31 octobre 2022, de la crise économique avec l'effondrement financier, ou encore des défis sécuritaires liés à la guerre en cours dans le sud depuis le 8 octobre 2023, et à la double explosion survenue au port de Beyrouth le 4 août 2020».
Ces facteurs «ont exacerbé la question des migrants syriens, la transformant en un dilemme imminent menaçant le Liban, avec une série de risques susceptibles d'exploser à tout moment», a-t-il aussi alerté.
M. Geagea a aussi déploré «refus du HCR de partager avec les autorités libanaises les informations qu'il a recueillies concernant les Syriens entrant au Liban, malgré une demande en ce sens. Cela dénote une mauvaise foi dans les relations avec le pays hôte et une volonté injustifiée de ne pas coopérer avec lui».
Pire encore, selon le chef des FL, «le HCR refuse même de mettre en œuvre le protocole d'accord qu'il a signé avec la direction générale de la sûreté générale le 9 septembre 2003, et qui a été ratifié par le gouvernement libanais par le décret n°11262 du 30 octobre 2003. Un protocole d’accord dans lequel le HCR reconnaît pourtant que le Liban n'est pas un pays d'asile, mais un pays de transit. L’organisation onusienne s’était ainsi engagée à mettre en place des mécanismes de travail clairs, en coopération, les autorités libanaises pour rapatrier les réfugiés ou les réinstaller dans des pays tiers», a-t-il aussi rappelé.
Parmi les autres violations du HCR dénoncées par M. Geagea, figure celle «d’accorder aux réfugiés syriens des cartes d'asile et des permis de logement, contournant ainsi l'autorité exclusive de l'État libanais en la matière». Il a par ailleurs rappelé que la mission du HCR «se limite strictement à apporter une aide aux personnes auxquelles l'État libanais a accordé des permis temporaires, sans le droit d'intervenir davantage».
M. Geagea a ensuite exhorté M. Guterres à veiller à ce que les accords de protocoles conclus entre le HCR et le Liban soient respectés par le bord onusien.
«Tout cela sous peine de poursuivre les mesures légales disponibles contre le HCR au Liban». Il a averti que le non-respect de ces accords «pourrait conduire à une requête devant la justice nationale libanaise, visant à fermer les bureaux du HCR à Beyrouth et à suspendre ses activités dans le pays».
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