La France a expulsé, mercredi, un Iranien soupçonné d'être un «agent d'influence» de la République islamique et d'être «lié» aux Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du régime iranien, a appris l'AFP auprès de son avocat et d'une source proche du dossier.
Sous le coup d'un arrêté d'expulsion du ministre de l'Intérieur, Bashir Biazar se trouvait depuis début juin dans un centre de rétention à Metz (est) et a embarqué pour Téhéran, selon ces sources. Son avocat, Me Rachid Lemoudaa, assure que son client n'a jamais constitué une «menace pour l'ordre public» en France.
Selon l'agence de presse iranienne Isna, citant le directeur des relations publiques de la présidence sur X, Bachir Biazar, «illégalement arrêté et emprisonné en France il y a quelques semaines, a été libéré et est en route vers le pays».
La procédure entamée contre M. Biazar, qui résidait en France avec sa femme et leurs deux enfants, était venue s'ajouter à une longue liste de différends entre Paris et Téhéran. Trois Français qualifiés par les autorités françaises d'«otages d'État», sont encore emprisonnés en Iran.
M. Biazar, qui se présente comme un producteur de musique, est un «agent d'influence, un agitateur qui promeut les vues de la République d'Iran et, de manière plus inquiétante, procède au harcèlement des opposants au régime», a affirmé un représentant du ministère de l'Intérieur mercredi, au cours d'une audience devant le tribunal administratif de Paris.
Ce représentant affirme qu'il a notamment filmé des journalistes de médias iraniens d'opposition en septembre devant le consulat de Téhéran dans la capitale française après l'incendie criminel de ce bâtiment.
Les autorités françaises lui reprochaient également d'avoir publié sur les réseaux sociaux des messages en lien avec la guerre dans la bande de Gaza dans lesquels il dénonçait les «chiens de sionistes», «tueurs d'enfants».
Au cours de cette audience, Me Lemoudaa a, de son côté, assuré que l'arrêté d'expulsion reposait sur des «suppositions» et que les propos de son client relevaient de la «liberté d'expression».
«On ne m'a jamais démontré une quelconque menace», a-t-il ajouté.
Il s'est également étonné que le ministère ait attendu près d'un mois pour mettre à exécution son arrêté d'expulsion, alors que M. Biazar, dont le titre de séjour était valable jusqu'en 2026, avait fait savoir qu'il ne «tenait pas à rester sur le territoire français».
Au cours de cette période, son client a été privé de liberté et a observé un «début de grève de la faim», a encore précisé Me Lemoudaa.
Avec AFP
Sous le coup d'un arrêté d'expulsion du ministre de l'Intérieur, Bashir Biazar se trouvait depuis début juin dans un centre de rétention à Metz (est) et a embarqué pour Téhéran, selon ces sources. Son avocat, Me Rachid Lemoudaa, assure que son client n'a jamais constitué une «menace pour l'ordre public» en France.
Selon l'agence de presse iranienne Isna, citant le directeur des relations publiques de la présidence sur X, Bachir Biazar, «illégalement arrêté et emprisonné en France il y a quelques semaines, a été libéré et est en route vers le pays».
La procédure entamée contre M. Biazar, qui résidait en France avec sa femme et leurs deux enfants, était venue s'ajouter à une longue liste de différends entre Paris et Téhéran. Trois Français qualifiés par les autorités françaises d'«otages d'État», sont encore emprisonnés en Iran.
M. Biazar, qui se présente comme un producteur de musique, est un «agent d'influence, un agitateur qui promeut les vues de la République d'Iran et, de manière plus inquiétante, procède au harcèlement des opposants au régime», a affirmé un représentant du ministère de l'Intérieur mercredi, au cours d'une audience devant le tribunal administratif de Paris.
Ce représentant affirme qu'il a notamment filmé des journalistes de médias iraniens d'opposition en septembre devant le consulat de Téhéran dans la capitale française après l'incendie criminel de ce bâtiment.
Les autorités françaises lui reprochaient également d'avoir publié sur les réseaux sociaux des messages en lien avec la guerre dans la bande de Gaza dans lesquels il dénonçait les «chiens de sionistes», «tueurs d'enfants».
Au cours de cette audience, Me Lemoudaa a, de son côté, assuré que l'arrêté d'expulsion reposait sur des «suppositions» et que les propos de son client relevaient de la «liberté d'expression».
«On ne m'a jamais démontré une quelconque menace», a-t-il ajouté.
Il s'est également étonné que le ministère ait attendu près d'un mois pour mettre à exécution son arrêté d'expulsion, alors que M. Biazar, dont le titre de séjour était valable jusqu'en 2026, avait fait savoir qu'il ne «tenait pas à rester sur le territoire français».
Au cours de cette période, son client a été privé de liberté et a observé un «début de grève de la faim», a encore précisé Me Lemoudaa.
Avec AFP
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