Le bureau de presse des Forces libanaises (FL) a réagi vendredi aux affirmations de ceux qui «considèrent que la voie vers la présidence de la République passe par Aïn el-Tineh».
Dans un communiqué, les FL ont défendu que «l’unique chemin qui mène à l'élection présidentielle, et le plus court, est de se conformer à la Constitution libanaise. Ceux qui prétendent que cette voie passe par Aïn el-Tineh contournent la Constitution et prolongent la vacance présidentielle», qui perdure depuis le 31 octobre 2022.
Le parti des FL a ainsi dénoncé «le droit que s'est octroyé la 'résistance' d'entraver les élections à travers une politique systématique d’obstruction, devenue monnaie courante lors des élections présidentielles et des formations de gouvernement, dans le but ultime d’imposer son propre agenda». Néanmoins, les FL ont souligné que «l'opposition souverainiste a réussi à leur couper l’herbe sous les pieds».
Le parti de l'opposition a demandé: «Est-il devenu anormal d'insister sur l'élection d'un président en appelant à une séance ouverte à tours successifs, alors que perturber l'élection présidentielle et établir des conditions anticonstitutionnelles est la bonne chose à faire? Absolument pas.»
Il a également défendu la Constitution libanaise, soulignant qu'«aucun article ne stipule des conditions contraignantes préalables aux élections, telles qu'un prétendu passage obligatoire par un dialogue dirigé par le chef du Parlement, Nabih Berry». Pour les FL, cela confirme que l’axe de la Moumana‘a «cherche à effectuer un coup d'État en modifiant la Constitution et en établissant de nouvelles normes contraires aux textes constitutionnels».
«L’ingratitude» dont fait preuve cet axe en «perturbant l'élection présidentielle et les institutions, ainsi qu'en paralysant le pays», peut-on aussi lire dans le communiqué.
Enfin, les FL ont assuré que tous les députés opposants et souverainistes rejoindraient les bancs de l’hémicycle seulement lorsque Nabih Berry convoquerait «une séance ouverte à tours consécutifs» jusqu’à l’élection d’un président de la République.
Amal: Pourquoi certains craignent-ils le dialogue?
De son côté, le bloc du Développement et de la libération (Amal), présidé par Nabih Berry, s’est demandé à l’issue d’une réunion tenue vendredi en fin de matinée: «Pourquoi certains craignent-ils la raison d'être du Liban, à savoir le dialogue? Pourquoi représenter le dialogue ou la consultation comme un épouvantail et une violation du système et de la Constitution?», faisant ainsi référence, sans les nommer, aux députés opposants souverainistes, avec à leur tête le leader des FL, Samir Geagea.
Le bloc a réitéré la nécessité «d'une consultation et d'un dialogue sérieux, dans une atmosphère ouverte, sous la coupole du Parlement et conformément à la Constitution, pendant quelques jours, conduisant à un consensus sur un, deux ou trois candidats» à la présidentielle.
Ce dialogue devrait permettre, selon le bloc, «l’élection d’un président de la République, servant de passerelle vers le rétablissement du fonctionnement régulier des institutions constitutionnelles, en respectant la logique de l'État et des institutions et en prévenant leur effondrement».
Dans un communiqué, les FL ont défendu que «l’unique chemin qui mène à l'élection présidentielle, et le plus court, est de se conformer à la Constitution libanaise. Ceux qui prétendent que cette voie passe par Aïn el-Tineh contournent la Constitution et prolongent la vacance présidentielle», qui perdure depuis le 31 octobre 2022.
Le parti des FL a ainsi dénoncé «le droit que s'est octroyé la 'résistance' d'entraver les élections à travers une politique systématique d’obstruction, devenue monnaie courante lors des élections présidentielles et des formations de gouvernement, dans le but ultime d’imposer son propre agenda». Néanmoins, les FL ont souligné que «l'opposition souverainiste a réussi à leur couper l’herbe sous les pieds».
Le parti de l'opposition a demandé: «Est-il devenu anormal d'insister sur l'élection d'un président en appelant à une séance ouverte à tours successifs, alors que perturber l'élection présidentielle et établir des conditions anticonstitutionnelles est la bonne chose à faire? Absolument pas.»
Il a également défendu la Constitution libanaise, soulignant qu'«aucun article ne stipule des conditions contraignantes préalables aux élections, telles qu'un prétendu passage obligatoire par un dialogue dirigé par le chef du Parlement, Nabih Berry». Pour les FL, cela confirme que l’axe de la Moumana‘a «cherche à effectuer un coup d'État en modifiant la Constitution et en établissant de nouvelles normes contraires aux textes constitutionnels».
«L’ingratitude» dont fait preuve cet axe en «perturbant l'élection présidentielle et les institutions, ainsi qu'en paralysant le pays», peut-on aussi lire dans le communiqué.
Enfin, les FL ont assuré que tous les députés opposants et souverainistes rejoindraient les bancs de l’hémicycle seulement lorsque Nabih Berry convoquerait «une séance ouverte à tours consécutifs» jusqu’à l’élection d’un président de la République.
Amal: Pourquoi certains craignent-ils le dialogue?
De son côté, le bloc du Développement et de la libération (Amal), présidé par Nabih Berry, s’est demandé à l’issue d’une réunion tenue vendredi en fin de matinée: «Pourquoi certains craignent-ils la raison d'être du Liban, à savoir le dialogue? Pourquoi représenter le dialogue ou la consultation comme un épouvantail et une violation du système et de la Constitution?», faisant ainsi référence, sans les nommer, aux députés opposants souverainistes, avec à leur tête le leader des FL, Samir Geagea.
Le bloc a réitéré la nécessité «d'une consultation et d'un dialogue sérieux, dans une atmosphère ouverte, sous la coupole du Parlement et conformément à la Constitution, pendant quelques jours, conduisant à un consensus sur un, deux ou trois candidats» à la présidentielle.
Ce dialogue devrait permettre, selon le bloc, «l’élection d’un président de la République, servant de passerelle vers le rétablissement du fonctionnement régulier des institutions constitutionnelles, en respectant la logique de l'État et des institutions et en prévenant leur effondrement».
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