Le ministère libanais des Affaires étrangères a déposé le 3 juillet courant une nouvelle plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations unies pour dénoncer les attaques israéliennes contre le secteur agricole, les agriculteurs et les éleveurs de bétail dans les villages frontaliers où la guerre se poursuit depuis le 8 octobre 2023 entre le Hezbollah et Israël.
Dans un communiqué publié vendredi, le ministère a indiqué que la plainte incluait «des statistiques officielles sur le nombre d'incendies causés par l'utilisation de phosphore blanc par Israël, qui s'élève à 683».
Le texte indique aussi que la superficie totale des terres entièrement brûlées «a dépassé 2.100 acres entre le 8 octobre 2023 et la mi-mars de cette année (2024), tandis que la superficie des forêts et des terres agricoles endommagées a atteint 6.000 acres».
Le texte fait aussi part de la «violation flagrante des Israéliens de l'article 55 du protocole additionnel I (1977) aux conventions de Genève (1949). Cet article stipule que «la guerre sera conduite en veillant à protéger l'environnement naturel contre des dommages étendus, durables et graves. Cette protection inclut l'interdiction d'utiliser des méthodes ou moyens de guerre conçus pour causer ou dont on peut attendre qu'ils causent de tels dommages à l'environnement naturel, compromettant, de ce fait, la santé ou la survie de la population».
Le ministère a également appelé le Conseil de sécurité de Nations unies à «condamner Israël pour ses attaques directes, délibérées et répétées contre les civils et l'environnement naturel au Liban». Il lui a aussi demandé «de veiller urgemment à ce qu'Israël ne reste pas impuni pour ces crimes, estimant que l'absence de condamnation lui donnerait les coudées franches pour poursuivre son agression sans retenue»
Dans un communiqué publié vendredi, le ministère a indiqué que la plainte incluait «des statistiques officielles sur le nombre d'incendies causés par l'utilisation de phosphore blanc par Israël, qui s'élève à 683».
Le texte indique aussi que la superficie totale des terres entièrement brûlées «a dépassé 2.100 acres entre le 8 octobre 2023 et la mi-mars de cette année (2024), tandis que la superficie des forêts et des terres agricoles endommagées a atteint 6.000 acres».
Le texte fait aussi part de la «violation flagrante des Israéliens de l'article 55 du protocole additionnel I (1977) aux conventions de Genève (1949). Cet article stipule que «la guerre sera conduite en veillant à protéger l'environnement naturel contre des dommages étendus, durables et graves. Cette protection inclut l'interdiction d'utiliser des méthodes ou moyens de guerre conçus pour causer ou dont on peut attendre qu'ils causent de tels dommages à l'environnement naturel, compromettant, de ce fait, la santé ou la survie de la population».
Le ministère a également appelé le Conseil de sécurité de Nations unies à «condamner Israël pour ses attaques directes, délibérées et répétées contre les civils et l'environnement naturel au Liban». Il lui a aussi demandé «de veiller urgemment à ce qu'Israël ne reste pas impuni pour ces crimes, estimant que l'absence de condamnation lui donnerait les coudées franches pour poursuivre son agression sans retenue»
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