Vendredi, les voix se sont déliées pour dénoncer cet incident avec à leur tête le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, qui a directement annoncé l’ouverture d’«une enquête» pour déterminer les tenants et aboutissants de cet acte et punir les coupables.
M. Maoulaoui a alors envoyé une lettre à la direction générale des Forces de sécurité intérieure (FSI) «pour qu’elle enquête sur l'incident survenu contre des bus du transport public et qui appartiennent au ministère des Travaux publics et des Transports». Il a aussi appelé les FSI à «prendre immédiatement les mesures nécessaires».
Dénonciations
Réagissant à son tour, en s’insurgeant contre le saccage des bus, le ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Ali Hamiyé, a écrit sur son compte X (anciennement Twitter): «C'est comme si on interdisait au citoyen de vivre au sein d’un État qui lui permet de bénéficier du peu qu'il a à lui offrir, juste parce que quelques «maîtres autoproclamés de la route» en ont décidé autrement!»
Il a aussi souligné l'importance des bus dans l'amélioration des infrastructures de transport public, déclarant: «Ce qui s'est passé à Dora est inacceptable. Les citoyens devraient pouvoir voyager en toute sécurité, sous la protection de l’État, sans crainte.»
هذا الذي جرى مع الحافلة في منطقة الدورة ، وهكذا نفهمه ، وهو بمثابة إخبار ، فكل ما حصل فيها قد سجلته الكاميرات :
وكأن المواطن ممنوع عليه بأن يعيش في كنف الدولة ، ليستفيد بالنذر اليسير مما يمكنها تقديمه له !!! ، وذلك بقرار من بعض " القبضايات " الذين نصبوا أنفسهم " حكّام الطرق "… pic.twitter.com/hBigw65naW
— Ali Hamie | علي حمية (@alihamie_lb)هذا الذي جرى مع الحافلة في منطقة الدورة ، وهكذا نفهمه ، وهو بمثابة إخبار ، فكل ما حصل فيها قد سجلته الكاميرات :
وكأن المواطن ممنوع عليه بأن يعيش في كنف الدولة ، ليستفيد بالنذر اليسير مما يمكنها تقديمه له !!! ، وذلك بقرار من بعض " القبضايات " الذين نصبوا أنفسهم " حكّام الطرق "… pic.twitter.com/hBigw65naW— Ali Hamie | علي حمية (@alihamie_lb) July 12, 2024
De son côté, l'Association de la protection des consommateurs au Liban a condamné dans un communiqué «l'attaque des nouveaux bus du transport public par des groupes du transport privé».
Un modèle réussi et concret de partenariat entre les secteurs public et privé
Lors d’une conférence de presse qui s'est tenue mercredi, le ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Ali Hamiyé, avait lancé le plan d’exploitation des 96 bus de transport en commun, incluant dans un premier temps leurs itinéraires à Beyrouth, puis, progressivement, dans le reste des régions du pays, d'ici au mois de septembre.
Il avait également souligné qu’à ce jour, «il s’agit du premier modèle concret et réaliste de partenariat entre les secteurs public et privé, où l’État libanais est le superviseur et l’organisateur, et le secteur privé, l’opérateur», rappelant que «les bus appartiennent à l’État et sont exploités par le secteur privé».
Mise en circulation des bus à Beyrouth
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