©(AFP)
L'Iran a la capacité de produire des matières fissiles en vue de fabriquer une arme nucléaire dans un délai d'«une ou deux semaines», a déclaré vendredi le secrétaire d'État américain, Antony Blinken.
«La situation actuelle n'est pas bonne. L'Iran, en raison de la fin de l'accord nucléaire, au lieu d'être à un an au moins d'avoir la capacité de produire des matières fissiles pour une arme nucléaire, est maintenant probablement à une ou deux semaines de pouvoir le faire», a-t-il affirmé lors d'un forum sur la sécurité à Aspen, dans le Colorado (ouest).
«Maintenant, ils n'ont pas développé une arme, mais c'est quelque chose que nous surveillons de très près bien sûr», a ajouté le chef de la diplomatie américaine, en répétant qu'«une ou deux semaines» était le délai estimé pour que l'Iran puisse produire ces matières fissiles en vue d'une bombe atomique.
«Ce que nous avons vu ces dernières semaines et ces derniers mois, c'est l'Iran qui va de l'avant avec ce programme» nucléaire, a-t-il encore déploré, en réitérant l'objectif des États-Unis que l'Iran ne possède jamais une arme nucléaire et en «privilégiant la voie diplomatique» pour y parvenir.
Il a critiqué, à cet égard, la décision de la précédente administration Trump de se retirer en 2018 de l'accord international sur le nucléaire iranien conclu trois ans auparavant, lequel visait à restreindre l'activité nucléaire de l'Iran en échange d'un allègement des sanctions. Washington avait dans la foulée rétabli de lourdes sanctions sur la République islamique.
Interrogé sur ce qu'attendaient les États-Unis du président élu iranien, Massoud Pezeshkian, M. Blinken s'est dit sceptique.
«La réalité est que le leader suprême continue de décider de tout, et nous n'avons donc pas de grandes attentes, mais nous verrons ce que lui et son équipe feront une fois qu'ils seront en fonction», a-t-il affirmé.
Avec AFP
«La situation actuelle n'est pas bonne. L'Iran, en raison de la fin de l'accord nucléaire, au lieu d'être à un an au moins d'avoir la capacité de produire des matières fissiles pour une arme nucléaire, est maintenant probablement à une ou deux semaines de pouvoir le faire», a-t-il affirmé lors d'un forum sur la sécurité à Aspen, dans le Colorado (ouest).
«Maintenant, ils n'ont pas développé une arme, mais c'est quelque chose que nous surveillons de très près bien sûr», a ajouté le chef de la diplomatie américaine, en répétant qu'«une ou deux semaines» était le délai estimé pour que l'Iran puisse produire ces matières fissiles en vue d'une bombe atomique.
«Ce que nous avons vu ces dernières semaines et ces derniers mois, c'est l'Iran qui va de l'avant avec ce programme» nucléaire, a-t-il encore déploré, en réitérant l'objectif des États-Unis que l'Iran ne possède jamais une arme nucléaire et en «privilégiant la voie diplomatique» pour y parvenir.
Il a critiqué, à cet égard, la décision de la précédente administration Trump de se retirer en 2018 de l'accord international sur le nucléaire iranien conclu trois ans auparavant, lequel visait à restreindre l'activité nucléaire de l'Iran en échange d'un allègement des sanctions. Washington avait dans la foulée rétabli de lourdes sanctions sur la République islamique.
Interrogé sur ce qu'attendaient les États-Unis du président élu iranien, Massoud Pezeshkian, M. Blinken s'est dit sceptique.
«La réalité est que le leader suprême continue de décider de tout, et nous n'avons donc pas de grandes attentes, mais nous verrons ce que lui et son équipe feront une fois qu'ils seront en fonction», a-t-il affirmé.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires