©Photo AFP
L'équipe de France de basket a subi une troisième défaite en préparation des jeux Olympiques de Paris, battue par le Canada (85-73) vendredi à Orléans malgré quelques progrès.
Venus pour se tester après deux défaites consécutives contre l'Allemagne (70-65) et la Serbie (79-67), les Bleus ont trouvé, à défaut de la victoire, ce qu'ils étaient venus chercher face au troisième du Mondial-2023 et de nouveau candidat au podium dans trois semaines à Paris.
«On ne peut pas demander mieux comme opportunité pour progresser. C'est pour cela qu'on a choisi d'affronter des équipes comme celles-ci, pour se préparer: c'est mieux que de battre des équipes un peu moins fortes, de se sentir invincibles, pour ensuite être surpris en compétition», a déclaré Rudy Gobert, pour qui son équipe «évolue à chaque match, c'est l'essentiel».
À une semaine de leur entrée en lice dans le tournoi olympique, le 27 juillet contre le Brésil à Villeneuve-d'Ascq, il reste cependant aux Bleus beaucoup de chemin à parcourir pour rivaliser avec les meilleures nations mondiales.
«Il faut garder le cap. Dans ces moments-là, il est facile de vouloir jeter le bébé avec l'eau du bain, mais c'est là qu'il faut qu'on soit solide. On est conscient qu'il y a un vrai chantier, encore beaucoup de travail à accomplir. Mais pour l'instant, on est en vie», a estimé le sélectionneur Vincent Collet.
Pression défensive
Ce Canada, composé de joueurs NBA comme lors du Mondial-2023, leur a imposé une pression défensive permanente, impulsée par Lu Dort et Dillon Brooks, qui leur a fait perdre beaucoup de ballons (20) et a rendu quasiment toutes leurs possessions laborieuses. Ils ont aussi profité de contre-attaques dont s'est notamment régalé Shai Gilgeous-Alexander (23 pts), secondé par RG Barrett (21 pts) en l'absence du meneur de Denver Jamal Murray.
La France, portée par un public applaudissant le moindre geste défensif réussi par ses joueurs, sifflant les coups de sifflets à leur encontre estimés injustifiés, a mis près d'un quart-temps pour se mettre au diapason et a su répondre au défi physique. Contrairement à la déroute de Jakarta fin août, où elle avait explosé en seconde période (65-95).
Privée de son capitaine Nicolas Batum (syndrome viral), elle a été au final trop courte, menée quasiment toute la partie et distancée en début de quatrième quart-temps en encaissant un 10-0 (61-76, 35e). Mais elle a plutôt laissé une meilleure impression que lors de ses deux revers contre l'Allemagne et la Serbie.
Les tours jumelles muselées
Victor Wembanyama (10 pts, 7 rebonds et 4 passes décisives) a comme ses équipiers subi la pression et l'impact athlétiques des Canadiens et a rapidement été handicapé par deux fautes en seulement 45 secondes, ce qui l'a envoyé sur le banc après seulement 1 min 30 sec.
Il a ensuite eu peu d'espaces, souvent pris par deux défenseurs, mais est un peu parvenu à faire jouer autour de lui (3 pd à la mi-temps) et à se créer quelques tirs («step back» en fin de possession pour recoller à 30-36, 16e; tir primé en déséquilibre, 17e).
L'autre tour jumelle de la raquette, Rudy Gobert (10 pts et 6 rbds), a aussi été muselée même s'il a un peu mieux fini, alors que Nando De Colo a livré une meilleure partition après deux sorties compliquées.
Le meneur-arrière de l'Asvel a réveillé dans le premier quart-temps les Bleus (menés 15-6 dès la 6e minute), mais a été beaucoup moins percutant en seconde période (11 pts dont 9 en 1re période).
La principale satisfaction a été Guerschon Yabusele, auteur de 19 points dont deux tirs primés à cheval sur la fin de troisième quart-temps et le début de l'ultime période pour maintenir les Bleus à flot (61-66).
Il leur faudrait battre l'Australie dimanche afin de surfer sur une vague un peu plus positive avant de défendre sa médaille d'argent décrochée à Tokyo il y a trois ans.
Avec AFP
Venus pour se tester après deux défaites consécutives contre l'Allemagne (70-65) et la Serbie (79-67), les Bleus ont trouvé, à défaut de la victoire, ce qu'ils étaient venus chercher face au troisième du Mondial-2023 et de nouveau candidat au podium dans trois semaines à Paris.
«On ne peut pas demander mieux comme opportunité pour progresser. C'est pour cela qu'on a choisi d'affronter des équipes comme celles-ci, pour se préparer: c'est mieux que de battre des équipes un peu moins fortes, de se sentir invincibles, pour ensuite être surpris en compétition», a déclaré Rudy Gobert, pour qui son équipe «évolue à chaque match, c'est l'essentiel».
À une semaine de leur entrée en lice dans le tournoi olympique, le 27 juillet contre le Brésil à Villeneuve-d'Ascq, il reste cependant aux Bleus beaucoup de chemin à parcourir pour rivaliser avec les meilleures nations mondiales.
«Il faut garder le cap. Dans ces moments-là, il est facile de vouloir jeter le bébé avec l'eau du bain, mais c'est là qu'il faut qu'on soit solide. On est conscient qu'il y a un vrai chantier, encore beaucoup de travail à accomplir. Mais pour l'instant, on est en vie», a estimé le sélectionneur Vincent Collet.
Pression défensive
Ce Canada, composé de joueurs NBA comme lors du Mondial-2023, leur a imposé une pression défensive permanente, impulsée par Lu Dort et Dillon Brooks, qui leur a fait perdre beaucoup de ballons (20) et a rendu quasiment toutes leurs possessions laborieuses. Ils ont aussi profité de contre-attaques dont s'est notamment régalé Shai Gilgeous-Alexander (23 pts), secondé par RG Barrett (21 pts) en l'absence du meneur de Denver Jamal Murray.
La France, portée par un public applaudissant le moindre geste défensif réussi par ses joueurs, sifflant les coups de sifflets à leur encontre estimés injustifiés, a mis près d'un quart-temps pour se mettre au diapason et a su répondre au défi physique. Contrairement à la déroute de Jakarta fin août, où elle avait explosé en seconde période (65-95).
Privée de son capitaine Nicolas Batum (syndrome viral), elle a été au final trop courte, menée quasiment toute la partie et distancée en début de quatrième quart-temps en encaissant un 10-0 (61-76, 35e). Mais elle a plutôt laissé une meilleure impression que lors de ses deux revers contre l'Allemagne et la Serbie.
Les tours jumelles muselées
Victor Wembanyama (10 pts, 7 rebonds et 4 passes décisives) a comme ses équipiers subi la pression et l'impact athlétiques des Canadiens et a rapidement été handicapé par deux fautes en seulement 45 secondes, ce qui l'a envoyé sur le banc après seulement 1 min 30 sec.
Il a ensuite eu peu d'espaces, souvent pris par deux défenseurs, mais est un peu parvenu à faire jouer autour de lui (3 pd à la mi-temps) et à se créer quelques tirs («step back» en fin de possession pour recoller à 30-36, 16e; tir primé en déséquilibre, 17e).
L'autre tour jumelle de la raquette, Rudy Gobert (10 pts et 6 rbds), a aussi été muselée même s'il a un peu mieux fini, alors que Nando De Colo a livré une meilleure partition après deux sorties compliquées.
Le meneur-arrière de l'Asvel a réveillé dans le premier quart-temps les Bleus (menés 15-6 dès la 6e minute), mais a été beaucoup moins percutant en seconde période (11 pts dont 9 en 1re période).
La principale satisfaction a été Guerschon Yabusele, auteur de 19 points dont deux tirs primés à cheval sur la fin de troisième quart-temps et le début de l'ultime période pour maintenir les Bleus à flot (61-66).
Il leur faudrait battre l'Australie dimanche afin de surfer sur une vague un peu plus positive avant de défendre sa médaille d'argent décrochée à Tokyo il y a trois ans.
Avec AFP
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