©Johannes Eisele / AFP
Le CIO a officiellement désigné mardi l'Arabie Saoudite pour accueillir les futurs Jeux olympiques de l'esport entre 2025 et 2037, lui offrant à l'unanimité un monopole temporaire inédit dans l'histoire olympique.
A main levée et sans abstentions ni oppositions, la 142e session réunie à Paris a entériné le partenariat annoncé le 12 juillet entre l'instance de Lausanne et le comité national olympique saoudien, assuré d'accueillir cette nouvelle compétition pendant douze ans.
"Il y aura des Jeux de sports physiques et des Jeux de sports électroniques", a résumé face à l'assemblée David Lappartient, président de la commission de l'esport au sein du CIO, chargée depuis octobre 2023 de réfléchir à un événement dédié.
Concernant la périodicité, le Français a expliqué que sa commission avait préconisé "tous les deux ans", donc chaque année impaire non-olympique, mais que ce point restait "à examiner". "On verra comment tout ça peut être concrétisé par nos amis saoudiens", a-t-il indiqué.
La monarchie pétrolière renforce un peu plus son poids dans la géopolitique sportive, elle qui multiplie l'accueil de compétitions (foot, Formule 1, équitation, boxe) et doit décrocher en fin d'année - elle est seule en lice - le Mondial 2034 de football.
De manière plus inattendue et largement décriée, le pays doit accueillir les Jeux asiatiques d'hiver de 2029 dans son complexe futuriste en chantier de Neom, projet pharaonique impulsé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, qui entend développer affaires et tourisme pour réduire la dépendance du royaume aux revenus de l'or noir.
Le président du CIO Thomas Bach a confirmé mardi que la structure de ces Jeux de l'esport serait "totalement séparée" de celle des Jeux classiques, et qu'ils seraient financés à part. L'attribution des droits TV donnera d'ailleurs une bonne idée du potentiel économique du secteur.
Conscient des polémiques qui entourent la montée en puissance sportive du royaume du Golfe, soupçonné par ses détracteurs de chercher à détourner l'attention internationale de ses violations des droits humains, le dirigeant allemand a aussi assuré que ce partenariat serait "en totale conformité avec la Charte olympique et les valeurs olympiques".
Il y a dix jours, l'instance de Lausanne avait insisté sur le "développement rapide" du sport féminin saoudien, les "réformes réglementaires" garantissant une représentation féminine au sein des conseils d'administration de toutes les fédérations sportives ("plus de 100 femmes nommées, dont sept présidentes de fédération"), ainsi que l'égalité de rémunération pour les athlètes hommes et femmes sélectionnés en équipe nationale.
Avec AFP
A main levée et sans abstentions ni oppositions, la 142e session réunie à Paris a entériné le partenariat annoncé le 12 juillet entre l'instance de Lausanne et le comité national olympique saoudien, assuré d'accueillir cette nouvelle compétition pendant douze ans.
"Il y aura des Jeux de sports physiques et des Jeux de sports électroniques", a résumé face à l'assemblée David Lappartient, président de la commission de l'esport au sein du CIO, chargée depuis octobre 2023 de réfléchir à un événement dédié.
Concernant la périodicité, le Français a expliqué que sa commission avait préconisé "tous les deux ans", donc chaque année impaire non-olympique, mais que ce point restait "à examiner". "On verra comment tout ça peut être concrétisé par nos amis saoudiens", a-t-il indiqué.
La monarchie pétrolière renforce un peu plus son poids dans la géopolitique sportive, elle qui multiplie l'accueil de compétitions (foot, Formule 1, équitation, boxe) et doit décrocher en fin d'année - elle est seule en lice - le Mondial 2034 de football.
De manière plus inattendue et largement décriée, le pays doit accueillir les Jeux asiatiques d'hiver de 2029 dans son complexe futuriste en chantier de Neom, projet pharaonique impulsé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, qui entend développer affaires et tourisme pour réduire la dépendance du royaume aux revenus de l'or noir.
Le président du CIO Thomas Bach a confirmé mardi que la structure de ces Jeux de l'esport serait "totalement séparée" de celle des Jeux classiques, et qu'ils seraient financés à part. L'attribution des droits TV donnera d'ailleurs une bonne idée du potentiel économique du secteur.
Conscient des polémiques qui entourent la montée en puissance sportive du royaume du Golfe, soupçonné par ses détracteurs de chercher à détourner l'attention internationale de ses violations des droits humains, le dirigeant allemand a aussi assuré que ce partenariat serait "en totale conformité avec la Charte olympique et les valeurs olympiques".
Il y a dix jours, l'instance de Lausanne avait insisté sur le "développement rapide" du sport féminin saoudien, les "réformes réglementaires" garantissant une représentation féminine au sein des conseils d'administration de toutes les fédérations sportives ("plus de 100 femmes nommées, dont sept présidentes de fédération"), ainsi que l'égalité de rémunération pour les athlètes hommes et femmes sélectionnés en équipe nationale.
Avec AFP
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