©Jewel SAMAD / AFP
Une si longue disette: vingt ans après Justin Gatlin, Noah Lyles a inscrit dimanche le nom d'un Américain au palmarès du 100 m, l'épreuve-reine de l'athlétisme aux Jeux olympiques.
Le Serbe Novak Djokovic a apporté lui dimanche la seule pièce qui manquait à sa carrière hors-norme: l'or olympique, remporté au terme d'un match somptueux contre l'Espagnol Carlos Alcaraz, sans doute la plus belle finale de tennis des Jeux olympiques.
Lyles pour un sacre à l'arraché
Il était favori et à l'inverse de sa compatriote Sha'carri Richardson la veille chez les femmes, le champion du monde Noah Lyles a répondu aux attentes en s'emparant de l'or olympique.
"Je suis le loup parmi les loups", a réagi Lyles. "C'est celle que je voulais. Avec la bataille féroce, les adversaires époustouflants... Tout le monde est en forme, tout le monde est arrivé prêt pour la bagarre."
Elle fut effectivement rude, Lyles et son dauphin jamaïcain Kishane Thompson arrivant dans le même centième (9.79), séparé uniquement par cinq millièmes de seconde. Jamais une finale du 100 mètres olympique ne s'était jouée dans le même centième depuis l'avènement du chronométrage automatique. L'autre Américain Fred Kerley complète le podium (9.81).
Moins bien parti, Lyles a dû s'arracher pour revenir sur son adversaire et l'emporter. Le dernier Américain à monter sur la plus haute marche du podium était Justin Gatlin à Athènes en 2004. Depuis, les Américains avaient été privés de titre par le long règne d'Usain Bolt puis la victoire surprise à Tokyo de Marcell Jacobs, cinquième samedi soir au Stade de France (9.85).
L'Ukrainienne Yaroslava Mahuchikh, détentrice du record du monde du saut en hauteur, a elle remporté le seul titre qui manquait à son palmarès.
Djoko parachève son oeuvre
Quand il a réussi le dernier coup gagnant, une attaque de coup droit long de ligne, le Serbe s'est effondré, submergé par l'émotion, sanglotant, le corps secoué de tremblements sur l'ocre de Roland-Garros. Puis il s'est isolé, le visage dans sa serviette avant de montrer à la foule le drapeau serbe et d'aller embrasser les siens, en pleurs dans les bras de sa fille qui l'étreignait en souriant.
Novak Djokovic a remporté vingt-quatre tournois du Grand Chelem (un record), sept Masters (un autre record) et la Coupe Davis. Cette finale olympique contre l'Espagnol Carlos Alcaraz (7-6, 7-6) était l'occasion de récolter la dernière pièce manquante du puzzle de son incomparable palmarès.
Dans ce match d'une intensité digne d'un Grand Chelem, aucun des deux joueurs n'a perdu son service, malgré un total de 14 balles de break. Les deux ont aligné les coups gagnants. Djokovic est allé chercher son sacre avec un des principaux atouts de sa carrière: son mental d'airain. Il a survolé les deux tie-breaks: 7/3 et 7/2.
"C'est pour mon pays d'abord, pour la Serbie", a déclaré le N.2 mondial.
Miguel MEDINA / AFP
Premières historiques
Événements inédits en gymnastique artistique et en boxe. Aux barres asymétriques, l'Algérienne Kaylia Nemour est devenue la première gymnaste d'un pays d'Afrique à remporter l'or, hommes et femmes confondus.
Quant à la Camerounaise Cindy Ngamba, elle s'est assurée le bronze en accédant aux demi-finales du tournoi de boxe (-75kg). C'est la première fois qu'un membre de l'équipe des réfugiés monte sur un podium olympique. Cette équipe avait été constituée pour la première fois aux Jeux de Rio de Janeiro en 2016.
Les adieux à la piscine
Pour le dernier jour des épreuves de natation, les Américaines du relais 4x100 m quatre nages ont régalé en assortissant leur titre d'un record du monde (3:49.63) qui relègue à plus de trois secondes les Australiennes et les Chinoises.
Chez les hommes, Pan Zhanle a signé un chrono lancé sous les 46 secondes (45 sec 92) et permis aux Chinois de prendre le meilleur sur les Américains dans le relais 4 x 100 m quatre nages. Les Français ont pris la troisième place, offrant une cinquième médaille à Léon Marchand, avec ses quatre titres individuels qui en font le héros des épreuves de natation de Paris.
La Suédoise Sarah Sjöström a elle remporté le 50 m libre, quatre jours après empoché le 100 m.
Les États-Unis terminent la natation avec 28 médailles, dont 8 en or, devant l'Australie (18 et 7). Ils caracolent en tête du tableau global des médailles (71 tous métaux confondus) mais sont au coude à coude avec les Chinois pour le nombre de médailles d'or (19).
Triathlète "malade"
La triathlète belge Claire Michel, qui a fini 38e de l’épreuve féminine le 31 juillet, est "malade" et son équipe ne prendra pas part à l'épreuve mixte lundi, selon le Comité olympique belge.
L'épreuve aura bien lieu, ont annoncé dimanche soir les organisateurs. Mais l'annonce belge relance les interrogations sur la salubrité de la Seine, où se tient la partie natation du triathlon.
Avec AFP
Le Serbe Novak Djokovic a apporté lui dimanche la seule pièce qui manquait à sa carrière hors-norme: l'or olympique, remporté au terme d'un match somptueux contre l'Espagnol Carlos Alcaraz, sans doute la plus belle finale de tennis des Jeux olympiques.
Lyles pour un sacre à l'arraché
Il était favori et à l'inverse de sa compatriote Sha'carri Richardson la veille chez les femmes, le champion du monde Noah Lyles a répondu aux attentes en s'emparant de l'or olympique.
"Je suis le loup parmi les loups", a réagi Lyles. "C'est celle que je voulais. Avec la bataille féroce, les adversaires époustouflants... Tout le monde est en forme, tout le monde est arrivé prêt pour la bagarre."
Elle fut effectivement rude, Lyles et son dauphin jamaïcain Kishane Thompson arrivant dans le même centième (9.79), séparé uniquement par cinq millièmes de seconde. Jamais une finale du 100 mètres olympique ne s'était jouée dans le même centième depuis l'avènement du chronométrage automatique. L'autre Américain Fred Kerley complète le podium (9.81).
Moins bien parti, Lyles a dû s'arracher pour revenir sur son adversaire et l'emporter. Le dernier Américain à monter sur la plus haute marche du podium était Justin Gatlin à Athènes en 2004. Depuis, les Américains avaient été privés de titre par le long règne d'Usain Bolt puis la victoire surprise à Tokyo de Marcell Jacobs, cinquième samedi soir au Stade de France (9.85).
L'Ukrainienne Yaroslava Mahuchikh, détentrice du record du monde du saut en hauteur, a elle remporté le seul titre qui manquait à son palmarès.
Djoko parachève son oeuvre
Quand il a réussi le dernier coup gagnant, une attaque de coup droit long de ligne, le Serbe s'est effondré, submergé par l'émotion, sanglotant, le corps secoué de tremblements sur l'ocre de Roland-Garros. Puis il s'est isolé, le visage dans sa serviette avant de montrer à la foule le drapeau serbe et d'aller embrasser les siens, en pleurs dans les bras de sa fille qui l'étreignait en souriant.
Novak Djokovic a remporté vingt-quatre tournois du Grand Chelem (un record), sept Masters (un autre record) et la Coupe Davis. Cette finale olympique contre l'Espagnol Carlos Alcaraz (7-6, 7-6) était l'occasion de récolter la dernière pièce manquante du puzzle de son incomparable palmarès.
Dans ce match d'une intensité digne d'un Grand Chelem, aucun des deux joueurs n'a perdu son service, malgré un total de 14 balles de break. Les deux ont aligné les coups gagnants. Djokovic est allé chercher son sacre avec un des principaux atouts de sa carrière: son mental d'airain. Il a survolé les deux tie-breaks: 7/3 et 7/2.
"C'est pour mon pays d'abord, pour la Serbie", a déclaré le N.2 mondial.
Miguel MEDINA / AFP
Premières historiques
Événements inédits en gymnastique artistique et en boxe. Aux barres asymétriques, l'Algérienne Kaylia Nemour est devenue la première gymnaste d'un pays d'Afrique à remporter l'or, hommes et femmes confondus.
Quant à la Camerounaise Cindy Ngamba, elle s'est assurée le bronze en accédant aux demi-finales du tournoi de boxe (-75kg). C'est la première fois qu'un membre de l'équipe des réfugiés monte sur un podium olympique. Cette équipe avait été constituée pour la première fois aux Jeux de Rio de Janeiro en 2016.
Les adieux à la piscine
Pour le dernier jour des épreuves de natation, les Américaines du relais 4x100 m quatre nages ont régalé en assortissant leur titre d'un record du monde (3:49.63) qui relègue à plus de trois secondes les Australiennes et les Chinoises.
Chez les hommes, Pan Zhanle a signé un chrono lancé sous les 46 secondes (45 sec 92) et permis aux Chinois de prendre le meilleur sur les Américains dans le relais 4 x 100 m quatre nages. Les Français ont pris la troisième place, offrant une cinquième médaille à Léon Marchand, avec ses quatre titres individuels qui en font le héros des épreuves de natation de Paris.
La Suédoise Sarah Sjöström a elle remporté le 50 m libre, quatre jours après empoché le 100 m.
Les États-Unis terminent la natation avec 28 médailles, dont 8 en or, devant l'Australie (18 et 7). Ils caracolent en tête du tableau global des médailles (71 tous métaux confondus) mais sont au coude à coude avec les Chinois pour le nombre de médailles d'or (19).
Triathlète "malade"
La triathlète belge Claire Michel, qui a fini 38e de l’épreuve féminine le 31 juillet, est "malade" et son équipe ne prendra pas part à l'épreuve mixte lundi, selon le Comité olympique belge.
L'épreuve aura bien lieu, ont annoncé dimanche soir les organisateurs. Mais l'annonce belge relance les interrogations sur la salubrité de la Seine, où se tient la partie natation du triathlon.
Avec AFP
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