©Damien MEYER / AFP
Invaincues sur la scène olympique depuis 1992, les Américaines se dressent sur la route des basketteuses françaises en quête de la première médaille d'or de leur histoire dimanche aux JO-2024, quelques heures avant la cérémonie de clôture.
Cette ultime journée des Jeux débutera avec le marathon féminin, sur le même parcours heurté que celui des hommes la veille, et sera également marquée par la chasse au podium de la pentathlète Elodie Clouvel.
La France entame cette dernière journée dans le Top 5 du tableau des médailles, avec 62 médailles dont 16 d'or. Jamais les sportifs français n'avaient récolté autant de titres et de podiums olympiques.
Finalistes des Jeux pour la première fois depuis 2012, les Bleues du basket sortent d'une demi-finale remportée de justesse face aux championnes d'Europe belges (81-75, a.p.). Et voilà que se dresse un dernier obstacle, qui semble infranchissable. Peut-être encore plus que la veille dans la même affiche mais chez les hommes, qui a vu la victoire des "Avengers" sur les Bleus (98-87).
Les Américaines, septuples tenantes du titre et invaincues sur la scène olympique depuis 1992, viennent d'aligner 60 victoires de rang aux JO. Elles sont également invaincues en compétition internationale depuis 2006 (3e place au Mondial).
Leur dernier succès (85-64) face aux Australiennes en demi-finale illustre parfaitement l'avance qu'elles ont sur la concurrence. Une supériorité incarnée par Diana Taurasi, qui vise une sixième médaille d'or personnelle (record en sports collectifs hommes et femmes confondus).
Face à une telle hégémonie, que peuvent faire les Bleues ? D'abord défendre dur, se battre sur tous les ballons. Et pourquoi pas espérer quelques fulgurances de Gabby Williams, très présente en demi-finale face à la Belgique, et de Marine Johannès, qui a traversé ce match comme une ombre (1/10 au tir), après une performance majuscule deux jours plus tôt en quart de finale. Aura-t-elle retrouvé toutes ses sensations ? La route de l'impossible exploit passera par là. Coup d'envoi à 16h30 heure de Beyrouth.
Comme samedi matin, une énorme foule bruyante et colorée est attendue le long des 42,195 km du marathon féminin, qui propose une visite des monuments de la capitale avant d'attaquer le "dur", d'abord la montée jusqu'à Versailles puis, sur le chemin du retour, la redoutable côte du Pavé des Gardes, là-même où l'Ethiopien Tamirat Tola s'est envolé samedi.
Les favorites ? Elles sont trois: l'Éthiopienne Tigist Assefa et les Kényanes Peres Jepchirchir et Hellen Obiri.
Mais la performance de la Néerlandaise Sifan Hassan sera également suivie avec attention, elle qui enchaîne par "curiosité" sur la distance mythique après le bronze du 5.000 m et du 10.000 m.
Huit ans après avoir conquis l'argent à Rio, Élodie Clouvel part en quête d'un nouveau podium en pentathlon, qui combine équitation, escrime, tir, natation et course. Clouvel, première de sa demi-finale, fait partie des sérieuses prétendantes à une place parmi les trois premières. Marie Oteiza, septième de sa demi-finale, partira elle d'un peu plus loin. La finale est programmée entre 12h00 et 14h00 heure de Beyrouth avec un parcours de saut d'obstacles, une partie bonus d'escrime, 200 m de nage libre et 3.000 m de course à pied avec quatre passage au stand de tir avec à chaque fois cinq cibles à toucher dans le vert.
C'était il y a déjà seize jours... La cérémonie d'ouverture sur la Seine, audacieuse et clivante, a déchaîné les commentaires et les passions, en France comme à l'étranger; aussi les attentes sont-elles grandes autour du spectacle de clôture des Jeux à partir de 21h00 au Stade de France.
La direction artistique a de nouveau été confiée au metteur en scène Thomas Jolly qui proposera une pièce-opéra baptisée "Records" (qui signifie aussi "archives" en anglais) mêlant passé et imagerie futuriste.
"Absolument toutes nos libertés ont été préservées car ce pays est celui de la liberté de création", a confié à l'AFP Thomas Jolly.
On y attend les légendes de la French Touch, Air et Phoenix, pour la bande son, plusieurs des temps forts habituels, comme l'extinction de la vasque et de la flamme olympique, les discours des patrons du CIO Thomas Bach et du Cojo Tony Estanguet, et bien sûr la passation du drapeau olympique à la prochaine ville-hôte.
Los Angeles, qui aura l'honneur d'accueillir les Jeux de 2028, occupera une place de choix dans le final de cette quinzaine olympique, avec certainement son cortège de stars de la musique et du cinéma.
Avec AFP
Cette ultime journée des Jeux débutera avec le marathon féminin, sur le même parcours heurté que celui des hommes la veille, et sera également marquée par la chasse au podium de la pentathlète Elodie Clouvel.
La France entame cette dernière journée dans le Top 5 du tableau des médailles, avec 62 médailles dont 16 d'or. Jamais les sportifs français n'avaient récolté autant de titres et de podiums olympiques.
France - États-Unis, acte 2
Finalistes des Jeux pour la première fois depuis 2012, les Bleues du basket sortent d'une demi-finale remportée de justesse face aux championnes d'Europe belges (81-75, a.p.). Et voilà que se dresse un dernier obstacle, qui semble infranchissable. Peut-être encore plus que la veille dans la même affiche mais chez les hommes, qui a vu la victoire des "Avengers" sur les Bleus (98-87).
Les Américaines, septuples tenantes du titre et invaincues sur la scène olympique depuis 1992, viennent d'aligner 60 victoires de rang aux JO. Elles sont également invaincues en compétition internationale depuis 2006 (3e place au Mondial).
Leur dernier succès (85-64) face aux Australiennes en demi-finale illustre parfaitement l'avance qu'elles ont sur la concurrence. Une supériorité incarnée par Diana Taurasi, qui vise une sixième médaille d'or personnelle (record en sports collectifs hommes et femmes confondus).
Face à une telle hégémonie, que peuvent faire les Bleues ? D'abord défendre dur, se battre sur tous les ballons. Et pourquoi pas espérer quelques fulgurances de Gabby Williams, très présente en demi-finale face à la Belgique, et de Marine Johannès, qui a traversé ce match comme une ombre (1/10 au tir), après une performance majuscule deux jours plus tôt en quart de finale. Aura-t-elle retrouvé toutes ses sensations ? La route de l'impossible exploit passera par là. Coup d'envoi à 16h30 heure de Beyrouth.
L'enchaînement de Sifan Hassan
Comme samedi matin, une énorme foule bruyante et colorée est attendue le long des 42,195 km du marathon féminin, qui propose une visite des monuments de la capitale avant d'attaquer le "dur", d'abord la montée jusqu'à Versailles puis, sur le chemin du retour, la redoutable côte du Pavé des Gardes, là-même où l'Ethiopien Tamirat Tola s'est envolé samedi.
Les favorites ? Elles sont trois: l'Éthiopienne Tigist Assefa et les Kényanes Peres Jepchirchir et Hellen Obiri.
Mais la performance de la Néerlandaise Sifan Hassan sera également suivie avec attention, elle qui enchaîne par "curiosité" sur la distance mythique après le bronze du 5.000 m et du 10.000 m.
Élodie Clouvel pour un deuxième podium
Huit ans après avoir conquis l'argent à Rio, Élodie Clouvel part en quête d'un nouveau podium en pentathlon, qui combine équitation, escrime, tir, natation et course. Clouvel, première de sa demi-finale, fait partie des sérieuses prétendantes à une place parmi les trois premières. Marie Oteiza, septième de sa demi-finale, partira elle d'un peu plus loin. La finale est programmée entre 12h00 et 14h00 heure de Beyrouth avec un parcours de saut d'obstacles, une partie bonus d'escrime, 200 m de nage libre et 3.000 m de course à pied avec quatre passage au stand de tir avec à chaque fois cinq cibles à toucher dans le vert.
Une clôture très attendue
C'était il y a déjà seize jours... La cérémonie d'ouverture sur la Seine, audacieuse et clivante, a déchaîné les commentaires et les passions, en France comme à l'étranger; aussi les attentes sont-elles grandes autour du spectacle de clôture des Jeux à partir de 21h00 au Stade de France.
La direction artistique a de nouveau été confiée au metteur en scène Thomas Jolly qui proposera une pièce-opéra baptisée "Records" (qui signifie aussi "archives" en anglais) mêlant passé et imagerie futuriste.
"Absolument toutes nos libertés ont été préservées car ce pays est celui de la liberté de création", a confié à l'AFP Thomas Jolly.
On y attend les légendes de la French Touch, Air et Phoenix, pour la bande son, plusieurs des temps forts habituels, comme l'extinction de la vasque et de la flamme olympique, les discours des patrons du CIO Thomas Bach et du Cojo Tony Estanguet, et bien sûr la passation du drapeau olympique à la prochaine ville-hôte.
Los Angeles, qui aura l'honneur d'accueillir les Jeux de 2028, occupera une place de choix dans le final de cette quinzaine olympique, avec certainement son cortège de stars de la musique et du cinéma.
Avec AFP
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