©(Photo par AHMAD AL-RUBAYE / AFP)
Le Parlement irakien est sur le point de légaliser le mariage des enfants, un revers majeur pour les droits des femmes et des filles dans le pays.
Cette décision fait suite à un projet de loi controversé, adopté le 16 août 2024, qui abaisserait l'âge légal du mariage à 13 ans pour les filles et à 16 ans pour les garçons.
Cette nouvelle législation est une révision de la loi actuelle sur le statut personnel, qui fixe actuellement l'âge minimum légal pour le mariage à 18 ans.
Human Rights Watch (HRW) a publié une déclaration condamnant un projet de loi sur le statut personnel qui légalise effectivement le mariage des enfants en Irak. Le projet de loi, qui a été approuvé par le Conseil des ministres irakien en juillet, attend désormais l'approbation du Parlement.
«Le Parlement irakien s'apprête à légaliser ce qui s'apparente à du mariage d'enfants, ce qui est une violation flagrante des droits des femmes et des filles dans le pays», a déclaré Adam Coogle, chercheur sur le Moyen-Orient chez HRW. «Les filles mariées sont confrontées à des risques accrus pour leur santé et leur éducation, et sont souvent victimes de violence domestique.»
Les défenseurs des droits de l'Homme et les groupes de protection de l'enfance ont condamné cette décision, affirmant qu'elle mettrait en danger la vie et le bien-être de milliers de mineurs en les exposant à des mariages forcés, à l'exploitation et à des risques pour leur santé liés à des grossesses précoces.
Les opposants au projet de loi affirment également qu'il renforcerait les normes sociales patriarcales et nuirait aux efforts en cours pour promouvoir l'éducation des filles, leur autonomisation et leur participation égale à la société irakienne.
La proposition a suscité des protestations dans tout l'Irak, de nombreux citoyens exprimant leur indignation face à ce qu'ils considèrent comme une violation flagrante des droits humains et une régression dans la protection des enfants.
Les militants des droits de l'Homme craignent que cette décision n'encourage d'autres pays de la région à suivre la même voie et à affaiblir les protections juridiques pour les enfants.
Les organisations de défense des droits de l'Homme continuent de faire pression contre cette mesure et exhortent le gouvernement irakien à respecter les engagements internationaux en matière de droits de l'enfant et d'égalité des sexes.
La communauté internationale observe de près la situation, craignant que cette décision n'ait des conséquences dévastatrices pour les générations futures d'enfants irakiens.
Les opposants au projet de loi ont utilisé le hashtag #NoToChildMarriage sur les médias sociaux pour exprimer leur colère et leur déception face à la possibilité que la loi soit adoptée. Ils demandent au Parlement irakien de rejeter le projet de loi et de protéger les droits et l'avenir des filles en Irak.
Cette décision fait suite à un projet de loi controversé, adopté le 16 août 2024, qui abaisserait l'âge légal du mariage à 13 ans pour les filles et à 16 ans pour les garçons.
Cette nouvelle législation est une révision de la loi actuelle sur le statut personnel, qui fixe actuellement l'âge minimum légal pour le mariage à 18 ans.
Human Rights Watch (HRW) a publié une déclaration condamnant un projet de loi sur le statut personnel qui légalise effectivement le mariage des enfants en Irak. Le projet de loi, qui a été approuvé par le Conseil des ministres irakien en juillet, attend désormais l'approbation du Parlement.
«Le Parlement irakien s'apprête à légaliser ce qui s'apparente à du mariage d'enfants, ce qui est une violation flagrante des droits des femmes et des filles dans le pays», a déclaré Adam Coogle, chercheur sur le Moyen-Orient chez HRW. «Les filles mariées sont confrontées à des risques accrus pour leur santé et leur éducation, et sont souvent victimes de violence domestique.»
Les défenseurs des droits de l'Homme et les groupes de protection de l'enfance ont condamné cette décision, affirmant qu'elle mettrait en danger la vie et le bien-être de milliers de mineurs en les exposant à des mariages forcés, à l'exploitation et à des risques pour leur santé liés à des grossesses précoces.
Les opposants au projet de loi affirment également qu'il renforcerait les normes sociales patriarcales et nuirait aux efforts en cours pour promouvoir l'éducation des filles, leur autonomisation et leur participation égale à la société irakienne.
La proposition a suscité des protestations dans tout l'Irak, de nombreux citoyens exprimant leur indignation face à ce qu'ils considèrent comme une violation flagrante des droits humains et une régression dans la protection des enfants.
Les militants des droits de l'Homme craignent que cette décision n'encourage d'autres pays de la région à suivre la même voie et à affaiblir les protections juridiques pour les enfants.
Les organisations de défense des droits de l'Homme continuent de faire pression contre cette mesure et exhortent le gouvernement irakien à respecter les engagements internationaux en matière de droits de l'enfant et d'égalité des sexes.
La communauté internationale observe de près la situation, craignant que cette décision n'ait des conséquences dévastatrices pour les générations futures d'enfants irakiens.
Les opposants au projet de loi ont utilisé le hashtag #NoToChildMarriage sur les médias sociaux pour exprimer leur colère et leur déception face à la possibilité que la loi soit adoptée. Ils demandent au Parlement irakien de rejeter le projet de loi et de protéger les droits et l'avenir des filles en Irak.
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