Le secrétaire général de l'Association des banques du Liban (ABL), Fadi Khalaf, a indiqué que malgré les efforts considérables déployés par la Banque du Liban (BDL) pour éviter d'inclure le Liban sur la liste grise et ceux des banques pour le contrôle minutieux des transferts, les défis demeurent de taille. Il souligne que le Liban est toujours sous la loupe internationale alors que la réunion du Gafi est prévue avant l’automne prochain. M. Khalaf estime que l’État libanais, ainsi que ses institutions officielles et diverses forces politiques doivent assumer leurs responsabilités dans la lutte contre la corruption et la réduction de la domination de l’économie du cash afin de garantir que le Liban ne sombre pas dans de nouvelles crises financières, dont les conséquences pourraient être désastreuses pour le pays.
M. Khalaf s’est exprimé en ces termes dans le préambule du rapport mensuel de juillet de l'Association des banques, dans lequel il écrit: «Ces derniers mois, le secteur financier libanais était préoccupé par les risques liés à l'inclusion du Liban sur la liste grise du Gafi, ce qui pourrait menacer le système financier libanais déjà en crise.»
Il a expliqué que placer le Liban sur la liste grise équivaut à mettre le système financier libanais sous stricte surveillance, ce qui augmentera la complexité des transactions financières et aura des effets négatifs sur les transactions bancaires à l'étranger. De même, la crise de confiance dont souffre l’économie libanaise sera exacerbée, ce qui affectera inévitablement la possibilité d’attirer des fonds de l’étranger à l’avenir.
Il a rappelé que la Banque du Liban avait pris des mesures rapides et efficaces pour éviter d’inclure le Liban sur la liste grise et a, jusqu’à présent, réussi sa mission. Les banques ont, par ailleurs, accompagné ces efforts par des mesures complémentaires, ce qui a contribué à éviter que le Liban ne soit inscrit sur la liste grise.
Cependant, un certain nombre d'observations importantes ont été adressées au Liban concernant ses efforts de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, notamment l'expansion continue de l'économie du cash au Liban qui reste une préoccupation majeure pour le Gafi. Cette situation augmente les défis et place une grande partie des transactions financières hors du champ de la supervision de la Banque du Liban et des banques. Il a de plus été souligné que la corruption dans les institutions gouvernementales constitue un défi majeur pour la mise en œuvre des réformes nécessaires en vue de garantir la conformité du Liban aux normes internationales.
Le Gafi s’est aussi montré inquiet au sujet des dossiers en suspens dans le système judiciaire libanais, notant que le retard dans le traitement de ces affaires affaiblit les efforts déployés dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
M. Khalaf s’est exprimé en ces termes dans le préambule du rapport mensuel de juillet de l'Association des banques, dans lequel il écrit: «Ces derniers mois, le secteur financier libanais était préoccupé par les risques liés à l'inclusion du Liban sur la liste grise du Gafi, ce qui pourrait menacer le système financier libanais déjà en crise.»
Il a expliqué que placer le Liban sur la liste grise équivaut à mettre le système financier libanais sous stricte surveillance, ce qui augmentera la complexité des transactions financières et aura des effets négatifs sur les transactions bancaires à l'étranger. De même, la crise de confiance dont souffre l’économie libanaise sera exacerbée, ce qui affectera inévitablement la possibilité d’attirer des fonds de l’étranger à l’avenir.
Il a rappelé que la Banque du Liban avait pris des mesures rapides et efficaces pour éviter d’inclure le Liban sur la liste grise et a, jusqu’à présent, réussi sa mission. Les banques ont, par ailleurs, accompagné ces efforts par des mesures complémentaires, ce qui a contribué à éviter que le Liban ne soit inscrit sur la liste grise.
Cependant, un certain nombre d'observations importantes ont été adressées au Liban concernant ses efforts de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, notamment l'expansion continue de l'économie du cash au Liban qui reste une préoccupation majeure pour le Gafi. Cette situation augmente les défis et place une grande partie des transactions financières hors du champ de la supervision de la Banque du Liban et des banques. Il a de plus été souligné que la corruption dans les institutions gouvernementales constitue un défi majeur pour la mise en œuvre des réformes nécessaires en vue de garantir la conformité du Liban aux normes internationales.
Le Gafi s’est aussi montré inquiet au sujet des dossiers en suspens dans le système judiciaire libanais, notant que le retard dans le traitement de ces affaires affaiblit les efforts déployés dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
Lire aussi
Commentaires