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- Gaza: une dizaine de tués dans une frappe nocturne israélienne
©Des soldats israéliens patrouillent à côté de bâtiments détruits à Rafah, dans la bande de Gaza, le 13 septembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et les groupes militants palestiniens. (Photo Sharon ARONOWICZ / AFP)
La Défense civile de Gaza a annoncé samedi la mort de onze personnes, dont des femmes et des enfants, dans une frappe nocturne israélienne sur une maison de la ville de Gaza abritant des Palestiniens déplacés par la guerre.
«Nous avons récupéré les corps de onze martyrs, dont quatre enfants et trois femmes, après qu'un avion de guerre israélien a mené une frappe sur une maison de trois étages appartenant à la famille Boustane», a indiqué à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.
Il a expliqué que la frappe avait eu lieu vers 01H00 du matin samedi (22H00 GMT vendredi) près de l'école Choujaïya, dans le quartier d'Al-Touffah, à l'est de la ville de Gaza.
«Plusieurs familles s'étaient réfugiées dans la maison, qui a été prise pour cible par un seul missile sans aucun avertissement préalable», a ajouté le porte-parole, signalant également de nombreux blessés.
«Les recherches se poursuivent pour retrouver les disparus», a-t-il ajouté.
L'armée israélienne a confirmé avoir mené une frappe nocturne, précisant que les forces israéliennes avaient ciblé le «commandant» d'une cellule du Hamas dans le secteur de Daraj Tuffah, qui était «impliqué dans la planification et l'exécution d'activités terroristes». Elle a indiqué être «au courant des allégations selon lesquelles plusieurs civils avaient été tués» dans la frappe.
Le porte-parole de la Défense civile dans la bande de Gaza, dévastée par plus de onze mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, a d'autre part indiqué que cinq autres personnes avaient été tuées à Gaza-ville par une frappe aérienne israélienne ayant touché une école transformée en refuge.
L'armée israélienne a affirmé avoir visé des combattants du Hamas.
Toujours à Gaza-ville, une autre frappe israélienne a causé la mort de cinq personnes près d'une école, selon la Défense civile.
Dans le sud du territoire assiégé, trois autres personnes ont été tuées dans une frappe sur le secteur d'Al-Mawassi à Khan Younès, où des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés par la guerre ont trouvé refuge, d'après la même source.
Sur le front diplomatique, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a qualifié samedi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, d'«antisémite» après que ce dernier se soit dit «scandalisé» par la mort d'employés de l'ONU dans une frappe israélienne dans la bande de Gaza.
«Josep Borrell est un antisémite et un détracteur d'Israël qui tente constamment de faire passer des résolutions et des sanctions contre Israël au sein de l'UE, pour être ensuite bloqué par la plupart des États membres», a fustigé le ministre dans un communiqué.
Jeudi, M. Borrell a critiqué «le mépris des principes fondamentaux du droit international humanitaire» après la mort de 18 personnes mercredi dans une frappe israélienne sur une école transformée en refuge, dans le centre du territoire, selon la Défense civile.
Parmi les victimes figuraient six membres de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
Avec AFP
«Nous avons récupéré les corps de onze martyrs, dont quatre enfants et trois femmes, après qu'un avion de guerre israélien a mené une frappe sur une maison de trois étages appartenant à la famille Boustane», a indiqué à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.
«Sans avertissement préalable»
Il a expliqué que la frappe avait eu lieu vers 01H00 du matin samedi (22H00 GMT vendredi) près de l'école Choujaïya, dans le quartier d'Al-Touffah, à l'est de la ville de Gaza.
«Plusieurs familles s'étaient réfugiées dans la maison, qui a été prise pour cible par un seul missile sans aucun avertissement préalable», a ajouté le porte-parole, signalant également de nombreux blessés.
«Les recherches se poursuivent pour retrouver les disparus», a-t-il ajouté.
L'armée israélienne a confirmé avoir mené une frappe nocturne, précisant que les forces israéliennes avaient ciblé le «commandant» d'une cellule du Hamas dans le secteur de Daraj Tuffah, qui était «impliqué dans la planification et l'exécution d'activités terroristes». Elle a indiqué être «au courant des allégations selon lesquelles plusieurs civils avaient été tués» dans la frappe.
Le porte-parole de la Défense civile dans la bande de Gaza, dévastée par plus de onze mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, a d'autre part indiqué que cinq autres personnes avaient été tuées à Gaza-ville par une frappe aérienne israélienne ayant touché une école transformée en refuge.
L'armée israélienne a affirmé avoir visé des combattants du Hamas.
Toujours à Gaza-ville, une autre frappe israélienne a causé la mort de cinq personnes près d'une école, selon la Défense civile.
Dans le sud du territoire assiégé, trois autres personnes ont été tuées dans une frappe sur le secteur d'Al-Mawassi à Khan Younès, où des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés par la guerre ont trouvé refuge, d'après la même source.
Katz qualifie Borrell d'«antisémite»
Sur le front diplomatique, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a qualifié samedi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, d'«antisémite» après que ce dernier se soit dit «scandalisé» par la mort d'employés de l'ONU dans une frappe israélienne dans la bande de Gaza.
«Josep Borrell est un antisémite et un détracteur d'Israël qui tente constamment de faire passer des résolutions et des sanctions contre Israël au sein de l'UE, pour être ensuite bloqué par la plupart des États membres», a fustigé le ministre dans un communiqué.
Jeudi, M. Borrell a critiqué «le mépris des principes fondamentaux du droit international humanitaire» après la mort de 18 personnes mercredi dans une frappe israélienne sur une école transformée en refuge, dans le centre du territoire, selon la Défense civile.
Parmi les victimes figuraient six membres de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
Avec AFP
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