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- Frappe à Dahié: Israël se félicite, Biden appelle au calme
©(ANWAR AMRO/AFP)
À la suite de la frappe sur la banlieue sud de Beyrouth qui a conduit à la mort du commandant de la force d'élite du Hezbollah, Ibrahim Akil, l'armée israélienne s'est félicitée de son opération.
«Des avions de combat de l'armée de l'air israélienne ont effectué une frappe ciblée (sur) Beyrouth, éliminant Ibrahim Akil, chef de l'unité des opérations du Hezbollah, commandant de l'unité Al-Radwan», a déclaré un porte-parole de l'armée israélienne dans un communiqué.
L'armée israélienne a en outre estimé avoir tué «une dizaine de commandants du Hezbollah».
«Nous avons ciblé les responsables des tirs de roquettes quotidiens (sur Israël, ndlr), Ibrahim Akil, ainsi que des officiers de haut rang de la force Al-Radwan. Une dizaine de commandants ont été tués», dont Akil, a déclaré le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari.
«Nous n'agissons pas en vue (de provoquer) une large escalade dans la région. Nous agissons conformément aux objectifs définis (de la guerre) et nous continuerons à le faire», a-t-il ajouté lors d'un point de presse.
"Nos ennemis n'ont aucun lieu où se réfugier, pas même la banlieue (sud de) Beyrouth", a écrit le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant sur le réseau social X.
En raison des tensions à la frontière avec le Liban, un responsable israélien a annoncé que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a retardé son départ prévu pour les États-Unis.
De son côté, le président américain, Joe Biden, qui n'avait pas fait de commentaires cette semaine sur la situation au Liban, a dit vendredi «travailler» au retour des populations civiles de part et d'autre de la frontière, déplacées en raison des hostilités entre Israël et le Hezbollah.
Le président américain a dit vouloir «s'assurer que les populations du nord d'Israël et du sud du Liban puissent rentrer chez elles».
Il a ajouté, lors d'un court échange avec la presse en marge d'un conseil des ministres à la Maison-Blanche: «Le secrétaire d'État, le ministre de la Défense, toutes nos équipes travaillent, avec la communauté du renseignement, pour y arriver».
Interrogé sur la perspective, qui semble plus lointaine de jour en jour, d'un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, il a répondu: «Beaucoup de choses ne semblent pas réalistes tant qu'elles ne sont pas accomplies. Nous ne devons pas abandonner».
Selon le Wall Street Journal, de hauts responsables américains assurent en privé ne plus croire à un tel accord, qui ferait cesser les hostilités dans le territoire palestinien tout en permettant la libération des otages qui y sont encore détenus, avant la fin du mandat de Joe Biden en janvier prochain.
De son côté, l'ONU, «très inquiète» de la situation au Liban, a appelé vendredi à la «désescalade» et à la «retenue maximale».
«Nous sommes très inquiets de l'intensification de l'escalade autour de la Ligne bleue, y compris la frappe meurtrières aujourd'hui à Beyrouth. Nous appelons toutes les parties à la désescalade immédiatement. Tout le monde doit faire preuve d'une retenue maximale», a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
L'ambassade d'Iran au Liban a violemment dénoncé «la folie» d'Israël.
«Nous condamnons dans les termes les plus forts la folie et l'arrogance israéliennes qui ont dépassé toutes les limites en ciblant les zones résidentielles de la banlieue sud de Beyrouth», a affirmé l'ambassade sur X.
Le Hamas, a lui aussi condamné la frappe, estimant qu'il s'agissait d'une «escalade brutale».
Le Hamas «condamne l'agression violente et terroriste lancée par l'aviation de l'ennemi sioniste sur la banlieue sud de Beyrouth», a-t-il indiqué dans un communiqué.
«Des avions de combat de l'armée de l'air israélienne ont effectué une frappe ciblée (sur) Beyrouth, éliminant Ibrahim Akil, chef de l'unité des opérations du Hezbollah, commandant de l'unité Al-Radwan», a déclaré un porte-parole de l'armée israélienne dans un communiqué.
L'armée israélienne a en outre estimé avoir tué «une dizaine de commandants du Hezbollah».
«Nous avons ciblé les responsables des tirs de roquettes quotidiens (sur Israël, ndlr), Ibrahim Akil, ainsi que des officiers de haut rang de la force Al-Radwan. Une dizaine de commandants ont été tués», dont Akil, a déclaré le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari.
«Nous n'agissons pas en vue (de provoquer) une large escalade dans la région. Nous agissons conformément aux objectifs définis (de la guerre) et nous continuerons à le faire», a-t-il ajouté lors d'un point de presse.
"Nos ennemis n'ont aucun lieu où se réfugier, pas même la banlieue (sud de) Beyrouth", a écrit le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant sur le réseau social X.
En raison des tensions à la frontière avec le Liban, un responsable israélien a annoncé que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a retardé son départ prévu pour les États-Unis.
Retour des civils des deux côtés de la frontière
De son côté, le président américain, Joe Biden, qui n'avait pas fait de commentaires cette semaine sur la situation au Liban, a dit vendredi «travailler» au retour des populations civiles de part et d'autre de la frontière, déplacées en raison des hostilités entre Israël et le Hezbollah.
Le président américain a dit vouloir «s'assurer que les populations du nord d'Israël et du sud du Liban puissent rentrer chez elles».
Il a ajouté, lors d'un court échange avec la presse en marge d'un conseil des ministres à la Maison-Blanche: «Le secrétaire d'État, le ministre de la Défense, toutes nos équipes travaillent, avec la communauté du renseignement, pour y arriver».
Interrogé sur la perspective, qui semble plus lointaine de jour en jour, d'un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, il a répondu: «Beaucoup de choses ne semblent pas réalistes tant qu'elles ne sont pas accomplies. Nous ne devons pas abandonner».
Selon le Wall Street Journal, de hauts responsables américains assurent en privé ne plus croire à un tel accord, qui ferait cesser les hostilités dans le territoire palestinien tout en permettant la libération des otages qui y sont encore détenus, avant la fin du mandat de Joe Biden en janvier prochain.
De son côté, l'ONU, «très inquiète» de la situation au Liban, a appelé vendredi à la «désescalade» et à la «retenue maximale».
«Nous sommes très inquiets de l'intensification de l'escalade autour de la Ligne bleue, y compris la frappe meurtrières aujourd'hui à Beyrouth. Nous appelons toutes les parties à la désescalade immédiatement. Tout le monde doit faire preuve d'une retenue maximale», a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
L'Iran dénonce «la folie d'Israël
L'ambassade d'Iran au Liban a violemment dénoncé «la folie» d'Israël.
«Nous condamnons dans les termes les plus forts la folie et l'arrogance israéliennes qui ont dépassé toutes les limites en ciblant les zones résidentielles de la banlieue sud de Beyrouth», a affirmé l'ambassade sur X.
Le Hamas, a lui aussi condamné la frappe, estimant qu'il s'agissait d'une «escalade brutale».
Le Hamas «condamne l'agression violente et terroriste lancée par l'aviation de l'ennemi sioniste sur la banlieue sud de Beyrouth», a-t-il indiqué dans un communiqué.
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