Les actes de guerre dont le Liban est le théâtre depuis octobre 2023, et qui se sont intensifiés ces trois derniers jours, ont anéanti tout espoir, même modeste, de croissance économique.
Les prévisions de croissance, initialement estimées à 2% pour 2023 et 3% pour 2024, ont été considérablement révisées.
Dans une interview accordée à l'agence d'information Al Markazia, l'économiste Nassib Ghobril a évoqué une contraction de 1% de l'économie, qui entraînerait une véritable stagnation. Il a également averti que ces prévisions pourraient être revues à la baisse si la situation sécuritaire venait à se détériorer davantage.
Selon lui, l'intensification des actes de guerre a incité les consommateurs à privilégier l'achat de produits de première nécessité tout en reportant l'achat de biens de luxe.
En réponse à une question, l’économiste explique les changements dans l’économie réelle au Liban. Dans ce contexte, il a souligné que l'activité économique et commerciale du Liban-Sud a enregistré une contraction de 10% depuis octobre 2023. Cette situation a un impact significatif sur l'ensemble des indicateurs économiques du pays, d'autant plus que l'activité économique dans cette région représente 12% du PIB.
12 stations d’eau endommagées
Concernant les infrastructures, M. Ghobril a mentionné le déplacement de 112.000 citoyens du Liban-Sud, la diminution de 80% de l’activité commerciale dans cette région, ainsi que la destruction totale ou partielle de 12 stations d’eau.
D’après les données de Nassib Ghobril, les arrivées à l’aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth ont chuté de 40% en août 2024, tandis que les départs ont augmenté de 24%, sachant que le mois d’août est le mois de pleine saison estivale. Le trafic touristique a, en effet, diminué de 48% lors des six premiers mois de 2024 par rapport à la même période en 2022 et 2023.
«Depuis le début de l'année, le pays traverse une période d'incertitude, car personne ne sait quand la guerre prendra fin, si elle se transforme en conflit total ou si d'autres développements surviendront», a-t-il conclu.
Les prévisions de croissance, initialement estimées à 2% pour 2023 et 3% pour 2024, ont été considérablement révisées.
Dans une interview accordée à l'agence d'information Al Markazia, l'économiste Nassib Ghobril a évoqué une contraction de 1% de l'économie, qui entraînerait une véritable stagnation. Il a également averti que ces prévisions pourraient être revues à la baisse si la situation sécuritaire venait à se détériorer davantage.
Selon lui, l'intensification des actes de guerre a incité les consommateurs à privilégier l'achat de produits de première nécessité tout en reportant l'achat de biens de luxe.
En réponse à une question, l’économiste explique les changements dans l’économie réelle au Liban. Dans ce contexte, il a souligné que l'activité économique et commerciale du Liban-Sud a enregistré une contraction de 10% depuis octobre 2023. Cette situation a un impact significatif sur l'ensemble des indicateurs économiques du pays, d'autant plus que l'activité économique dans cette région représente 12% du PIB.
12 stations d’eau endommagées
Concernant les infrastructures, M. Ghobril a mentionné le déplacement de 112.000 citoyens du Liban-Sud, la diminution de 80% de l’activité commerciale dans cette région, ainsi que la destruction totale ou partielle de 12 stations d’eau.
D’après les données de Nassib Ghobril, les arrivées à l’aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth ont chuté de 40% en août 2024, tandis que les départs ont augmenté de 24%, sachant que le mois d’août est le mois de pleine saison estivale. Le trafic touristique a, en effet, diminué de 48% lors des six premiers mois de 2024 par rapport à la même période en 2022 et 2023.
«Depuis le début de l'année, le pays traverse une période d'incertitude, car personne ne sait quand la guerre prendra fin, si elle se transforme en conflit total ou si d'autres développements surviendront», a-t-il conclu.
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