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- Abbas fustige Israël à la tribune de l'ONU
©(Leonardo Munoz / AFP)
« Arrêtez le génocide. Arrêtez d'envoyer des armes à Israël », a lancé jeudi à la tribune de l'ONU le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, en jugeant qu'Israël ne "mérite pas" d'être membre des Nations unies.
« Arrêtez ce crime. Arrêtez-le maintenant. Arrêtez de tuer des enfants et des femmes », a martelé M. Abbas devant l'Assemblée générale de l'ONU, près d'un an après le début de la campagne militaire israélienne dans la bande de Gaza en représailles à l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
« Cette folie doit s'arrêter. Le monde entier est responsable de ce que subit notre population à Gaza et en Cisjordanie », a ajouté le dirigeant palestinien, très applaudi en montant à la tribune.
Il s'en est pris longuement à Israël, qu'il a une nouvelle fois accusé d'« occupation » et de « génocide » dans les territoires palestiniens.
« Israël, qui refuse d'appliquer les résolutions des Nations unies, ne mérite pas d'être un membre de cette organisation internationale », a-t-il estimé, en regrettant que les États-Unis, alliés de l'État hébreu, aient bloqué par leur droit de veto au Conseil de sécurité l'adhésion des Palestiniens, qui ont aujourd'hui un statut d'État observateur.
« L'occupation prendra fin, prendra fin, prendra fin », a conclu M. Abbas.
La réaction d'Israël n'a pas tardé, par la voix de son nouvel ambassadeur auprès des Nations unies.
"Abbas a parlé 26 minutes sans prononcer une seule fois le mot 'Hamas'. Depuis le massacre du 7 octobre, Abbas n'a pas condamné le Hamas pour ses crimes contre l'humanité", a attaqué, dans un communiqué, Danny Danon.
Le diplomate israélien a accusé l'Autorité palestinienne sous la direction de M. Abbas « de payer les salaires des terroristes qui tuent des Israéliens ».
Avant cela, le président palestinien avait réitéré son appel et celui de la communauté internationale à une reprise des négociations en vue d'une "solution à deux États", israélien et palestinien, un processus totalement à l'arrêt.
M. Abbas s'en est pris également aux États-Unis, alliés militaires et diplomatiques d'Israël, qui continuent de lui fournir des milliards de dollars d'aide et d'assistance, y compris depuis l'offensive armée dans la bande de Gaza.
Washington « a fourni à Israël les armements létaux qu'il utilise pour tuer des milliers de civils innocents, des femmes et des enfants », a accusé le dirigeant, en concluant que « cela encourageait Israël à poursuivre son agression ».
« Arrêtez ce crime. Arrêtez-le maintenant. Arrêtez de tuer des enfants et des femmes », a martelé M. Abbas devant l'Assemblée générale de l'ONU, près d'un an après le début de la campagne militaire israélienne dans la bande de Gaza en représailles à l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
« Cette folie doit s'arrêter. Le monde entier est responsable de ce que subit notre population à Gaza et en Cisjordanie », a ajouté le dirigeant palestinien, très applaudi en montant à la tribune.
Il s'en est pris longuement à Israël, qu'il a une nouvelle fois accusé d'« occupation » et de « génocide » dans les territoires palestiniens.
« Israël, qui refuse d'appliquer les résolutions des Nations unies, ne mérite pas d'être un membre de cette organisation internationale », a-t-il estimé, en regrettant que les États-Unis, alliés de l'État hébreu, aient bloqué par leur droit de veto au Conseil de sécurité l'adhésion des Palestiniens, qui ont aujourd'hui un statut d'État observateur.
« L'occupation prendra fin, prendra fin, prendra fin », a conclu M. Abbas.
La réaction d'Israël n'a pas tardé, par la voix de son nouvel ambassadeur auprès des Nations unies.
"Abbas a parlé 26 minutes sans prononcer une seule fois le mot 'Hamas'. Depuis le massacre du 7 octobre, Abbas n'a pas condamné le Hamas pour ses crimes contre l'humanité", a attaqué, dans un communiqué, Danny Danon.
Le diplomate israélien a accusé l'Autorité palestinienne sous la direction de M. Abbas « de payer les salaires des terroristes qui tuent des Israéliens ».
Avant cela, le président palestinien avait réitéré son appel et celui de la communauté internationale à une reprise des négociations en vue d'une "solution à deux États", israélien et palestinien, un processus totalement à l'arrêt.
M. Abbas s'en est pris également aux États-Unis, alliés militaires et diplomatiques d'Israël, qui continuent de lui fournir des milliards de dollars d'aide et d'assistance, y compris depuis l'offensive armée dans la bande de Gaza.
Washington « a fourni à Israël les armements létaux qu'il utilise pour tuer des milliers de civils innocents, des femmes et des enfants », a accusé le dirigeant, en concluant que « cela encourageait Israël à poursuivre son agression ».
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