L’armée israélienne a annoncé, à 2h, dans la nuit de lundi à mardi, avoir lancé, «il y a quelques heures, une offensive terrestre limitée, localisée et ciblée contre des objectifs du Hezbollah dans la zone frontalière», selon un communiqué qu’elle a publié.
Un barrage d’artillerie assurait une couverture aux forces terrestres, pendant que les avions de chasse menaient des raids intensifs sur plusieurs zones du sud du pays.
La 98e division, qui a mené les raids dans la bande de Gaza, a été détournée vers le nord le mois dernier et c'est elle qui a mené l'incursion, selon l'armée israélienne.
Les localités de Khiam, Kfar Kila, Wazzani, ainsi que la plaine de Marjeyoun, et le périmètre de Deir Mimès étaient soumis, depuis 20h, à des bombardements intensifs.
L’armée israélienne a affirmé opérer «suivant un plan méthodique établi par l'état-major et le commandement de la région nord, pour lequel les militaires se sont entraînés et préparés au cours des derniers mois».
De son côté, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, cité par des médias panarabes, indiquait que «les forces navales et aériennes soutiendront les unités d’infanterie».
Selon la radio de l’armée israélienne, «celles-ci interviendront en cas de besoin».
Il n’était pas clair dans l’immédiat quels étaient les secteurs par lesquels les troupes israéliennes sont entrées.
Cités par le New York Times, des responsables israéliens ont indiqué que l’opération terrestre était menée par de petits groupes de commandos.
«Ces opérations, a assuré l’armée israélienne, se poursuivront en fonction de l'évaluation de la situation» sur le terrain, «pour atteindre les objectifs de la guerre et assurer le retour des habitants du nord d'Israël dans leurs foyers».
Selon des médias américains, Tel-Aviv aurait informé Washington de sa volonté de mener une opération terrestre ponctuelle au Liban, en précisant qu'il n'a pas l'intention d'occuper le sud du pays.
Il s'agit de la première opération du genre depuis la guerre de juillet 2006 entre Israël et le Hezbollah.
Une heure après l'annonce de l'incursion, le Hezbollah n'avait toujours pas réagi.
L'armée israélienne a annoncé pour sa part avoir «intercepté un drone au-dessus de la Méditerranée, à des dizaines de kilomètres du centre d'Israël».
Raid sur un camp palestinien
Plus tard, l'aviation israélienne a mené un raid sur le camp palestinien de Aïn el-Héloué, ciblant la demeure de Mounir Maqdah, commandant de la branche libanaise de l'aile militaire du mouvement palestinien Fateh, la Brigade des martyrs d'Al-Aqsa.
D'après les rapport préliminaires, le raid a provoqué le décès d'au moins six personnes, dont le fils de Mounir Maqdah, Hassan, ainsi que trois enfants. Les Israéliens semblent avoir débuté des opérations visant des hauts dirigeants palestiniens au Liban durant la nuit de dimanche à lundi. La première opération a abouti à la mort de trois membres du Front populaire de libération de la Palestine lors d'une frappe à Beyrouth. Une autre a conduit à l'élimination du chef du Hamas au Liban, Fateh Chérif al-Amine, et de sa famille, dans le camp de réfugiés d'El-Bass près de Tyr.
Un barrage d’artillerie assurait une couverture aux forces terrestres, pendant que les avions de chasse menaient des raids intensifs sur plusieurs zones du sud du pays.
La 98e division, qui a mené les raids dans la bande de Gaza, a été détournée vers le nord le mois dernier et c'est elle qui a mené l'incursion, selon l'armée israélienne.
Les localités de Khiam, Kfar Kila, Wazzani, ainsi que la plaine de Marjeyoun, et le périmètre de Deir Mimès étaient soumis, depuis 20h, à des bombardements intensifs.
L’armée israélienne a affirmé opérer «suivant un plan méthodique établi par l'état-major et le commandement de la région nord, pour lequel les militaires se sont entraînés et préparés au cours des derniers mois».
De son côté, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, cité par des médias panarabes, indiquait que «les forces navales et aériennes soutiendront les unités d’infanterie».
Selon la radio de l’armée israélienne, «celles-ci interviendront en cas de besoin».
Il n’était pas clair dans l’immédiat quels étaient les secteurs par lesquels les troupes israéliennes sont entrées.
Cités par le New York Times, des responsables israéliens ont indiqué que l’opération terrestre était menée par de petits groupes de commandos.
«Ces opérations, a assuré l’armée israélienne, se poursuivront en fonction de l'évaluation de la situation» sur le terrain, «pour atteindre les objectifs de la guerre et assurer le retour des habitants du nord d'Israël dans leurs foyers».
Selon des médias américains, Tel-Aviv aurait informé Washington de sa volonté de mener une opération terrestre ponctuelle au Liban, en précisant qu'il n'a pas l'intention d'occuper le sud du pays.
Il s'agit de la première opération du genre depuis la guerre de juillet 2006 entre Israël et le Hezbollah.
Une heure après l'annonce de l'incursion, le Hezbollah n'avait toujours pas réagi.
L'armée israélienne a annoncé pour sa part avoir «intercepté un drone au-dessus de la Méditerranée, à des dizaines de kilomètres du centre d'Israël».
Raid sur un camp palestinien
Plus tard, l'aviation israélienne a mené un raid sur le camp palestinien de Aïn el-Héloué, ciblant la demeure de Mounir Maqdah, commandant de la branche libanaise de l'aile militaire du mouvement palestinien Fateh, la Brigade des martyrs d'Al-Aqsa.
D'après les rapport préliminaires, le raid a provoqué le décès d'au moins six personnes, dont le fils de Mounir Maqdah, Hassan, ainsi que trois enfants. Les Israéliens semblent avoir débuté des opérations visant des hauts dirigeants palestiniens au Liban durant la nuit de dimanche à lundi. La première opération a abouti à la mort de trois membres du Front populaire de libération de la Palestine lors d'une frappe à Beyrouth. Une autre a conduit à l'élimination du chef du Hamas au Liban, Fateh Chérif al-Amine, et de sa famille, dans le camp de réfugiés d'El-Bass près de Tyr.
Ici Beyrouth
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