©Le Français Sébastien Ogier (Toyota) s'est adjugé le trophée de champion du monde au terme du dernier rallye de la saison de WRC, dimanche 21 novembre 2021 à Monza.
Andreas SOLARO / AFP
Pour la huitième et vraisemblablement dernière fois depuis 2013, le Français Sébastien Ogier (Toyota) s'est adjugé le trophée de champion du monde au terme du dernier rallye de la saison de WRC, dimanche 21 novembre 2021 à Monza.
Sa victoire – dont, pris par l'émotion, il n'avait pas conscience à l'arrivée – lui permet de terminer avec 23 points d'avance sur son vice-champion pour la deuxième année consécutive, le Britannique Elfyn Evans (Toyota), deuxième en Italie.
L'Espagnol Dani Sordo (Hyundai) complète le podium du rallye. Toyota s'adjuge le titre des constructeurs, 59 points devant Hyundai. Le Français Yohan Rossel (Citroën), lui, décroche le titre en WRC3, une des catégories inférieures, alors que le Norvégien Andreas Mikkelsen (Skoda) était déjà titré en WRC2.
Ogier, qui aura 38 ans le 17 décembre, ne disputera en 2022 que quelques manches avec Toyota, pour se consacrer à sa famille et à son ambition de courir les 24 Heures du Mans (auxquelles participe son équipe). Ce sera sans son copilote historique, Julien Ingrassia – une « légende » –, qui prend sa retraite à bientôt 42 ans (le 26 novembre).
« On a réalisé beaucoup plus que ce dont on rêvait il y a quinze ans, quand on s'est rencontrés. Ce scénario final, c'est le meilleur possible », se félicite Ogier.
Pour Ingrassia, c'est « mission accomplie », à l'échelle de sa carrière et de ce week-end. Ce qu'il va faire désormais « n'est pas encore réglé », a-t-il expliqué à l'AFP, mais « avoir ce bagage-là et ne pas le transmettre serait peut-être dommage ».
Ogier avait d'abord envisagé d'alléger son programme fin 2020, mais une saison tronquée par la pandémie de coronavirus l'a convaincu de reconduire pour un an. C'était bien vu car il a survolé 2021 avec cinq victoires et deux autres podiums en douze manches. Il n'a quitté la place de leader du classement des pilotes qu'après la deuxième manche, où il a subi un accident, pour la reprendre dès la troisième en s'imposant.
À partir de la quatrième, il a creusé l'écart, avant de voir Evans revenir lors des trois derniers rallyes.
Le Français l'a emporté grâce à sa vitesse (avec 43 meilleurs temps en spéciales contre 36 à son rival), à sa science de la course, à son expérience de la lutte pour les lauriers mondiaux et à la fiabilité de sa Toyota comparée aux Hyundai.
L'octuple champion du monde devrait rester à un titre du record de son compatriote Sébastien Loeb, sacré entre 2004 et 2012 avec Citroën. Mais l'essentiel est ailleurs.
Après le Finlandais Juha Kankkunen, Ogier n'est que le deuxième à avoir été couronné avec trois constructeurs différents : Volkswagen entre 2013 et 2016, Ford dans l'écurie privée M-Sport en 2017 et 2018, Toyota en 2020 et 2021.
Ce n'est qu'avec Citroën qu'il n'y est pas parvenu en 2019, mais le Tricolore n'a « pas de regret » et revoit sa carrière « avec pas mal de fierté et de sourires ». « Si je devais mettre un seul bémol, c'est que, depuis le Covid, il manque un peu le contact avec le public, même si je ne fais pas du rallye pour être célébré mais pour les sensations de pilotage et la compétition », a-t-il dit à l'AFP.
Leurs fans ont néanmoins pu entourer leur voiture et les porter en triomphe, lui et Ingrassia, au terme de leur dernière spéciale ensemble, tandis que l'épouse et le fils d'Ogier l'ont rejoint sur le podium.
Evans, le Belge Thierry Neuville (Hyundai, 3e du championnat), l'Estonien Ott Tänak (Hyundai, 5e, champion du monde en 2019) et le Finlandais Kalle Rovanperä (Toyota, 4e) sont les principaux candidats pour lui succéder.
Côté français, « on va espérer que des garçons comme Adrien (Fourmaux, 55e à Monza après une sortie de route et qui doit prolonger avec M-Sport, ndlr) puissent reprendre le flambeau », souhaite le maître.
Début de réponse dans deux mois, lors du Rallye Monte-Carlo, du 20 au 23 janvier, au volant d'une nouvelle génération de voitures équipées de moteurs hybrides.
Ogier est « assez sûr » d'y être, avec son nouveau copilote, Benjamin Veillas. Pour la suite, ses choix ne sont pas encore faits.
Sa victoire – dont, pris par l'émotion, il n'avait pas conscience à l'arrivée – lui permet de terminer avec 23 points d'avance sur son vice-champion pour la deuxième année consécutive, le Britannique Elfyn Evans (Toyota), deuxième en Italie.
L'Espagnol Dani Sordo (Hyundai) complète le podium du rallye. Toyota s'adjuge le titre des constructeurs, 59 points devant Hyundai. Le Français Yohan Rossel (Citroën), lui, décroche le titre en WRC3, une des catégories inférieures, alors que le Norvégien Andreas Mikkelsen (Skoda) était déjà titré en WRC2.
Ogier, qui aura 38 ans le 17 décembre, ne disputera en 2022 que quelques manches avec Toyota, pour se consacrer à sa famille et à son ambition de courir les 24 Heures du Mans (auxquelles participe son équipe). Ce sera sans son copilote historique, Julien Ingrassia – une « légende » –, qui prend sa retraite à bientôt 42 ans (le 26 novembre).
« On a réalisé beaucoup plus que ce dont on rêvait il y a quinze ans, quand on s'est rencontrés. Ce scénario final, c'est le meilleur possible », se félicite Ogier.
Pour Ingrassia, c'est « mission accomplie », à l'échelle de sa carrière et de ce week-end. Ce qu'il va faire désormais « n'est pas encore réglé », a-t-il expliqué à l'AFP, mais « avoir ce bagage-là et ne pas le transmettre serait peut-être dommage ».
Ogier avait d'abord envisagé d'alléger son programme fin 2020, mais une saison tronquée par la pandémie de coronavirus l'a convaincu de reconduire pour un an. C'était bien vu car il a survolé 2021 avec cinq victoires et deux autres podiums en douze manches. Il n'a quitté la place de leader du classement des pilotes qu'après la deuxième manche, où il a subi un accident, pour la reprendre dès la troisième en s'imposant.
À partir de la quatrième, il a creusé l'écart, avant de voir Evans revenir lors des trois derniers rallyes.
Le Français l'a emporté grâce à sa vitesse (avec 43 meilleurs temps en spéciales contre 36 à son rival), à sa science de la course, à son expérience de la lutte pour les lauriers mondiaux et à la fiabilité de sa Toyota comparée aux Hyundai.
L'octuple champion du monde devrait rester à un titre du record de son compatriote Sébastien Loeb, sacré entre 2004 et 2012 avec Citroën. Mais l'essentiel est ailleurs.
Après le Finlandais Juha Kankkunen, Ogier n'est que le deuxième à avoir été couronné avec trois constructeurs différents : Volkswagen entre 2013 et 2016, Ford dans l'écurie privée M-Sport en 2017 et 2018, Toyota en 2020 et 2021.
Ce n'est qu'avec Citroën qu'il n'y est pas parvenu en 2019, mais le Tricolore n'a « pas de regret » et revoit sa carrière « avec pas mal de fierté et de sourires ». « Si je devais mettre un seul bémol, c'est que, depuis le Covid, il manque un peu le contact avec le public, même si je ne fais pas du rallye pour être célébré mais pour les sensations de pilotage et la compétition », a-t-il dit à l'AFP.
Leurs fans ont néanmoins pu entourer leur voiture et les porter en triomphe, lui et Ingrassia, au terme de leur dernière spéciale ensemble, tandis que l'épouse et le fils d'Ogier l'ont rejoint sur le podium.
Evans, le Belge Thierry Neuville (Hyundai, 3e du championnat), l'Estonien Ott Tänak (Hyundai, 5e, champion du monde en 2019) et le Finlandais Kalle Rovanperä (Toyota, 4e) sont les principaux candidats pour lui succéder.
Côté français, « on va espérer que des garçons comme Adrien (Fourmaux, 55e à Monza après une sortie de route et qui doit prolonger avec M-Sport, ndlr) puissent reprendre le flambeau », souhaite le maître.
Début de réponse dans deux mois, lors du Rallye Monte-Carlo, du 20 au 23 janvier, au volant d'une nouvelle génération de voitures équipées de moteurs hybrides.
Ogier est « assez sûr » d'y être, avec son nouveau copilote, Benjamin Veillas. Pour la suite, ses choix ne sont pas encore faits.
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