©Eriksen a marqué 38 buts en 115 sélections avec l’équipe du Danemark. Photo d’archives AFP
La France va retrouver le Danemark au premier tour de la Coupe du monde 2022, comme en 2018 en Russie, et se mesurer à une équipe de Tunisie qu'elle n'a jamais affrontée en match officiel.
Le Danemark, un porte-bonheur... ou pas
En pleine renaissance, le Danemark dispute sa deuxième phase finale de Coupe du monde consécutive, porté par une génération talentueuse qui a impressionné par son enthousiasme offensif lors du dernier Euro.
Eliminée en demi-finale par l'Angleterre en prolongation (2-1), l'équipe dirigée par Kasper Hjulmand avait inscrit 12 buts durant la compétition.
L'image de l'arrêt cardiaque de son meneur de jeu Christian Eriksen en plein match, puis du soutien héroïque de ses coéquipiers et des médecins, est resté comme un des moments forts de cette Coupe d'Europe.
Au Mondial, les Danois n'ont jamais fait mieux qu'un quart de finale, battus 3-2 par le Brésil en 1998. Les Rouge et Blanc restent avant tout une redoutable équipe de Championnat d'Europe, avec un sacre improbable en 1992 et trois échecs en demi-finale (1964, 1984, 2021).
Le Danemark a souvent été le porte-bonheur des Bleus en grande compétition: à chacun de leurs trophées majeurs, les Tricolores ont croisé les Danois sur leur route en phase de groupes, sans jamais perdre: 1-0 à l'Euro-1984, 2-1 au Mondial-2018, 3-0 à l'Euro-2000, 0-0 au Mondial-2018.
A l'inverse, lorsque les Français ont perdu face à cet adversaire en grand tournoi, la suite fut bien plus triste: élimination en phase de groupe à l'Euro-1992 après une défaite 2-1, idem au Mondial-2002 après un revers 2-0, épilogue d'une compétition déprimante pour les tenants du titre.
Les hommes de Didier Deschamps retrouveront le Danemark à deux reprises avant le Qatar: le 3 juin au Stade de France puis le 25 septembre en déplacement, en Ligue des nations.
La Tunisie, une première en match officiel
La France n'a rencontré la Tunisie qu'à quatre reprises (deux victoires, deux matches nuls), et jamais en compétition officielle.
Lors du dernier amical, l'équipe dirigée par Raymond Domenech n'avait pas fait mieux que 1-1 à Radès, le 30 mai 2010.
Hugo Lloris, l'actuel capitaine des Bleus, est le seul rescapé parmi les joueurs ayant disputé ce match de préparation au Mondial-2010.
Le N.10 de Saint-Etienne Wahbi Khazri reste le leader de cette génération tunisienne, déjà présente en Russie en 2018.
Avec un nouveau sélectionneur, Jalal Qaderi, les Aigles de Carthage présentent plus un collectif solide qu'une équipe brillante, Khazri apportant l'étincelle de génie.
Avec lui, la Tunisie s'appuie sur des attaquants frôlant la trentaine, Youssef Msakni (31 ans), Seifedine Jaziri (29 ans) ou Naïm Sliti (29 ans), et quelques autres vieilles connaissances de Ligue 1 comme Dylan Bronn (ex-Metz) en défense ou Ellyes Skhiri (ex-Montpellier) au milieu.
La Tunisie va participer à sa sixième Coupe du monde, après 1978, 1998, 2002, 2006 et 2018, autant d'aventures terminées dès le premier tour.
Quel barragiste?
Pour connaître la quatrième équipe du groupe D, il faudra attendre l'issue du barrage entre le Pérou, 22e au classement Fifa, et le vainqueur de la rencontre entre l'Australie et les Emirats arabes unis.
Les deux premières nations réveillent des souvenirs récents et heureux pour les Bleus: le sacre de 2018 en Russie a été lancé contre l'Australie (2-1) à Kazan puis contre le Pérou (1-0) à Ekaterinbourg au premier tour, conclu par un nul 0-0 face au Danemark à Moscou.
L'équipe de France n'a en revanche jamais affronté les Emirats arabes unis, qui espèrent disputer une seconde phase finale de Coupe du monde après l'édition 1990 terminée avec trois défaites.
Quels adversaires en 8e de finale?
En cas de qualification, la France sera amenée à affronter le premier ou le deuxième du groupe C, à déterminer parmi l'Argentine, le Mexique, la Pologne et l'Arabie saoudite.
Tomber sur les Argentins de Lionel Messi constituerait une redite du 8e de finale 2018 remportée 4-3 à Kazan par les partenaires de Kylian Mbappé, auteur d'un doublé, et de Benjamin Pavard, dont la reprise de volée exceptionnelle avait fait le tour du monde.
En cas d'affiche contre la Pologne, difficile de ne pas penser à l'alléchant duel d'attaquants entre Karim Benzema et Robert Lewandowski.
Le capitaine, meilleur buteur et joueur le plus capé sera assurément le principal poison de cette équipe polonaise qui a obtenu son ticket en éliminant la Suède de Zlatan Ibrahimovic.
Le Mexique est un vieil adversaire des Bleus, affronté quatre fois déjà en Coupe du monde, à chaque fois au premier tour: victoire 4-1 en 1930, victoire 3-2 en 1954, match nul 1-1 en 1966, défaite 2-0 en 2010 -le dernier match disputé contre "El Tri", lors du catastrophique Mondial en Afrique du Sud, le 17 juin 2010.
Dernier adversaire possible, l'Arabie saoudite emmenée par le Français Hervé Renard prendra part en fin d'année à sa sixième phase finale.
Les deux équipes ne se sont affrontées qu'une fois, une victoire 4-0 qui avait envoyé les Bleus en 8e de finale de leur Coupe du monde en 1998.
Le Danemark, un porte-bonheur... ou pas
En pleine renaissance, le Danemark dispute sa deuxième phase finale de Coupe du monde consécutive, porté par une génération talentueuse qui a impressionné par son enthousiasme offensif lors du dernier Euro.
Eliminée en demi-finale par l'Angleterre en prolongation (2-1), l'équipe dirigée par Kasper Hjulmand avait inscrit 12 buts durant la compétition.
L'image de l'arrêt cardiaque de son meneur de jeu Christian Eriksen en plein match, puis du soutien héroïque de ses coéquipiers et des médecins, est resté comme un des moments forts de cette Coupe d'Europe.
Au Mondial, les Danois n'ont jamais fait mieux qu'un quart de finale, battus 3-2 par le Brésil en 1998. Les Rouge et Blanc restent avant tout une redoutable équipe de Championnat d'Europe, avec un sacre improbable en 1992 et trois échecs en demi-finale (1964, 1984, 2021).
Le Danemark a souvent été le porte-bonheur des Bleus en grande compétition: à chacun de leurs trophées majeurs, les Tricolores ont croisé les Danois sur leur route en phase de groupes, sans jamais perdre: 1-0 à l'Euro-1984, 2-1 au Mondial-2018, 3-0 à l'Euro-2000, 0-0 au Mondial-2018.
A l'inverse, lorsque les Français ont perdu face à cet adversaire en grand tournoi, la suite fut bien plus triste: élimination en phase de groupe à l'Euro-1992 après une défaite 2-1, idem au Mondial-2002 après un revers 2-0, épilogue d'une compétition déprimante pour les tenants du titre.
Les hommes de Didier Deschamps retrouveront le Danemark à deux reprises avant le Qatar: le 3 juin au Stade de France puis le 25 septembre en déplacement, en Ligue des nations.
La Tunisie, une première en match officiel
La France n'a rencontré la Tunisie qu'à quatre reprises (deux victoires, deux matches nuls), et jamais en compétition officielle.
Lors du dernier amical, l'équipe dirigée par Raymond Domenech n'avait pas fait mieux que 1-1 à Radès, le 30 mai 2010.
Hugo Lloris, l'actuel capitaine des Bleus, est le seul rescapé parmi les joueurs ayant disputé ce match de préparation au Mondial-2010.
Le N.10 de Saint-Etienne Wahbi Khazri reste le leader de cette génération tunisienne, déjà présente en Russie en 2018.
Avec un nouveau sélectionneur, Jalal Qaderi, les Aigles de Carthage présentent plus un collectif solide qu'une équipe brillante, Khazri apportant l'étincelle de génie.
Avec lui, la Tunisie s'appuie sur des attaquants frôlant la trentaine, Youssef Msakni (31 ans), Seifedine Jaziri (29 ans) ou Naïm Sliti (29 ans), et quelques autres vieilles connaissances de Ligue 1 comme Dylan Bronn (ex-Metz) en défense ou Ellyes Skhiri (ex-Montpellier) au milieu.
La Tunisie va participer à sa sixième Coupe du monde, après 1978, 1998, 2002, 2006 et 2018, autant d'aventures terminées dès le premier tour.
Quel barragiste?
Pour connaître la quatrième équipe du groupe D, il faudra attendre l'issue du barrage entre le Pérou, 22e au classement Fifa, et le vainqueur de la rencontre entre l'Australie et les Emirats arabes unis.
Les deux premières nations réveillent des souvenirs récents et heureux pour les Bleus: le sacre de 2018 en Russie a été lancé contre l'Australie (2-1) à Kazan puis contre le Pérou (1-0) à Ekaterinbourg au premier tour, conclu par un nul 0-0 face au Danemark à Moscou.
L'équipe de France n'a en revanche jamais affronté les Emirats arabes unis, qui espèrent disputer une seconde phase finale de Coupe du monde après l'édition 1990 terminée avec trois défaites.
Quels adversaires en 8e de finale?
En cas de qualification, la France sera amenée à affronter le premier ou le deuxième du groupe C, à déterminer parmi l'Argentine, le Mexique, la Pologne et l'Arabie saoudite.
Tomber sur les Argentins de Lionel Messi constituerait une redite du 8e de finale 2018 remportée 4-3 à Kazan par les partenaires de Kylian Mbappé, auteur d'un doublé, et de Benjamin Pavard, dont la reprise de volée exceptionnelle avait fait le tour du monde.
En cas d'affiche contre la Pologne, difficile de ne pas penser à l'alléchant duel d'attaquants entre Karim Benzema et Robert Lewandowski.
Le capitaine, meilleur buteur et joueur le plus capé sera assurément le principal poison de cette équipe polonaise qui a obtenu son ticket en éliminant la Suède de Zlatan Ibrahimovic.
Le Mexique est un vieil adversaire des Bleus, affronté quatre fois déjà en Coupe du monde, à chaque fois au premier tour: victoire 4-1 en 1930, victoire 3-2 en 1954, match nul 1-1 en 1966, défaite 2-0 en 2010 -le dernier match disputé contre "El Tri", lors du catastrophique Mondial en Afrique du Sud, le 17 juin 2010.
Dernier adversaire possible, l'Arabie saoudite emmenée par le Français Hervé Renard prendra part en fin d'année à sa sixième phase finale.
Les deux équipes ne se sont affrontées qu'une fois, une victoire 4-0 qui avait envoyé les Bleus en 8e de finale de leur Coupe du monde en 1998.
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