L’augmentation du prix des carburants touche de plein fouet les employés de tous les secteurs, qui sont confrontés à des coûts de transport sans cesse plus élevés pour se rendre à leur lieu de travail. La guerre en Ukraine, qui a entraîné une hausse du prix du pétrole à l’échelle mondiale conjuguée à la dévaluation de la livre libanaise, a fait passer le bidon d’essence de près de 350.000 LL au début de l'année à 480.000 livres libanaises actuellement (soit une hausse de près de 40 pour cent en trois mois). Une situation intenable pour de nombreux travailleurs qui ont décidé de quitter leur emploi ou de réduire leur présence au bureau.
Dans le secteur public, les fonctionnaires sont obligés de se rendre au travail tous les jours pour pouvoir bénéficier de l’aide sociale qui leur est accordée. Depuis quelques mois, les frais de transport ont été augmentés récemment de 8000 LL à 64.000 livres. Un montant dérisoire qui suffit à peine à couvrir deux jours d’essence, selon la distance qui sépare la région où habite l’employé de son lieu de travail. Dans l’enseignement, les établissements publics ont réduit la semaine de classes à 4 jours pour éviter aux enseignants de se rendre à l’école au quotidien, tandis que les cours se font fréquemment sur Zoom à l’université.
Pris entre deux feux, beaucoup d’employés ont décidé de quitter leur travail et de rester à la maison. Des alternatives ont été trouvées, comme le fait de dormir dans les locaux de l’entreprise, chez un ami, ou encore de faire du covoiturage… Autant de solutions qui permettent d’économiser l’essence, mais qui sont épuisantes moralement et physiquement et mènent souvent au burnout ou à la démission. Dans certains secteurs, comme les taxis ou les livreurs à domicile, le travail se fait même «à perte», selon les travailleurs interrogés.
Si les transports en commun sont de plus en plus utilisés, ils deviennent de plus en plus chers et ne couvrent qu’une partie du territoire, ce qui force les individus vivant en dehors des grandes villes à utiliser leur voiture malgré tout.
Des salaires réduits à peau de chagrin, un prix du carburant dissuasif, une absence d’un véritable système de transports en commun : un cocktail explosif, qui force le Libanais à quitter son travail et rester à la maison, malgré les conséquences socio-économiques et psychologiques graves qu’une telle décision peut avoir.
Dans le secteur public, les fonctionnaires sont obligés de se rendre au travail tous les jours pour pouvoir bénéficier de l’aide sociale qui leur est accordée. Depuis quelques mois, les frais de transport ont été augmentés récemment de 8000 LL à 64.000 livres. Un montant dérisoire qui suffit à peine à couvrir deux jours d’essence, selon la distance qui sépare la région où habite l’employé de son lieu de travail. Dans l’enseignement, les établissements publics ont réduit la semaine de classes à 4 jours pour éviter aux enseignants de se rendre à l’école au quotidien, tandis que les cours se font fréquemment sur Zoom à l’université.
Pris entre deux feux, beaucoup d’employés ont décidé de quitter leur travail et de rester à la maison. Des alternatives ont été trouvées, comme le fait de dormir dans les locaux de l’entreprise, chez un ami, ou encore de faire du covoiturage… Autant de solutions qui permettent d’économiser l’essence, mais qui sont épuisantes moralement et physiquement et mènent souvent au burnout ou à la démission. Dans certains secteurs, comme les taxis ou les livreurs à domicile, le travail se fait même «à perte», selon les travailleurs interrogés.
Si les transports en commun sont de plus en plus utilisés, ils deviennent de plus en plus chers et ne couvrent qu’une partie du territoire, ce qui force les individus vivant en dehors des grandes villes à utiliser leur voiture malgré tout.
Des salaires réduits à peau de chagrin, un prix du carburant dissuasif, une absence d’un véritable système de transports en commun : un cocktail explosif, qui force le Libanais à quitter son travail et rester à la maison, malgré les conséquences socio-économiques et psychologiques graves qu’une telle décision peut avoir.
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