La Banque mondiale a prévu 150 millions de dollars afin de couvrir les besoins du Liban en blé pour une période de six mois.
La Banque mondiale a prévu de débloquer 150 millions de dollars pour couvrir les besoins du Liban en blé pour une période de six mois. L’institution internationale «estime que la sécurité alimentaire commence par assurer les besoins d’un pays en blé afin qu’il puisse confectionner du pain», selon un communiqué publié lundi après-midi par le syndicat des minotiers.
Celui-ci a annoncé avoir tenu une série de réunions avec pour mission de la Banque mondiale au Liban de discuter des moyens d’assurer une stabilité au niveau de la sécurité alimentaire dans le pays. Et c’est suite à ces réunions que l’institution internationale a décidé de couvrir les besoins du Liban en blé pour six mois.
Le Liban, en proie à une crise financière, économique et sociale aiguë, redoute l’impact de la guerre en Ukraine sur sa sécurité alimentaire, l’Ukraine étant son principal fournisseur de blé, considéré à l’échelle internationale comme une denrée de base.
Le 11 mars dernier, notre collaboratrice Karine Ziadé, qui a réalisé un reportage sur l’approvisionnement en blé et les difficultés auxquelles le marché libanais est confronté, a souligné que le Liban importe environ 650.000 tonnes de blé par an dont 80% proviennent d’Ukraine.
Cette denrée cruciale est encore subventionnée à 100% par l’État libanais à un taux de change de 1.500 livres pour un dollar. C’est justement là le nœud du problème car, avec la faillite du pays, ce système est devenu intenable. «À cause du manque de liquidités en devises fortes, les dossiers s’empilent à la banque centrale», avait expliqué à Ici Beyrouth Paul Mansour, propriétaire de la minoterie Crown Flour Mills. «Certains fournisseurs mettent plusieurs mois à être payés, alors que dans la majorité des cas les marchandises ont déjà été déchargées pour éviter les surestaries», avait-il ajouté. «Les délais interminables ont fini par décourager les exportateurs de blé de prendre le risque d’insolvabilité du pays. Nombre d’entre eux réclament aujourd’hui d’être directement payés cash par les acheteurs avant ou durant le chargement.»
La Banque mondiale a prévu de débloquer 150 millions de dollars pour couvrir les besoins du Liban en blé pour une période de six mois. L’institution internationale «estime que la sécurité alimentaire commence par assurer les besoins d’un pays en blé afin qu’il puisse confectionner du pain», selon un communiqué publié lundi après-midi par le syndicat des minotiers.
Celui-ci a annoncé avoir tenu une série de réunions avec pour mission de la Banque mondiale au Liban de discuter des moyens d’assurer une stabilité au niveau de la sécurité alimentaire dans le pays. Et c’est suite à ces réunions que l’institution internationale a décidé de couvrir les besoins du Liban en blé pour six mois.
Le Liban, en proie à une crise financière, économique et sociale aiguë, redoute l’impact de la guerre en Ukraine sur sa sécurité alimentaire, l’Ukraine étant son principal fournisseur de blé, considéré à l’échelle internationale comme une denrée de base.
Le 11 mars dernier, notre collaboratrice Karine Ziadé, qui a réalisé un reportage sur l’approvisionnement en blé et les difficultés auxquelles le marché libanais est confronté, a souligné que le Liban importe environ 650.000 tonnes de blé par an dont 80% proviennent d’Ukraine.
Cette denrée cruciale est encore subventionnée à 100% par l’État libanais à un taux de change de 1.500 livres pour un dollar. C’est justement là le nœud du problème car, avec la faillite du pays, ce système est devenu intenable. «À cause du manque de liquidités en devises fortes, les dossiers s’empilent à la banque centrale», avait expliqué à Ici Beyrouth Paul Mansour, propriétaire de la minoterie Crown Flour Mills. «Certains fournisseurs mettent plusieurs mois à être payés, alors que dans la majorité des cas les marchandises ont déjà été déchargées pour éviter les surestaries», avait-il ajouté. «Les délais interminables ont fini par décourager les exportateurs de blé de prendre le risque d’insolvabilité du pays. Nombre d’entre eux réclament aujourd’hui d’être directement payés cash par les acheteurs avant ou durant le chargement.»
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